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Auteur : Jose ESPINOSA

Du bourbier aux sables mouvants !

Jose ESPINOSA
Avec l'élection de la présidence de l'Assemblée Nationale, Macron envisageait une clarification. Patatras, la clarification s'est transformée en une forte opacité. Défaite à l'élection européenne, battue à l'élection législative, la macronie refuse le résultat des urnes. Des manoeuvres et manipulations ont abouti à l'élection de Yaël Braun-Pivet, l'ancienne présidente, au poste clé de l'Assemblée Nationale. Ça patauge dans le marécage. Après de nombreux débats, la décision d'écarter les élus du RN du bureau de l'assemblée a mis en place un cordon sanitaire digne de l'esprit républicain. Souhaitons qu'il en soit de même pour les autres postes de responsabilité au sein de l'Assemblée. Je viens d'apprendre la nomination d'Eric Coquerel, député FI, à la présidence de la commission des Finances, poste requis par le groupe d'opposition le plus important. Et qu'en est-il de la formation du gouvernement du Nouveau Front Populaire ? Les discussions se déroulent sans précipitation. (…) Lire la suite »

La chienlit c’est lui !

Jose ESPINOSA

La lettre du Président a rajouté de la bordélisation dans un pays déjà plongé dans l’incertitude. En refusant d’enregistrer sa défaite, Macron se prononce pour une coalition des forces perdantes menées par la macronie déclinante. Faisant fi des réalités sorties des urnes, il envisage toutes les situations possibles pour empêcher le Nouveau Front Populaire d’accéder au pouvoir. Pourtant la force que les électeurs ont placé en première position, c’est le NFP.

La logique constitutionnelle voudrait que le poste de premier ministre fût issu de la coalition de gauche. C'était "l'accord tacite des républicains" jusqu'à ce jour. Macron vient de rompre avec cet esprit républicain. Il avance d'un pas de plus dans un système dictatorial en voulant conserver un pouvoir qu'il a perdu dans les élections. Danger pour la démocratie française ! Les forces syndicales et associatives ont perçu l'attaque perfide contre les institutions qui même si on les critique, doivent être respectées tant que le peuple n'en a pas choisi de nouvelles. C'est le gage de stabilité du pays. Les cheminots les premiers ont décidé d'intervenir par des rassemblements pour que le vote soit respecté par Macron. Depuis d'autres syndicats les ont rejoints ainsi que des associations comme ATTAC. Le mouvement populaire ne se laissera pas voler la victoire électorale. L'enjeu en est la réalisation des mesures sociales contenues dans le programme du NFP : augmentation du SMIC, (…) Lire la suite »
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Adresse aux gilets jaunes !

Jose ESPINOSA
Le moment historique La dissolution de l'assemblée nationale prononcée par le Président de la République plonge le pays dans l'incertitude fragilisant ainsi les valeurs républicaines et les fondements même du régime. En dramatisant les enjeux au sortir d'une élection européenne défavorable pour lui, le président misait sur la division des forces de gauche pour apparaître seul rempart contre le Rassemblement National. Miser sur le chaos lui donnait, du moins l'espérait-il, une nouvelle virginité et une aptitude à réunir autour de sa politique une nouvelle coalition pour tenir tant bien que mal jusqu'en 2027. Une fois de plus son calcul politicien ne tient pas. Face au danger d'une victoire du Rassemblement National, les forces de gauche se sont rassemblées autour d'un programme de rupture avec ce système que nous gilets jaunes détestions dans sa globalité. Un système basé sur la division entre citoyens de couleur différente, entre les religions, entre ruralité et villes, entre (…) Lire la suite »

Le big-bang électoral ! Éditer

Jose ESPINOSA
Coup de semonce le 10 avril. Trois pôles surgissent dans la vie politique : l'extrême droite, les socio-libéraux, l'Union Populaire. Chacun pesant autour de 30/33%. La surprise, c'est le score de Mélenchon que d'aucuns ne donnaient gagnant qui progresse spectaculairement jusqu'à frôler la place devant Marine Le Pen. Un bouleversement du jeu politique. Coup d'arrêt à l'abstention, vote grandissant dans les quartiers populaires, le travail des militants insoumis se vérifie. La France n'est pas condamnée à l'abstention permanente, les couches populaires peuvent s'intéresser et participer aux élections. L'espérance de changer sa vie retrouve sa vivacité. Les débats, les confrontations d'idées, les contre verses idéologiques et politiques reprennent vie. Comme on dit chez moi, "tout aquo boulego" ( tout cela bouge !). Nous devons nous en féliciter. Le deuxième tour s'annonce terrible pour les gens modestes, aux revenus faibles. Mais aussi pour le monde du travail, de la culture, de (…) Lire la suite »

Votez Liberté !

Jose ESPINOSA
Dimanche le peuple se rendra aux urnes pour accomplir un acte fondamental : choisir une politique pour la France. Les sondages ne valent que par les tendances observées sur des périodes courtes entre divers prismes. Ils indiquent à peu près tous que 3 candidate et candidats peuvent accéder au second tour, laissant loin derrière eux les autres candidatures aussi légitimes soient-elles. Bref le trio de tête se compose de Marine Lepen, Emmanuel Macron et Jean Luc Mélenchon. Autrement dit l'extrême droite raciste et anti sociale, la droite présidentielle anti sociale et ultra libérale, le rassemblement populaire pour un autre système basé sur le progrès social et écologique. Une écrasante majorité de français ne souhaitent pas revoir le match Macron/Lepen. Cette majorité rejette les divisions et les fractures de la société. Rejet du racisme, dégoût des affaires Benalla, McKinsey, Pfizer, Lafarge et autres, refus des violences policières et des insultes subies. Et par dessus tout les (…) Lire la suite »
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Mali : l’échec cuisant de Macron !

Jose ESPINOSA

Après l’humiliation de la France en Ukraine, notre pays subit un échec terrible au Mali.

Échec prévisible vu l'inexistence d'une stratégie politique pour aider les Maliens à se pourvoir d'un système démocratique permettant à ce pays de régler ses problèmes économiques, sociaux et démocratiques. Au contraire l'intervention militaire n'a fait qu'accentuer les désordres, la répression et la fracture entre notre armée et la population malienne qui aujourd'hui nous rejette dans sa majorité. La France est apparue comme le joug imposé aux anciens peuples colonisés. La pire image qui puisse nous être collée. Macron, sa politique africaine, sont responsables. En adoubant le coup d'état au Tchad, il a ouvert la porte à la violence, aux règlements de compte, aux dissensions mortifères et aux autres "golpe" dans la région. Le contraire de l'attente des peuples africains qui aspirent à la démocratie et à la paix. Hollande avait engagé l'armée pour combattre les terroristes d'Al Quaida et renforcer la démocratie malienne. Échec sur toute la ligne ! Les actes terroristes se (…) Lire la suite »

Macron va-t-il suivre les faucons de l’OTAN ?

Jose ESPINOSA
Chaque jour apporte son lot d'informations contradictoires. Les médias soufflent le chaud et le froid, justifiant ainsi la peur des populations. Les partisans inconditionnels de L'OTAN hurlent en meute contre la méchante Russie et relaient sans vergogne les mensonges États-Uniens. Je repense à la guerre d'Irak quand le président des EU a développé le plus grand mensonge pour engager la guerre contre l'avis de l'ONU. On a vu le résultat, le chaos total de ce pays. Il en est de même aujourd'hui. Biden annonce l'invasion de l'Ukraine chaque jour et chaque soir nous constatons heureusement que les frontières n'ont pas été franchies. Mais à ce jeu-là, les risques de confrontation se multiplient. Le danger de guerre est bien présent. Le président français devrait engager ses forces pour amorcer la désescalade. Pour réussir, il faut calmer les ardeurs atlantistes, ce qu'il ne fait pas, enfermé dans le cadre militaire du traité de l'alliance atlantique. Macron n'est pas crédible car (…) Lire la suite »

Un petit air de campagne !

Jose ESPINOSA
Depuis une semaine il flotte un air nouveau, une petite musique agréable : la possibilité d'un changement de politique et de président n'est plus une question tabou. Quelques commentateurs se laissent aller, se lâchent distillent l'idée que le monarque n'est pas à l'abri d'un coup de froid. L'ampleur de la colère sociale apparaît pleinement. Les mouvements sociaux reprennent de la vigueur : gilets jaunes, convoi de la liberté, grèves dans les entreprises, manifestations paysannes. Les hausses de prix de l'énergie (gaz, électricité, carburants), des prix alimentaires sont souvent la cause de cette insurrection sourde mais tenace. Les problèmes de logement, de transports, de l'école et de la santé minent la vie quotidienne de millions de gens. Ajoutons-y le chômage de masse, les fermetures d'usine, la pauvreté et la limitation progressive des libertés, le tableau se noircit. L'indignation, la révolte couve dans le pays. Les français désignent Macron comme responsable principal de (…) Lire la suite »

Jour heureux ? non jour honteux !

Jose ESPINOSA
Ce mercredi 19 mai restera une tâche indélébile. Journée noire pour les forces républicaines. Des milliers de policiers français, ayant signé pour servir le peuple et non l’État, et leurs syndicats prétextant rendre un nouvel hommage à leur collègue assassiné, manifestent devant l'Assemblée Nationale en proférant de nombreux slogans contre la justice française qu’ils désignent comme leur adversaire. Ce fait se déroule au moment où des militaires actifs et retraités, des policiers actifs et retraités dénoncent ce qu'ils appellent "la déchéance du pays qui annonce le chaos et la violence" et se déclarent prêts à l'action autrement dit prêts à se compromettre dans des actes répréhensibles dans un état de droit. Ces groupes minoritaires créent une ambiance délétère qui peut déstabiliser notre république et à ce titre méritent d'être sanctionnés. S'abritant derrière de véritables revendications portant sur les moyens humains, matériels et financiers, les syndicats de policiers comme (…) Lire la suite »
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Après le 1er Mai, déconfiner les luttes !

Jose ESPINOSA
Ce 1er mai marque un virage dans les luttes sociales et une accélération du combat politique. D'abord le nombre de participants dans les manifestations (+ de 300 initiatives dans toute la France ) dépasse les 150 000 manifestants. Ensuite la convergence des gens sur des revendications sensibles autour du triptyque lutte contre la pauvreté, justice fiscale et gagner des droits démocratiques. Félicitons-nous de voir syndicats, gilets jaunes, associations, mouvements féministes se rassembler pour combattre la politique de Macron et du grand patronat. L'annonce de la candidature officielle de Mélenchon à la présidentielle a provoqué un choc salutaire : le réveil politique dans un pays muselé, endormi, léthargique sous l'effet conjugué de la pandémie et de l'état d'urgence sanitaire qui limite nos libertés et nos droits. Soudain, les partis de gauche engourdis se voient contraints de discuter de l'élection présidentielle plusieurs mois avant la date qu'ils s'étaient fixés. Macron (…) Lire la suite »