L’action se déroule dans un pays imaginaire, la République bolivarienne du Venezuela. Il y a là du pétrole. Beaucoup de pétrole. Et un président qui dérange, Nicolás Moro. A l’initiative du locataire de la Maison-Blanche, le Grand Fuck You, un député vénézuélien d’opposition, Juanito, s’autoproclame « président ». Commence une bataille infernale. Washington multiplie les sanctions pour asphyxier le Venezuela ; à Caracas, Juanito et les siens peaufinent un coup d’État ; en Colombie, l’ex-béret vert étasunien Jordy Goureau et ses mercenaires préparent une invasion. Fiction, sûrement. Mais...
Un véritable délire ! Ce soir du 4 septembre 1964, à Santiago du Chili, les gens s’embrassent dans la rue. Les clameurs montent : « Vive le président Frei ! Vive la Démocratie chrétienne ! » Eduardo Frei ? La revue américaine Look l’a récemment salué comme l’homme « le plus important d’Amérique latine ». C’est pour cette raison sans doute que le « monde libre » a suivi avec anxiété l’élection à la présidence de la République qui vient de s’achever. Dans ce pays foncièrement démocratique, « si le candidat du Front socialo-communiste Salvador Allende, ami intime de Fidel Castro, était sorti vainqueur, le Chili serait peut-être devenu un second Cuba et, par osmose, toute l’Amérique latine risquait d’être influencée [1]. »
5 mars 2013
Murió.
Il est mort, parti à jamais.
El comandante...
Chávez Hugo Rafel Chávez Frías, président de la République bolivarienne du Venezuela.
Murio el comandante, coño !
A 58 ans.