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Ils ont raison de craindre Julián Conrado, c’est un Homme armé avec une chanson

Il s’est passé 70 jours depuis la séquestration et l’emprisonnement au Venezuela du chanteur du peuple colombien Julián Conrado.

Ces long jours d’emprisonnement du camarade, l’ont été avec l’angoisse et l’incertitude pour ne pas savoir sa localisation (depuis que nous avons appris qu’il fut séquestré dans l’état de Barinas), le Golgotha qu’a signifié d’avoir accès à lui, depuis qu’a a appris qu’il était retenu au siège du DIM à Los Cortijos.

Sans compter les va et vient journaliers dans la lutte inlassable pour que soient respecté les droits fondamentaux : qu’il puisse avoir accès à sa famille, qu’il reçoit l’attention médicale requise et qu’il puisse recevoir l’assistance des avocats qui sont aux ordres de sa défense depuis le moment même de la séquestration.

Nous parlons d’un militant de la lutte révolutionnaire de Colombie, maintenant démobilisé et malade qui vint au Venezuela cherchant un asile et l’appui de notre Révolution, avec le mauvais sort pour Julián qui vint juste au moment où la raison d’état pour "entretenir de bonnes relations entre la Colombie et le Venezuela" passe par le fait que dans notre République Bolivarienne arrive la livraison de Joaquà­n Pérez Becerra au gouvernement de Santos.

Ce qui peut se comprendre comme une réédition du "Plan Condor" où le Venezuela capture et livre des personnes sur commande du gouvernement colombien.

Depuis la Colombie les remerciements présidentiels et flatteries à l’état vénézuélien ne se firent pas attendre pour la capture et la livraison rapide du Chanteur des FARC.

Je me demande : quel intérêt peut avoir les États-Unis pour un cadre de base des FARC et qui offrent pour sa capture 2,5 millions de dollars ? Quel péril représente un homme qu’on connait plus pour ses chansons que pour ses actions militaires dans la lutte de deux armées en confrontation ? J’ose répondre en connaissance de cause du poids moral et spirituel qu’a la chanson impliqué dans la vie, que ses persécuteurs savent plus périlleux un chanteur avec ses chansons qu’un combattant en armes, le second peut s’effacer d’une balle tandis que le premier repose dans l’âme des gens.

Contre les camarades ne pèse pas seulement les accusations d’être terroriste, guérilléro ou bandit, ses ennemis de classe savent qu’il y a charge plus importante, car il a réussit à nommer au niveau de l’amour ce qu’un Peuple prisonnier, massacré et persécuté n’a pas pu dire.

"Seul la conscience des peuples éternise l’homme et convertit en immortel son credo" Alà­ Primera

C’est que Julián Conrado est un homme dangereux qui fait du chant une arme de lutte pour la libération du peuple colombien pour la paix avec dignité et le socialisme dans la monde. C’est son office d’être chanteur, c’est une voix qui rend public au monde depuis la jungle colombienne les qu’endure le Peuple, ainsi que la possibilité d’une Révolution qui avec le socialisme éradique les inégalités et la pauvreté.

Je veux à la place d’un fusil entre mes mains amener une fleur, je sais la chose terrible qu’est la guerre pour l’humanité, je suis un homme qui lutte en pensant à semer l’amour, précisément je suis un guérillero parce que j’aime la paix ...

La nuit dernière j’ai rêvé d’un monde humain et sans rancoeur, quel dommage de me réveiller de ce rêve si beau, où n’existe pas opprimés et encore moins d’oppresseur, où nous fondrons les fusils pour faire des balançoires pour les enfants. J.C.

Julián est un chanteur prisonnier au Venezuela, être membre des FARC est une conséquence historique de la réalité colombienne ou prendre une guitare pour chanter au peuple ou un fusil est la même chose pour l’oligarchie ; nous sommes honteux d’avoir dans une cellule vénézuélienne Và­ctor Jara, Alà­ Primera, Violeta Parra, Benjo Cruz, Mercedes Sosa, Facundo Cabral, nous autres chanteurs sommes prisonniers avec Julián Conrado.

Quel que soit mon sort, que ce soit la vie ou la mort il n’y aura pas de place pour la douleur

Camarade, prends mes mains, ajoute ton chant si c’est nécessaire pour aller lutter, nous combattrons l’indécision

Nous ne pouvons pas choisir entre vaincre ou mourir, il est nécessaire de vaincre ! (José Félix Ribas)

En aimant nous vaincrons, JULIà N

Pour l’asile et la liberté du camarade nous continuerons à chanter

L’article en chanson

Source : Kaosenlared : Tienen Razón de temerle a Julián Conrado, es un Hombre armado con una canción

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