« À ce moment précis [août 1945], le Japon cherchait le moyen de capituler en sauvant un peu la face. (…) Il n’était pas nécessaire de frapper avec cette chose horrible » Eisenhower « Les Japonais étaient déjà vaincus et prêts à se rendre. (…) L’utilisation à Hiroshima et à Nagasaki de cette arme barbare ne nous a pas aidés à remporter la guerre. (…) En étant le premier pays à utiliser la bombe atomique, nous avons adopté (…) la règle éthique des barbares » Amiral Leahy, chef d’État-Major particulier des présidents Roosevelt puis Truman
Camus a été le seul intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la bombe atomique au lendemain du bombardement d'Hiroshima dans son célèbre éditorial de "Combat". Alors que l'ONU vient d'adopter un traité interdisant les armes nucléaires (boycotté par la France, la Corée du Nord, Israël etc ...) et alors que guerres et conflits ensanglantent la planète, son message est plus que jamais d'actualité.
Hiroshima a changé le monde, mais n’a pas mis fin à la Seconde Guerre mondiale ; c’est l’entrée en guerre de l’Union soviétique qui l’a fait.
Plus que jamais, l’exterminisme est le stade suprême de l’impérialisme, par Georges Gastaud, auteur de « Marxisme et universalisme », Editions Delga, 2015
L’État que Martin Luther King décrivait comme « le plus grand avocat de la violence dans le monde » continue de remplacer la diplomatie par la force en s’accrochant à la conviction que la puissance produit le droit.