Le titre de cet article est sans nul doute provocateur. Il se pourrait même qu’il soit condamnable par la justice française dans les jours qui viennent, et pourtant.
Même si d’aucuns auront du mal à l’admettre, les politiques d’apartheid de l’Israël d’aujourd’hui trouvent leurs racines dans la période qui a précédé l’Holocauste, lorsque l’Allemagne nazie et un petit groupe de sionistes bien placés ont conclu une alliance pour développer leurs états ethnonationalistes.
J'ai regroupé dans ce texte des notes que j'ai prises, depuis le mois de février 2024, au fil du martyr de Gaza, sur le sujet du délire identitaire sioniste. J'avais été frappé par le fait que ce délire s'exacerbait au fur et à mesure que devenait insupportable, aux yeux du monde entier, les souffrances du peuple de Gaza. C'était comme si on l'avait déchainé, pour masquer à l'opinion occidentale, et avant tout aux juifs eux-mêmes, la monstruosité des crimes commis par Israel à Gaza. Je publie donc ces notes, telles qu'elles sont nées et se sont succédées, dans leur chronologie exacte jusqu'à ce jour.
Enfin, la vérité de La Palice sort de bouche de António Guterres. Ne possédant aucune force d’action pour sanctionner les criminels de guerre, il plaide pour un cessez-le-feu urgent. En faisant ainsi, son rôle se limite à un rabbin lamentateur, un imam inopérant ou un prêtre impuissant qui implore Dieu durant ses prières pour arrêter ce génocide. Monsieur António Guterres, il est temps de fermer votre club de complaisances. Mes respect Monsieur Guerres ! Je m’excuse ce n’est pas lapsus ou une faute de frappe ! Vous avez perdu votre (T) à Gaza. Nous remarquons que dans votre club la voix des plus forts se tait quand les crimes au Rwanda, en ex-Yougoslavie et à Gaza sont mentionnés. Par contre, cette voix crie tout haut et condamne quand le génocide d’Auschwitz est à peine murmuré.
« La colonisation n’est pas une machine à penser, n’est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l’état de nature et ne peut s’incliner que devant une plus grande violence » ; « le monde colonial est un monde manichéiste. Parfois, ce manichéisme va jusqu’au bout de sa logique et déshumanise le colonisé, il l’animalise ». (Frantz Fanon, Les damnés de la terre)