Qui aurait pu prédire à Javier Solana, quand il manifestait son idéal pacifiste sur les campus universitaires, avec sa longue écharpe rouge flottant au vent, sa barbe de contestataire et sa tenue soixante-huitarde composée de l’inévitable veste en velours côtelé avec garnitures en cuir aux coudes et son jean préalablement bien délavé, qu’après avoir été appelé Magne IV il serait également honoré au nom de Charles Quint ?