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Auteur : Jose ESPINOSA

Bayrou : premier round, ça passe. Qu’en sera-t-il du second ?

Jose ESPINOSA
Bayrou a réussi son pari : détacher le PS du Nouveau Front Populaire. Refusant le vote de confiance de l'Assemblée Nationale, le premier ministre a obligé le NFP à déposer une motion de censure pour savoir qui est dans l'opposition à la politique macroniste. Jusqu'au dernier moment, le PS a cherché un accord de non censure que Bayrou leur a concédé dans une lettre adressée quelques minutes avant la séance parlementaire. Ce n'était pas un "plat de lentilles" comme l'avait déclaré Mélenchon mais une poignée de lentilles sans sel ni poivre. Un véritable régime sec. le PS s'en est contenté en décidant de ne pas voter la censure. Conséquence de cet acte : le PS balaie ses propres engagements devant les électeurs de gauche qui souhaitent un front uni pour chasser Macron et sa politique néfaste pour le pays. Position irrémédiable ? Nous obtiendrons la réponse lors du vote du budget, budget plus austéritaire que celui de Barnier. Le coup de Jarnac, il s'agit bien d'un sale coup, (…) Lire la suite »
Le Parti socialiste déclare vouloir négocier une sorte de traité de paix avec Bayrou, un pacte de non censure

Rejoindre le Titanic ?

Jose ESPINOSA

Depuis sa nomination, Bayrou n’a qu’une obsession : amarrer les partis socialistes, communistes et écologistes à sa politique pour fracturer la gauche en isolant la France Insoumise. C’est le piège tendu par Macron, celui qui n’a pas fonctionné en juillet dernier lors des législatives mais que tel une araignée il poursuit inlassablement.

Le vote de la censure du gouvernement Barnier pouvait laisser planer l'idée que la gauche poursuivrait son opposition à Macron sans recherche de compromis, sans fléchir, sans faiblesse. Ben non ! Le Parti socialiste, le premier, déclare vouloir négocier une sorte de traité de paix avec Bayrou, un pacte de non censure contre un refus d'engager le 49/3. Évidemment la réponse du Premier ministre balaya cette idée saugrenue. Olivier Faure n'en tint pas rigueur. Parti à l'assaut de Matignon une seconde fois, il convainc Roussel et Tondelier d'amenuiser la revendication au niveau des retraites. Ressortis avec la fumeuse idée que Bayrou était ouvert à la discussion sans tabou, sans totem mais sans réponses concrètes, les voilà arqueboutés à réitérer leur demande de négociation pour tenter d'éviter la censure du gouvernement plus à droite que le précédent. Pour nous, électeurs de gauche, c'est à n'y rien comprendre. Le casting, le moment, l'histoire, rien ne fonctionne Le moment : (…) Lire la suite »
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Du bourbier aux sables mouvants !

Jose ESPINOSA
Avec l'élection de la présidence de l'Assemblée Nationale, Macron envisageait une clarification. Patatras, la clarification s'est transformée en une forte opacité. Défaite à l'élection européenne, battue à l'élection législative, la macronie refuse le résultat des urnes. Des manoeuvres et manipulations ont abouti à l'élection de Yaël Braun-Pivet, l'ancienne présidente, au poste clé de l'Assemblée Nationale. Ça patauge dans le marécage. Après de nombreux débats, la décision d'écarter les élus du RN du bureau de l'assemblée a mis en place un cordon sanitaire digne de l'esprit républicain. Souhaitons qu'il en soit de même pour les autres postes de responsabilité au sein de l'Assemblée. Je viens d'apprendre la nomination d'Eric Coquerel, député FI, à la présidence de la commission des Finances, poste requis par le groupe d'opposition le plus important. Et qu'en est-il de la formation du gouvernement du Nouveau Front Populaire ? Les discussions se déroulent sans précipitation. (…) Lire la suite »

La chienlit c’est lui !

Jose ESPINOSA

La lettre du Président a rajouté de la bordélisation dans un pays déjà plongé dans l’incertitude. En refusant d’enregistrer sa défaite, Macron se prononce pour une coalition des forces perdantes menées par la macronie déclinante. Faisant fi des réalités sorties des urnes, il envisage toutes les situations possibles pour empêcher le Nouveau Front Populaire d’accéder au pouvoir. Pourtant la force que les électeurs ont placé en première position, c’est le NFP.

La logique constitutionnelle voudrait que le poste de premier ministre fût issu de la coalition de gauche. C'était "l'accord tacite des républicains" jusqu'à ce jour. Macron vient de rompre avec cet esprit républicain. Il avance d'un pas de plus dans un système dictatorial en voulant conserver un pouvoir qu'il a perdu dans les élections. Danger pour la démocratie française ! Les forces syndicales et associatives ont perçu l'attaque perfide contre les institutions qui même si on les critique, doivent être respectées tant que le peuple n'en a pas choisi de nouvelles. C'est le gage de stabilité du pays. Les cheminots les premiers ont décidé d'intervenir par des rassemblements pour que le vote soit respecté par Macron. Depuis d'autres syndicats les ont rejoints ainsi que des associations comme ATTAC. Le mouvement populaire ne se laissera pas voler la victoire électorale. L'enjeu en est la réalisation des mesures sociales contenues dans le programme du NFP : augmentation du SMIC, (…) Lire la suite »
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Adresse aux gilets jaunes !

Jose ESPINOSA
Le moment historique La dissolution de l'assemblée nationale prononcée par le Président de la République plonge le pays dans l'incertitude fragilisant ainsi les valeurs républicaines et les fondements même du régime. En dramatisant les enjeux au sortir d'une élection européenne défavorable pour lui, le président misait sur la division des forces de gauche pour apparaître seul rempart contre le Rassemblement National. Miser sur le chaos lui donnait, du moins l'espérait-il, une nouvelle virginité et une aptitude à réunir autour de sa politique une nouvelle coalition pour tenir tant bien que mal jusqu'en 2027. Une fois de plus son calcul politicien ne tient pas. Face au danger d'une victoire du Rassemblement National, les forces de gauche se sont rassemblées autour d'un programme de rupture avec ce système que nous gilets jaunes détestions dans sa globalité. Un système basé sur la division entre citoyens de couleur différente, entre les religions, entre ruralité et villes, entre (…) Lire la suite »

Le big-bang électoral ! Éditer

Jose ESPINOSA
Coup de semonce le 10 avril. Trois pôles surgissent dans la vie politique : l'extrême droite, les socio-libéraux, l'Union Populaire. Chacun pesant autour de 30/33%. La surprise, c'est le score de Mélenchon que d'aucuns ne donnaient gagnant qui progresse spectaculairement jusqu'à frôler la place devant Marine Le Pen. Un bouleversement du jeu politique. Coup d'arrêt à l'abstention, vote grandissant dans les quartiers populaires, le travail des militants insoumis se vérifie. La France n'est pas condamnée à l'abstention permanente, les couches populaires peuvent s'intéresser et participer aux élections. L'espérance de changer sa vie retrouve sa vivacité. Les débats, les confrontations d'idées, les contre verses idéologiques et politiques reprennent vie. Comme on dit chez moi, "tout aquo boulego" ( tout cela bouge !). Nous devons nous en féliciter. Le deuxième tour s'annonce terrible pour les gens modestes, aux revenus faibles. Mais aussi pour le monde du travail, de la culture, de (…) Lire la suite »

Votez Liberté !

Jose ESPINOSA
Dimanche le peuple se rendra aux urnes pour accomplir un acte fondamental : choisir une politique pour la France. Les sondages ne valent que par les tendances observées sur des périodes courtes entre divers prismes. Ils indiquent à peu près tous que 3 candidate et candidats peuvent accéder au second tour, laissant loin derrière eux les autres candidatures aussi légitimes soient-elles. Bref le trio de tête se compose de Marine Lepen, Emmanuel Macron et Jean Luc Mélenchon. Autrement dit l'extrême droite raciste et anti sociale, la droite présidentielle anti sociale et ultra libérale, le rassemblement populaire pour un autre système basé sur le progrès social et écologique. Une écrasante majorité de français ne souhaitent pas revoir le match Macron/Lepen. Cette majorité rejette les divisions et les fractures de la société. Rejet du racisme, dégoût des affaires Benalla, McKinsey, Pfizer, Lafarge et autres, refus des violences policières et des insultes subies. Et par dessus tout les (…) Lire la suite »
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Mali : l’échec cuisant de Macron !

Jose ESPINOSA

Après l’humiliation de la France en Ukraine, notre pays subit un échec terrible au Mali.

Échec prévisible vu l'inexistence d'une stratégie politique pour aider les Maliens à se pourvoir d'un système démocratique permettant à ce pays de régler ses problèmes économiques, sociaux et démocratiques. Au contraire l'intervention militaire n'a fait qu'accentuer les désordres, la répression et la fracture entre notre armée et la population malienne qui aujourd'hui nous rejette dans sa majorité. La France est apparue comme le joug imposé aux anciens peuples colonisés. La pire image qui puisse nous être collée. Macron, sa politique africaine, sont responsables. En adoubant le coup d'état au Tchad, il a ouvert la porte à la violence, aux règlements de compte, aux dissensions mortifères et aux autres "golpe" dans la région. Le contraire de l'attente des peuples africains qui aspirent à la démocratie et à la paix. Hollande avait engagé l'armée pour combattre les terroristes d'Al Quaida et renforcer la démocratie malienne. Échec sur toute la ligne ! Les actes terroristes se (…) Lire la suite »

Macron va-t-il suivre les faucons de l’OTAN ?

Jose ESPINOSA
Chaque jour apporte son lot d'informations contradictoires. Les médias soufflent le chaud et le froid, justifiant ainsi la peur des populations. Les partisans inconditionnels de L'OTAN hurlent en meute contre la méchante Russie et relaient sans vergogne les mensonges États-Uniens. Je repense à la guerre d'Irak quand le président des EU a développé le plus grand mensonge pour engager la guerre contre l'avis de l'ONU. On a vu le résultat, le chaos total de ce pays. Il en est de même aujourd'hui. Biden annonce l'invasion de l'Ukraine chaque jour et chaque soir nous constatons heureusement que les frontières n'ont pas été franchies. Mais à ce jeu-là, les risques de confrontation se multiplient. Le danger de guerre est bien présent. Le président français devrait engager ses forces pour amorcer la désescalade. Pour réussir, il faut calmer les ardeurs atlantistes, ce qu'il ne fait pas, enfermé dans le cadre militaire du traité de l'alliance atlantique. Macron n'est pas crédible car (…) Lire la suite »

Un petit air de campagne !

Jose ESPINOSA
Depuis une semaine il flotte un air nouveau, une petite musique agréable : la possibilité d'un changement de politique et de président n'est plus une question tabou. Quelques commentateurs se laissent aller, se lâchent distillent l'idée que le monarque n'est pas à l'abri d'un coup de froid. L'ampleur de la colère sociale apparaît pleinement. Les mouvements sociaux reprennent de la vigueur : gilets jaunes, convoi de la liberté, grèves dans les entreprises, manifestations paysannes. Les hausses de prix de l'énergie (gaz, électricité, carburants), des prix alimentaires sont souvent la cause de cette insurrection sourde mais tenace. Les problèmes de logement, de transports, de l'école et de la santé minent la vie quotidienne de millions de gens. Ajoutons-y le chômage de masse, les fermetures d'usine, la pauvreté et la limitation progressive des libertés, le tableau se noircit. L'indignation, la révolte couve dans le pays. Les français désignent Macron comme responsable principal de (…) Lire la suite »