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À propos d’Amina, la Femen tunisienne : quand Wikipédia est pris en flagrant délit d’intox !

Sur la page en arabe suivante de Wikipédia :

http://ar.wikipedia.org/wiki/%D8%A3%D9%85%D9%8A%D9%86%D8%A9_%D8%AA%D8%A7%D9%8A%D9%84%D8%B1

on lit :

وذهبت في 19 مايو 2013 إلى مدينة القيروان للاحتجاج على اجتماع لأنصار الشريعة هناك[10] والذي منعته وزارة الداخلية. وقد دخلت لجامع عقبة بن نافع في القيروان وكتبت شعار منظمة فيمن على إحدى جدرانه وأوقفتها وزارة الداخلية[11] بعد استشارة النيابة العمومية

dont la traduction est :

« Elle [Amina] s’est rendue le 19 mai 2013 à la ville de Kairouan pour protester contre le Congrès [annuel] d’Ansâr ach-charî’a [1] qui y était prévu et qui a été finalement interdit par le Ministère de l’Intérieur [2]. Elle s’est introduite dans la Mosquée Oqba Ibn Nâfi’ [3] de Kairouan [3], et a écrit le slogan de l’organisation FEMEN sur l’un de ses murs. Le Ministère de l’Intérieur l’a alors arrêtée après avoir consulté le Parquet ».

[1] Mouvement salafiste djihadiste.

[2] Ce congrès a été autorisé l’année dernière par les islamistes déjà au pouvoir et y ont même délégué certains de leurs hauts responsables dont des constituants. Ci-dessous une vidéo terrifiante se rapportant à sa session 2012, qui a eu lieu dans le voisinage immédiat de la Mosquée Oqba Ibn Nâfi’ [3] de Kairouan [3], vidéo où l’on aperçoit des salafistes et leur lugubre drapeau noir perchés en haut de l’enceinte de ladite Mosquée :

http://www.youtube.com/watch?v=49hsA5EzFX8

[3] Oqba Ibn Nâfi’ est le conquérant musulman de l’Ifriqya (nom arabe d’une région étendue contenant la Tunisie d’aujourd’hui et qui a donné le mot « Afrique ») et son premier gouverneur et fondateur de la ville de Kairouan. La mosquée qui porte son nom est le premier sanctuaire de l’Occident musulman, et la ville de Kairouan est considérée comme la quatrième ville sainte de l’Islam.

Ce qui est rapporté ici par Wikipédia est de la pure intox, comme le prouve l’image contenue dans le lien suivant où l’on voit Amina terminant son ouvrage en pleine nature, en dehors de la Grande Mosquée de Kairouan (Mosquée Oqba Ibn Nâfi’) :

http://astrolabetv.com/fr/amina-femen-accusee-de-profanation-de-cimetieres-et-de-port-darme-blanche/

Wikipédia serait-il infecté par les islamistes ?

Pour en savoir plus ou pour se tenir informé de l’actualité du Combat d’Amina, le lecteur est prié de se reporter aux deux articles suivants et leurs commentaires :

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/pour-soutenir-amina-la-premiere-138852

http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/300513/soutenons-la-femen-tunisienne-amina

Salah HORCHANI

URL de cet article 21534
   
Palestine, photographies de Rogério Ferrari
Préface, Dominique Vidal - Texte, Leïla Khaled Rogério Ferrari n’est pas un reporter-photographe. Il ne scrute pas, ne témoigne pas, n’écrit pas d’images. Il s’emploie à rendre au plus grand nombre ce qu’il a reçu en partage : l’humanité tenace de celles et ceux à qui elle est déniée. Existences-Résistances est un alcool fort, dont l’alambic n’a pas de secret ; il lui a suffit de vivre avec celles et ceux qui en composent le bouquet. Au bout de ces images, point d’ivresse. Mais un (…)
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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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