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Le big-bang électoral ! Éditer

Coup de semonce le 10 avril. Trois pôles surgissent dans la vie politique : l’extrême droite, les socio-libéraux, l’Union Populaire. Chacun pesant autour de 30/33%. La surprise, c’est le score de Mélenchon que d’aucuns ne donnaient gagnant qui progresse spectaculairement jusqu’à frôler la place devant Marine Le Pen. Un bouleversement du jeu politique. Coup d’arrêt à l’abstention, vote grandissant dans les quartiers populaires, le travail des militants insoumis se vérifie. La France n’est pas condamnée à l’abstention permanente, les couches populaires peuvent s’intéresser et participer aux élections. L’espérance de changer sa vie retrouve sa vivacité. Les débats, les confrontations d’idées, les contre verses idéologiques et politiques reprennent vie. Comme on dit chez moi, "tout aquo boulego" ( tout cela bouge !). Nous devons nous en féliciter.

Le deuxième tour s’annonce terrible pour les gens modestes, aux revenus faibles. Mais aussi pour le monde du travail, de la culture, de l’enseignement et la jeunesse. Le Pen ou Macron, les deux présentent un programme anti social, anti jeunes. Les deux poursuivent une politique libérale qui favorise les riches au détriment des plus appauvris. Seule différence mais de taille pour moi, Le Pen persiste dans une vision raciste consistant à faire des immigrés la cause de tous nos maux, divisant ainsi la population, dressant les individus entre eux. Avec Le Pen c’est le chaos social. La position "pas une voix pour Le Pen" affiche clairement une position de combat contre le racisme et contre les idées de l’extrême droite.

Depuis le 10 avril, les deux candidats lorgnent sur les voix de l’Union Populaire. Démagogiques, mielleux, ils s’efforcent de nous convaincre de voter pour eux. Ils veulent nous séduire pour mieux nous avaler. Doit-on en rester là ? Nous devons donner des perspectives aux électeurs qui ne veulent pas de Le Pen ni de Macron. D’où l’idée du troisième tour avec les élections législatives des 12 et 19 juin.

La bombe ! L’Union Populaire présente la candidature de Mélenchon au poste de Premier Ministre ! Chambardement dans tous les étages. La gauche traditionnelle qui n’a pas manqué d’attaquer Mélenchon, se doit de répondre positivement à la demande de rencontre lancée par la France Insoumise. Le Parti socialiste vient de voter pour. Le parti communiste est d’accord. La réponse du nouveau parti anticapitaliste est positive, les écologistes vont certainement accepter. Une autre étape s’ouvre pour élargir le rassemblement populaire. Mélenchon s’est adressé à Jean Lassalle et à toutes les forces syndicalistes, associatives qui le souhaitent de participer dans cette union autour des idées du programme qui a permis cette dynamique.

Ne restons pas les pieds dans le même sabot ! Prenons des initiatives à la base pour renforcer la lutte politique. Créons des comités d’union populaire au plus près de la population, des jeunes, des travailleurs. partout, mobilisons les électeurs qui veulent vivre mieux, vivre autrement, simplement vivre dignement.

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« (...) on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot. »

Karl Marx, Friedrich Engels
Manifeste du Parti Communiste (1848)

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