Il y a quelques jours, on apprenait la fantastique victoire de Denis Robert face à Clearstream, sans bien sûr que cette nouvelle ne fasse la une dans nos journaux télévisés traditionnels…Enfin rien d’étonnant. Et puis aujourd’hui, monsieur Christian Noyer, président de la banque de France, explique dans "lemonde.fr" à l’occasion du G20 (qui se tient ces vendredi et samedi) qu’une taxe sur les transactions financières n’est pas envisageable actuellement, car tous se précipiteraient alors illico vers les paradis fiscaux.
Comment ne pas faire la relation entre ces deux évènements, qui expliquent pourquoi les émeutes de la faim et la misère augmentent en proportion de l’augmentation des bénéfices bancaires ? Et comment ne pas faire le lien entre les révolutions du Proche et du Moyen-Orient et les débats actuels sur l’Islam en Europe ?
Réflexions du compañero Fidel
Voilà ce qu’a été la réunion du G-20 qui a commencé hier à Séoul, capitale de Corée du Sud.
Qu’est-ce que le G-20 ? se demanderont bien des lecteurs saturés d’acronymes. Une invention de plus du puissant Empire et de ses alliés les plus riches qui avaient déjà créé le G-7, à savoir les USA, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Canada. Quand ils décidèrent d’admettre la Russie, le club fut rebaptisée le G-8. Plus tard, ils y firent entrer cinq pays émergents importants : la Chine, l’Inde, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud.
Les 11 et 12 novembre a eu lieu la réunion du G20 institué en 2008 suite à la faillite de banques américaines dont la fameuse Lehmann Brothers. Cette nouvelle réunion s’est achevée sur un consensus mou ; chacun est d’accord sur le bout des lèvres avec naturellement beaucoup de non-dits. « Entre-temps, écrit Julie de la Brosse, quatre G20 se sont tenus pour changer les règles de l’économie mondiale. Avec un succès mitigé...