RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
11 

La chienlit c’est lui !

La lettre du Président a rajouté de la bordélisation dans un pays déjà plongé dans l’incertitude. En refusant d’enregistrer sa défaite, Macron se prononce pour une coalition des forces perdantes menées par la macronie déclinante. Faisant fi des réalités sorties des urnes, il envisage toutes les situations possibles pour empêcher le Nouveau Front Populaire d’accéder au pouvoir. Pourtant la force que les électeurs ont placé en première position, c’est le NFP.

La logique constitutionnelle voudrait que le poste de premier ministre fût issu de la coalition de gauche. C’était "l’accord tacite des républicains" jusqu’à ce jour. Macron vient de rompre avec cet esprit républicain. Il avance d’un pas de plus dans un système dictatorial en voulant conserver un pouvoir qu’il a perdu dans les élections. Danger pour la démocratie française !

Les forces syndicales et associatives ont perçu l’attaque perfide contre les institutions qui même si on les critique, doivent être respectées tant que le peuple n’en a pas choisi de nouvelles. C’est le gage de stabilité du pays. Les cheminots les premiers ont décidé d’intervenir par des rassemblements pour que le vote soit respecté par Macron. Depuis d’autres syndicats les ont rejoints ainsi que des associations comme ATTAC. Le mouvement populaire ne se laissera pas voler la victoire électorale. L’enjeu en est la réalisation des mesures sociales contenues dans le programme du NFP : augmentation du SMIC, retrait de la réforme des retraites, gratuité totale de la scolarité, moratoire sur les méga-bassines, la mise en place de l’ISF. Il est vrai que sans mouvement populaire, pas de gouvernement ni de programme populaire.

Les tentations autoritaires de Macron apparaissent plus clairement. Les citoyens apprennent au jour le jour les différentes possibilités constitutionnelles pour maintenir un pouvoir en place bien que battu aux élections. C’est une école qui vaut mieux que des théories fumeuses assenées par les médias détenues par les milliardaires. Nous assistons à la décadence du régime présidentiel et de la Vème république. La décomposition du macronisme met un point final au système tant décrié. Il manque l’ultime étape qui est la démission du monarque. Celle-ci risque d’avoir lieu avant 2027.

Toutes les forces politiques s’y préparent d’où les petites ou grandes manœuvres.

En attendant l’explosion finale, l’urgence demeure la mise en place du gouvernement de front populaire que les électeurs ont placé en première force de l’Assemblée Nationale. Il faut contraindre Macron au respect du verdict électoral.

Que fait le NFP depuis 5 jours ? Il semble patiner sur place. Pourtant la logique politique doit suivre ce qu’en formulait Olivier Faure, secrétaire national du Parti Socialiste. Il disait que le groupe ayant le plus d’élus dans la coalition NFP devrait désigner le ou la candidate pour le poste de premier ministre. C’est du bon sens civique. Le groupe ayant le plus d’élus étant la France Insoumise, il devrait être en mesure de faire une proposition. Il semble que le PS ne l’accepte pas. C’est ce que disent les médias. Méfiance ! L’heure n’est pas aux atermoiements, Faut avancer plus vite.

Ne donnons pas des verges à Macron pour nous donner la fessée. Le veto monarchique doit sauter. Rassemblons-nous le 18 juillet devant les préfectures et près de l’Assemblée Nationale !

URL de cet article 39735
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

En finir avec l’eurolibéralisme - Bernard Cassen (dir.) - Mille et Une Nuits, 2008.
Bernard GENSANE
Il s’agit là d’un court ouvrage collectif, très dense, publié suite à un colloque organisé par Mémoire des luttes et la revue Utopie critique à l’université Paris 8 en juin 2008, sous la direction de Bernard Cassen, fondateur et ancien président d’ATTAC, à qui, on s’en souvient, le "non" au référendum de 2005 doit beaucoup. La thèse centrale de cet ouvrage est que l’« Europe » est, et a toujours été, une machine à libéraliser, au-dessus des peuples, contre les peuples. Dans "La fracture démocratique", (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.

Martin Luther King

Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.