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Thème : Femen

FEMEN ou l’art de se mettre au service de l’impérialisme

Capitaine Martin

Le groupe d’origine ukrainienne Femen, présenté en Occident comme un groupe féministe à l’avant-garde de la lutte contre le patriarcat et le fascisme, a pris ces derniers mois une part active dans le mouvement ayant servi à renverser le gouvernement de l’ex président ukrainien Viktor Ianoukovytch, qui a cédé la place au gouvernement fascisant actuel issu des violences de la place Maïdan.

Afin de leur assurer une certaine médiatisation, les Femen se revendiquent du sextrémisme, féminisme radical qui se veut selon Inna Chevchtchenko, une des cofondatrices du mouvement, « un nouveau type d’activisme féminin qui est certes agressif mais encore non-violent, provocateur mais délivrant un message clair ». Les Femen sont devenues internationalement connues pour avoir organisé des actions volontairement provocatrices. Le 12 février 2013, les Femen se sont ainsi exhibé seins nus dans Notre-Dame de Paris pour fêter à leur manière la démission du pape Benoît XVI. Le 3 avril de la même année, trois membres du mouvement féministe ont brûlé un drapeau dit « salafiste » (en fait, un drapeau noir barré de la profession de foi des musulmans) devant la Grande Mosquée de Paris, en exhibant sur leur torse dénudé l’inscription : « Les femmes arabes contre les islamistes », « Liberté pour les femmes », et « Merde à vos morales ». Les Femen entendaient dénoncer l’Islam intégriste. (…) Lire la suite »

L’histoire cachée des FEMEN

Olivier Pechter

Cette enquête, qui aurait pu s’appeler "le poids des mots, le choc des photos" raconte l’histoire des FEMEN à la lumière de leurs alliances politiques et de leurs nombreux dérapages, souvent passés sous silence. Une gageure.

Communistes et rouge-bruns, les premiers alliés. Cette première partie est consacrée à FEMEN…avant FEMEN. Les politologues ukrainiens considèrent unanimement FEMEN comme un projet "politico-commercial" et ne se sont jamais véritablement penchés sur le sujet. A force d’incohérences, le mouvement "caméléon" a lassé leur pays, avant d’être fatalement discrédité. En France, il a su rebondir, bénéficiant de soutiens jusqu’au Parti de gauche. De leur côté, les médias nous ont inondés du story-telling "femeniste". Jusqu’à ce qu’éclate le scandale de la Biennale de Venise, qui révéla la personnalité machiste de Viktor Sviatski, qui a longtemps dirigé FEMEN au côté d’Anna Hutsol. L’image du mouvement s’est brouillée. Son étoile a pâli. Un contre-récit s’imposait. Les photos exclusives que je révèle rendent le propos difficilement contestable : Né dans le creuset communiste et antifasciste ukrainien, FEMEN ne s’en est pas moins associé, de façon répétée, à des mouvements (…) Lire la suite »
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À propos d’Amina, la Femen tunisienne : quand Wikipédia est pris en flagrant délit d’intox !

Salah HORCHANI
Sur la page en arabe suivante de Wikipédia : http://ar.wikipedia.org/wiki/%D8%A3%D9%85%D9%8A%D9%86%D8%A9_%D8%AA%D8%A7%D9%8A%D9%84%D8%B1 on lit : وذهبت في 19 مايو 2013 إلى مدينة القيروان للاحتجاج على اجتماع لأنصار الشريعة هناك[10] والذي منعته وزارة الداخلية. وقد دخلت لجامع عقبة بن نافع في القيروان وكتبت شعار منظمة فيمن على إحدى جدرانه وأوقفتها وزارة الداخلية[11] بعد استشارة النيابة العمومية dont la traduction est : « Elle [Amina] s’est rendue le 19 mai 2013 à la ville de Kairouan pour protester contre le Congrès [annuel] d’Ansâr ach-charî’a [1] qui y était prévu et qui a été finalement interdit par le Ministère de l’Intérieur [2]. Elle s’est introduite dans la Mosquée Oqba Ibn Nâfi’ [3] de Kairouan [3], et a écrit le slogan de l’organisation FEMEN sur l’un de ses murs. Le Ministère de l’Intérieur l’a alors arrêtée après avoir consulté le Parquet ». [1] Mouvement salafiste djihadiste. [2] Ce congrès a été autorisé l’année dernière par les islamistes déjà au pouvoir et y (…) Lire la suite »
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