RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La transition aux États-Unis (Rebelion)

Des fois que ces latrines de la communication oublieraient d’en parler, ce qui ne saurait rater, je vous ferai remarquer que c’est Cuba qui peut aider les États-Unis à mener à bien leur transition démocratique pour qu’enfin ils cessent d’être ce pays qui accumule la dette publique la plus monstrueuse, qui gaspille à lui seul la moitié des ressources de toute notre planète, qui consomme la plus grande quantité de drogues et qui viole le plus les Droits de l’Homme tout en multipliant le nombre de ses indigents et analphabètes et en privant de toute assurance maladie plus de cinquante millions de ses citoyens.

Les États-Unis c’est ce pays qui a mené le plus grand nombre de guerres et qui a mis fin au plus grand nombre de paix, qui possède le plus grand nombre de bases militaires disséminées partout dans le monde, qui a fomenté le plus grand nombre de Coups d’État et qui a renversé le plus grand nombre de gouvernements démocratiquement élus. C’est ce pays-là qu’il faut aider à faire en sorte que les candidats aux élections présidentielles ne soient pas élus par le capital qui s’affiche derrière les vitrines de la Vº Avenue, à Beverly Hills ou bien le dans le cirque électoral et pour que ses citoyens, en plus de voter, aient enfin la liberté de choisir.

C’est cette nation qu’il faut aider parce qu’il est intolérable qu’existent des camps de concentration, dont Guantánamo n’est que le plus connu, qu’existent des prisons secrètes, parce que sont un scandale absolu ces murs gigantesques et honteux avec lesquels on veut isoler ses voisins, parce qu’il est inadmissible que les opposants soient mis en prison dans le monde entier, que ses militaires soient les seuls dispensés de répondre de leurs actes devant les tribunaux internationaux parce que considérés au-dessus de toute loi, tout comme est inadmissible que, son président ayant été assassiné à la suite d’un tordu Coup d’État, son peuple doive attendre 66 années pour que la Justice lui dise la vérité. Et il est tout aussi inacceptable que reste impuni le crime de ses cinq Présidents chaque fois assassinés, à en croire d’obscurs dossiers, par des individus perturbés ayant agi seuls et pour le compte de personne. Et c’est d’un cynisme insupportable qu’en Virginie, au siège de la Central Intelligence Agency (CIA), le visiteur soit accueilli par la biblique sentence « Et la vérité vous rendra libre  » alors que sont mis en prison, à l’écart ou en exil ceux-là mêmes de ses concitoyens qui ont précisément osé dire la vérité.

Si quelqu’un doit changer c’est ce « Nord guerrier et brutal » dont parlait José Martí et qui, comme l’a si justement rappelé Hugo Chávez, sent toujours le soufre, ce Nord qui brandit la violence en guise de conduite, inflige la torture en guise de thérapie, pratique le crime en guise de métier et la guerre en guise de négoce et pour lequel on trouve toujours un Nobel de la Paix.

Koldo Campos Sagaseta

Source : Cronopiando - La transición en EEUU

traduit par Manuel Colinas Balbona

»» http://www.rebelion.org/noticia.php...
URL de cet article 30138
   
Même Thème
L’Etat voyou
William BLUM
Quatrième de couverture « Si j’étais président, j’arrêterais en quelques jours les attaques terroristes contre les États-Unis. Définitivement. D’abord, je présenterais mes excuses à toutes les veuves, aux orphelins, aux personnes torturées, à celles tombées dans la misère, aux millions d’autres victimes de l’impérialisme américain. Ensuite, j’annoncerais aux quatre coins du monde que les interventions américaines dans le monde sont définitivement terminées, et j’informerais Israël (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Si les gens devaient découvrir ce que nous avons fait, nous serions pourchassés dans les rues et lynchés"

Président George H.W. Bush (père)
cité par Sarah McClendon (reporter à la Maison Blanche) dans sa lettre d’infos datée de Juin 1992.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.