RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Ce devait être une fin de semaine tranquille, de fraternité et de solidarité

Ce devait être une fin de semaine tranquille, de fraternité et de solidarité ().

Pierrette devait aller participer à une collecte au profit de l’association « France-Alzheimer » et moi à une journée d’information sur la retraite organisée par la CARSAT.

Le soir du premier jour de collecte, en s’arrêtant sur le parking d’une grande surface pour discuter avec une seconde équipe de bénévoles qui eux aussi collectaient, Pierrette s’est fait voler dans sa voiture son sac - soit son propre argent liquide ainsi que tous ses papiers - et son smartphone.

La cata, la totale ! La consternation, le goût très amer dans la bouche… Ce geste, ce don d’une journée au profit de gens malades, et cet autre, brutal et violent, de gens sans foi ni valeurs, qui vient vous faire douter de votre engagement dans la société, de votre idéal de construire un monde meilleur… Construire, bénévolement, pendant que d’autres, « à la base », détruisent, impunément…

Douleur aussi de l’intrusion et du viol que constituent le vol de données personnelles : agenda avec nombreuses programmations sur plusieurs semaines, carnet d’adresses

Argent et temps à trouver pour effectuer le blocage des comptes auprès des banques, démarche auprès des administrations pour faire refaire les papiers volés, dépôt de plainte auprès des services de police qui semblent, hélas, habitués à ces situations…

Ces jours-ci, justement, le débat sur France-Inter portait sur l’incarcération, le milieu pénitentiaire… Au grand dam du journaliste de la radio qui l’interrogeait ; un ancien haut responsable de cette administration abandonnait pour une fois la langue de bois pour dire la triste, très triste réalité des conditions de détention.

La prison pour les voleurs des affaires de Pierrette ? La privation de liberté suffira-t-elle, à elle seule, à ramener les délinquants dans le « droit chemin » ?

Et que se passera-t-il pour eux à leur sortie de prison, si jamais ils y vont ?

Les conditions sociales qui ont pu les amener à vivre illégalement auront-elles changé ? Des possibilités de mener, vraiment, une vie honnête leur seront-elles jamais offertes afin d’éviter la récidive ? (suivi social, formation, emploi …) ?

De mon côté, j’ai donc assisté à cette journée d’information sur le bien vieillir organisée par la CARSAT (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail, ex CRAM ou Caisse régionale d’assurance maladie), pendant laquelle nous ont été donnés maints conseils en ce domaine.

Destinée aux jeunes ou futurs retraités, la Caisse, qui doit avoir les fichiers, avaient envoyé entre 300 et 400 invitations à cette journée.

9 personnes se sont présentées...

Ce même jour, le matin à la radio, les services de Madame Marisol Touraine faisaient savoir (à quelques mois des prochaines échéances électorales) qu’en 2017 le trou de la Sécurité Sociale serait comblé.

Madame la Ministre, arrêtez de vous donner tant de mal : vous pouvez fermer la sécurité sociale. Les activités qu’elle propose n’intéressent plus les salariés !

Comme disait un vieux militant : les acquis sociaux, c’est l’inverse de la pile Wonder : ils ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas !

Jean Marga

24-25/09/2016

URL de cet article 30932
   
L’horreur impériale. Les États-Unis et l’hégémonie mondiale
Michael PARENTI
Enfin traduit en français. Notes de lecture, par Patrick Gillard. La critique de l’impérialisme made in USA La critique de l’impérialisme américain a le vent en poupe, notamment en Europe. Pour preuve, il suffit d’ouvrir Le Monde diplomatique de novembre 2004. Sans même évoquer les résultats des élections américaines, dont les analyses paraîtront en décembre, le mensuel de référence francophone en matière d’actualité internationale ne consacre pas moins de deux articles à cette (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Certains n’aiment pas la vérité. Pour tous les autres, il y a Wikileaks.

Julian Assange

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.