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Obama au G20 : faites ce que je dis et non ce que je fais

Lors de sa conférence de presse à l’issue du sommet du G20 qui s’est tenu à Brisbane en Australie, le président étasunien Barack Obama a, en faisant clairement allusion à la Russie, exhorté la communauté internationale à se montrer « très ferme » sur le besoin de faire respecter les principes fondamentaux qui régissent les relations internationales. L’un de ces principes étant selon lui « qu’on ne peut envahir d’autres pays ou financer des mandataires et les soutenir d’une manière qui désintègre un pays ayant des élections démocratiques ». Ce dont justement la Russie est accusée de faire en Ukraine par les Etats-Unis et les pays de l’Union européenne.

Mais dans ce même pays, l’Ukraine, n’ont-ils pas eux aussi piétiné ce principe en accordant plus que du soutien politique et médiatique aux manifestants de Kiev déterminés à chasser par la violence de la rue le régime pro-russe de l’époque ? C’est un secret de polichinelle que la « révolution » de la place Maidan à Kiev a été téléguidée, attisée et même financée conjointement par les Etats-Unis et l’Union européenne suite au refus de l’ex-président ukrainien Viktor Inaoukovich de signer le projet d’accord d’association entre son pays et l’Union européenne. Il y a donc du cynisme pur de leur part à faire comme si seule la Russie serait coupable de transgression des principes fondamentaux régissant les relations internationales.

Obama et les Etats-Unis sont les moins qualifiés à en appeler à la communauté internationale contre les agissements qu’ils prêtent à la Russie dans le conflit ukrainien. Dans ce conflit, mais dans tous les autres aussi où elle est intervenue, les États-Unis ont allègrement piétiné ces principes les considérant comme nuls et non avenus car contrecarrant leurs intérêts nationaux. De l’Afghanistan à la « révolution » de la place Maidan en passant par l’Irak, la Libye et la Syrie pour ne citer que les plus sanglants conflits dont lesquels elle a été partie prenante et pour tout dire les a ouverts, les États-Unis ont ignoré cette communauté internationale qu’ils veulent dresser contre la Russie. Pas dupe, celle-ci se refuse à l’embrigadement dans un front anti-russe que Washington tente de constituer en prenant prétexte du conflit ukrainien.

La preuve en est l’échec qu’Obama et ses alliés occidentaux ont essuyé à Brisbane au sommet du G20 où ils ont tenté d’obtenir des autres participants la condamnation de la Russie sur sa position dans le conflit ukrainien. A l’occasion de ce sommet, les médias occidentaux ont été prolixes et insistants sur le prétendu isolement dans lequel Poutine se serait retrouvé enfermé. Ils n’ont cependant nullement relevé que le communiqué final du sommet n’a aucunement évoqué le conflit ukrainien et encore moins fait état d’une condamnation de l’attitude russe dans ce conflit.

Dans ses démêlés avec l’Occident, la Russie, dont par ailleurs l’on ne partage pas certaines des positions au plan international, a le mérite de prôner la résistance contre l’arrogant hégémonisme que cette partie du monde exerce sur la planète et qu’elle cherche à faire durer en refusant aux autres le droit d’exiger un autre ordre mondial que celui qu’elle veut leur imposer alors que manifestement sa puissance et son influence dans le monde sont en franche régression.

Kharroubi Habib

»» http://www.lequotidien-oran.com/
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La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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"J’ai déjà parlé des tueries aux points de contrôle. Dans un incident, après qu’une voiture ait été criblé de balles et examinée, selon ces rapports militaires américains internes, l’homme tué était un médecin qui emmenait une femme enceinte à l’hôpital."

Julian Assange - Wikileaks
interviewé sur Democracy Now, donnant un exemple des crimes commis en Irak et révélés par Wikileaks

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