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Amnesty International veut la guerre au Venezuela !

Scandaleux, ridicule, affligeant !

Dans ses communiqués dénonçant la répression en France, AI commence-t-elle par « Les forces de sécurité sous le commandement d’Emmanuel Macron… » ?

Complément d’information : “(Guaido) a (également) appelé la population à descendre dans les rues… » Petit oubli : et a appelé l’armée à se joindre à lui pour renverser le chef de l’État – reconnu par la « communauté internationale” (c’est-à-dire les 2/3 des pays qui siègent à l’Assemblée générale des Nations unies). Autre oubli : Guaido était accompagné de militaires qui ont fait usage d’armes à feu…

Détail de l’Histoire : cinq membres des forces de l’ordre ont été blessés par balles. « … une série de manifestations qui se sont heurtées à une dure répression » ; détail sans doute également inutile : les manifestations en question avaient entre autres pour objet de prendre par la violence une base militaire (La Carlota) ! Si aucun des manifestants pro-gouvernementaux n’a été blessé, tué ou arrêté, c’est tout simplement parce qu’ils manifestaient pa-ci-fi-que-ment et exigeaient le respect de la Constitution. Au cas où Erika Guevara-Rosas (et Geneviève Garrigos) s’intéresseraient aux droits humains : questionné sur les sanctions états-uniennes qui asphyxient l’économie vénézuélienne, tuent les plus modestes à petit feu et participent de la déstabilisation du pays, le rapporteur spécial de l’ONU Idriss Jazairy a déclaré (1/2/19) : « Ces sanctions violent le droit international ».

Ce communiqué d’AI reprend les éléments de langage et appuie la stratégie de Donald Trump, John Bolton, Mike Pompeo, Eliott Abrams – condamné en son temps pour avoir tenté d’occulter le massacre d’El Mozote (un millier de civils assassinés au Salvador par une “unité d’élite » entraînée par les conseillers états-uniens), et des présidents d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro et colombien Ivan Duque…

Amnesty, j’ai honte pour toi !

Maurice Lemoine

Réaction communiquée en copie cachée à de nombreux journalistes, citoyens et amis, défenseurs authentiques de la justice et de la démocratie, hostiles aux « coups d’État (fussent-ils camouflés).

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« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

Karl Marx

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