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Thème : G20

Obama au G20 : faites ce que je dis et non ce que je fais

Kharroubi HABIB
Lors de sa conférence de presse à l'issue du sommet du G20 qui s'est tenu à Brisbane en Australie, le président étasunien Barack Obama a, en faisant clairement allusion à la Russie, exhorté la communauté internationale à se montrer « très ferme » sur le besoin de faire respecter les principes fondamentaux qui régissent les relations internationales. L'un de ces principes étant selon lui « qu'on ne peut envahir d'autres pays ou financer des mandataires et les soutenir d'une manière qui désintègre un pays ayant des élections démocratiques ». Ce dont justement la Russie est accusée de faire en Ukraine par les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne. Mais dans ce même pays, l'Ukraine, n'ont-ils pas eux aussi piétiné ce principe en accordant plus que du soutien politique et médiatique aux manifestants de Kiev déterminés à chasser par la violence de la rue le régime pro-russe de l'époque ? C'est un secret de polichinelle que la « révolution » de la place Maidan à Kiev a été (…) Lire la suite »

La réunion du G-20

Fidel CASTRO
C'EST demain que débute la réunion du G-20, des pays les plus développés et les plus riches de la planète : les États-Unis, le Canada, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et l'Union européenne comme organisation à part qui a le droit d'y participer, autrement dit les bastions fondamentaux de l'OTAN, plus leurs alliés : le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Turquie, à son double titre de pays en développement et de membre de l'OTAN, et l'Arabie saoudite - un gigantesque dépôt de pétrole léger aux mains des transnationales d'Occident qui en tirent 9,4 millions de baril par jour, dont la valeur aux cours actuels est d'un milliard de dollars - d'un côté de la table, et de l'autre côté un groupe de pays au poids économique et politique croissant qui sont en train de devenir, de fait, compte tenu du nombre de leurs habitants et de leurs ressources naturelles, une expression des intérêts de la majorité de notre monde victime et pillé : la République populaire de (…) Lire la suite »

de Denis Robert au G20

Caleb IRRI

Il y a quelques jours, on apprenait la fantastique victoire de Denis Robert face à Clearstream, sans bien sûr que cette nouvelle ne fasse la une dans nos journaux télévisés traditionnels…Enfin rien d’étonnant. Et puis aujourd’hui, monsieur Christian Noyer, président de la banque de France, explique dans "lemonde.fr" à l’occasion du G20 (qui se tient ces vendredi et samedi) qu’une taxe sur les transactions financières n’est pas envisageable actuellement, car tous se précipiteraient alors illico vers les paradis fiscaux.

Comment ne pas faire la relation entre ces deux évènements, qui expliquent pourquoi les émeutes de la faim et la misère augmentent en proportion de l’augmentation des bénéfices bancaires ? Et comment ne pas faire le lien entre les révolutions du Proche et du Moyen-Orient et les débats actuels sur l’Islam en Europe ?

Car Denis Robert l'avait pourtant bien expliqué : si nous voulons faire cesser tout cela, il n'y a qu'à regarder à l'intérieur de ces chambres de compensation, pour que les paradis fiscaux tombent d'eux-mêmes, ou réciproquement. Nous y trouverions à la fois les trafics de drogues, d'armes et d'êtres humains, nous y verrions transiter les commissions occultes et les milliards volés par les dictateurs, nous stopperions d'un seul coup l'augmentation de la misère, les injustices sociales, et aussi les guerres. Mais tout ceci n'arrivera pas. Car ce n'est pas la révolution ni même l'anarchie qui s'ensuivraient, mais un tel chaos que c'est le monde entier qui se verrait transformé. Et tout cela sans compter que c'est ceux-là mêmes qui ont le pouvoir de changer les choses qui ont le moins d'intérêts à ce changement : on s'apercevrait alors de la corruption de la plupart de nos « élites » Et puis surtout, comment croire qu'il en puisse être autrement, à partir du moment où nous (…) Lire la suite »
Le G20 (théories et résultats) expliqué par un pédagogue.

G20 : Un énorme panier de crabes.

Fidel CASTRO

Réflexions du compañero Fidel

Voilà ce qu’a été la réunion du G-20 qui a commencé hier à Séoul, capitale de Corée du Sud.

Qu’est-ce que le G-20 ? se demanderont bien des lecteurs saturés d’acronymes. Une invention de plus du puissant Empire et de ses alliés les plus riches qui avaient déjà créé le G-7, à savoir les USA, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Canada. Quand ils décidèrent d’admettre la Russie, le club fut rebaptisée le G-8. Plus tard, ils y firent entrer cinq pays émergents importants : la Chine, l’Inde, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud.

S'adjoignirent ensuite plusieurs pays de l'OCDE (un autre sigle qui renvoie à l'Organisation de coopération et de développement économiques) : l'Australie, la République de Corée et la Turquie. Puis l'Arabie saoudite, l'Argentine et l'Indonésie, soit un total de dix-neuf. Le vingtième membre est rien moins que l'Union européenne. L'Espagne, elle, arbore depuis 2010 le singulier statut d'« invitée permanente ». Une autre réunion internationale de haut niveau se déroule presque simultanément au Japon : celle de l'APEC, autrement dit le Forum de coopération économique Asie-Pacifique, qui concerne des pays tous baignés par les eaux de l'océan Pacifique et ayant d'importants échanges commerciaux. Si le lecteur a la patience d'ajouter, donc, au groupe antérieurla Malaisie, Brunei, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Hong-Kong, Taipei, la Papouasie-Nouvelle Guinée, le Chili, le Pérou et le Vietnam, il disposera de la totalité du puzzle. S'il lui faut une (…) Lire la suite »
Les guerres des monnaies se sont succédé dans l’Histoire, dès l’Antiquité

ECHEC EN DEMI-TEINTE DU G20

Chems Eddine CHITOUR

Les 11 et 12 novembre a eu lieu la réunion du G20 institué en 2008 suite à la faillite de banques américaines dont la fameuse Lehmann Brothers. Cette nouvelle réunion s’est achevée sur un consensus mou ; chacun est d’accord sur le bout des lèvres avec naturellement beaucoup de non-dits. « Entre-temps, écrit Julie de la Brosse, quatre G20 se sont tenus pour changer les règles de l’économie mondiale. Avec un succès mitigé...

« Le dollar est notre monnaie et votre problème. » (John Connally s'adressant aux Européens en 1973). Pour limiter la spéculation sur les changes ou les matières premières, certains Etats ont aussi relancé l'idée d'une taxe sur les transactions financières. Mais ils se sont heurtés aux mêmes difficultés : celles de parvenir à un consensus global, sans lequel le système mis en place est inefficace. Autre sujet se heurtant aux égos nationaux des géants du G20, la guerre des monnaies qui concentre actuellement toutes les inquiétudes. Aujourd'hui, de nombreux économistes mettent en garde les grandes puissances du G20 contre la renaissance du protectionnisme (746 mesures qui nuisent aux échanges internationaux auraient été prises depuis le premier G20 selon les économistes de Global Trade Alert). »(1) Les Américains à la peine Pascal Riché nous explique brièvement les enjeux du sommet de Séoul : « Depuis quelques jours, on ne parle que de cette « guerre des monnaies » dont le (…) Lire la suite »

Le G8 et la gouvernance planétaire : Le Yalta des ressources des pauvres

Chems Eddine CHITOUR
« Si tu ne peux pas distribuer de la nourriture, distribue au moins des bonnes paroles » Proverbe africain Ce proverbe s'applique comme un gant à la méthode du G8 en face de l'Afrique. En effet, les pays les plus industrialisés du Monde, le G8, se sont d'abord retrouvés seuls au Sommet du Canada, ensuite ils ont élargi le sommet au G20 et ils ont accordé quelques instants aux pays africains qu'ils encouragent à persévérer dans les réformes, c'est-à -dire une ouverture débridée de leurs marchés, distribuant ça et là des satisfecits et « des promesses qui n'engagent - comme le dit si bien l'ancien président français Jacques Chirac - que ceux qui y croient ». Promesses qui ne nourrissent pas le milliard d'hommes qui vit au-dessous du seuil de pauvreté. De quoi ont - ils parlé ? Est-ce du malheur des déshérités ? Des changements climatiques et des réfugiés économiques et climatiques ? Est-ce qu'ils ont parlé de la dénucléarisation du Monde ? Non ! ils ont parlé de la façon de (…) Lire la suite »

Le G20, un popcorn qui coûte cher !

Serge CHARBONNEAU
Imaginez, TROIS jours, un MILLIARD ! Eh oui !, MILLE MILLIONS pour trois petites journées… pour 72 heures. Ca nous revient à presque 14 millions par heure (précisément : 13 888 888.89 $ de l'heure). C'est 231 481.48 $ de la minute et on peut même le calculer à la seconde, ça revient à 3 858.02 $ pour une petite seconde ! Vous rendez-vous compte, presque QUATRE mille dollars (4 000 $) par seconde pour assurer la sécurité de ces "bien-aimés" (sic). Précisément, à l'heure actuelle, on dit que pour les G8 et G20, la facture s'élève à plus de 1,1 milliard. [1] Pour notre courageux et juste Premier Sinistre, Stephen Harper, 1 milliard pour la sécurité au G20 et au G8 c'est une dépense « indispensable » ! [2] En comparaison… En mars 2010, au Sommet du Millénaire de Montréal, le communiqué de Presse disait : « 1,4 milliard de personnes vivent avec un revenu inférieur à 1,25 dollar par jour. » Et on ajoutait : « Cette statistique fait peur, mais c'est une réalité. » [3] Toujours (…) Lire la suite »

G20 : Grand branle-bas de combat

Serge CHARBONNEAU
Le G20 c'est du sérieux. Branle-bas de combat pour sauver… Pour sauver Haïti ? le Chili ? La Palestine ? L'Afrique ? Les sans-abris ? Les sans eau potable ? Les sans nourriture ? NON, c'est pour sauver l'euro et le "marché". Tout est mis en branle pour sauver… LE MARCHE ! L'important G-20 est en ébullition pour sauver LE MARCHÉ. Barack Obama prend des airs sérieux en pensant au sérieux G-20, l'heure est grave mes amis, LE MARCHÉ ! « G20 Harper mise sur l'assainissement des finances publiques » http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/05/17/002-harper-fiscalite.shtml C'est le grand branle-bas comme s'il s'agissait de vie et de mort. Même dans le pire moment pour Haïti, je crois que M. Harper n'a pas été aussi sérieux et aussi déterminé à "sauver" la situation. Même pour le désastre du Chili, jamais M. Harper n'a paru aussi décidé à "aider". On sent que l'économie, c'est du sérieux. Que des Africains meurent de soif quotidiennement, c'est "naturel" mais (…) Lire la suite »

Le G Vain : Un nouveau coup d’épée dans l’eau

Chems Eddine CHITOUR
« La maison brûle et on regarde ailleurs » Jacques Chirac Le 24 et le 25 septembre s'est déroulé à Pittsburg le sommet du G20. Dans la déclaration finale on lit : « Les pays du G20 se félicitent d'avoir bien répondu à la crise et annoncent une nouvelle étape de la gouvernance économique et financière mondiale. Ils souhaitent que le G20 remplace à l'avenir le G8 en tant que principal forum de la coopération économique internationale. Les pays du G20 veulent aussi « rééquilibrer la croissance » de l'économie mondiale. En clair, il s'agit de réduire le poids du consommateur américain dans l'économie mondiale au profit de son homologue chinois ou indien. Le G20 s'engage également à « mettre en place un système financier international plus solide, pour réduire les déséquilibres de développement ». Le G20 va imposer aux banques des normes plus élevées sur leurs fonds propres assurant leurs activités. Voilà pour les manants que nous sommes, ce que nous devons savoir. Le G20 nous (…) Lire la suite »

Le G20, ça ne change pas le monde, mais avec un "popcorn" on aime bien !

Serge CHARBONNEAU
Grand titre ce matin : « Sommet du G-20 : Accord en vue » [1] WoW ! Une entente… imaginez… le monde va changer ! (Ceci s'appelle de l'ironie) Rappelons-nous le 2 avril 2009 (il y a quelques mois) à Londres. Vous savez, la période où l'expression « bras de fer » était le gros vendeur ! Vous savez, ces expressions canons lancées généralement par le leader de l'aiguillage de l'opinion mondial, AFP et repris à l'unisson par leurs fidèles et dociles abonnés. « Bras de fer » au G20 sur la réforme du FMI (La Depeche) Le « bras de fer » continue au G20 (Liberation) …mettre fin au « bras de fer » de l'entreprise contre l'État (WebManagerCenter) Un « bras de fer » de "gladiateurs" qui risque, à nouveau, de noyer les intérêts du continent africain (All Africa) Et le fameux « bras de fer » run again … enjeu d'un véritable bras de fer entre pays riches et émergents. (France24) Outre ces formules reprises pour s'imprégner à fond dans notre imaginaire collectif, parlons un peu des (…) Lire la suite »