RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

« La mort est tombée du ciel » (Rebelion)

En plus d’être showman, joueur de baseball, père et époux exemplaires, chanteur, basketteur, nouveau prix Nobel de la Paix... voilà qu’Obama se révèle être aussi poète, mais pas n’importe quel poète. C’est la seule façon de comprendre pourquoi, 71 ans après qu’un B-29 ait largué sa « Little Boy » sur Hiroshima et provoqué des centaines de milliers de morts qui n’en finissent toujours pas de se compter, un président des États-Unis se pointe pour la première fois dans cette ville japonaise pour réconforter la mémoire du pays et qu’il ne trouve rien de plus raffiné que de citer ce vers qui sert de titre à ce billet. « La mort est tombée du ciel »... comme si le ciel était responsable, comme s’il s’agissait d’une fatale infortune, d’un faux pas de la mort tout là-haut, d’un divin dessein. Et enfin il conclut son poème en précisant : « ... et l’Histoire s’en est trouvée changée » ou, ce qui revient au même, à quelque chose malheur est bon.

Alors qu’il a été tellement écrit sur ce sujet, qui penserait que les milliers de victimes des attentats contre les deux Tours Jumelles de ce 11 septembre, pourraient encore s’entendre dire que la mort leur est venue du ciel... pour changer l’Histoire.

Je suis presque tenté de devenir croyant et même si c’est bien tard, d’adresser mes prières pour que le Ciel continue de faire pleuvoir, comme manne céleste, des bénédictions sur tant de cynisme.

(Euskal presoak-Euskal herrira)

Koldo Campos Sagaseta

Cronopiando
“La muerte cayó del cielo”

Traduit par Manuel Colinas

»» http://www.rebelion.org/noticia.php?id=212816
URL de cet article 30448
   
La Désobéissance éthique, par Élisabeth Weissman
Bernard GENSANE
Le livre d’Élisabeth Weissman fait partie de ces ouvrages dont on redoute de poursuivre la lecture : chaque page annonce une horreur, une bonne raison de désespérer, même si, de ci delà , l’auteur nous concède une ou deux flammèches d’espoir. Un livre de plus qui nous explique magistralement, avec rigueur et humanité, pourquoi et comment la classe dominante française met à mort l’État, les valeurs républicaines, la citoyenneté, la solidarité, la société au sens classique du terme. (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Il semblerait que la nature de l’ultime révolution à laquelle nous avons à faire face est précisément celle-ci : nous sommes en train de développer toute une série de techniques qui permettront aux oligarchies aux commandes - qui ont toujours existé et qui probablement existeront toujours - d’amener les gens à aimer leur servitude.

Aldous Huxley

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.