Auteur Mohamed BELAALI

Prolétaires de toute l’Europe unissez-vous

Mohamed BELAALI
Les événements qui se déroulent sous nos yeux en Grèce et leurs conséquences économiques politiques et sociales sont d’une grande importance. Il s’agit d’un conflit de classes exemplaire. Que voyons-nous ? Face au capital et ses patrons, ses banquiers, ses spéculateurs, ses agences de notation, ses marchés financiers, ses institutions financières comme le FMI de Dominique Strauss-kahn, la Commission européenne, la BCE, les dirigeants des États de l’Union, les parlementaires etc. etc., (…)

Social-démocratie et collaboration de classes

Mohamed BELAALI
« Dans tous ces écrits, je ne me qualifie jamais de social-démocrate, mais de communiste. Pour Marx, comme pour moi, il est absolument impossible d’employer une expression aussi élastique pour désigner notre conception propre » * F. Engels Didier Migaud et Michel Charasse ont été nommés par Sarkozy, l’un premier président de la Cour des comptes, l’autre au Conseil constitutionnel. L’un est député socialiste, l’autre est un ancien ministre et ami de Mitterrand. Mais Sarkozy a recruté (…)

Une élection de plus et une déception de plus

Mohamed BELAALI
Commentateurs, analystes, experts, hommes et femmes politiques vont se précipiter une nouvelle fois sur les plateaux de télévision et les salles de rédaction. Il s’agit des élections régionales des 14 et 21 mars 2010. Une élection de plus et une déception de plus ! Le bavardage et le show médiatique des soirées spéciales sont destinés, au fond, à tromper et à duper la population. Car quelque soit le score des uns et des autres notamment celui du PS et de l’UMP, la réalité du pouvoir (…)

Le marché de la mort

Mohamed BELAALI
La mort est devenue une triste et vulgaire marchandise qui se vend et s’achète sur un marché fleurissant. Les croque-morts réalisent d’énormes profits en prenant en charge intégralement le défunt et sa famille tout en exploitant la douleur de leurs clients. Le développement récent de la crémation ne fait que renforcer cette marchandisation croissante de la mort. Le profit s’est ainsi installé entre les vivants et les morts rendant leurs liens de plus en plus inhumains. Longtemps (…)

L’humanitaire au service du capital, le cas de Haïti.

Mohamed BELAALI
Une fois encore le cas de Haïti vient de démontrer d’une manière éclatante combien l’humanitaire est au service du capital. Tous les pays impérialistes, grands et petits, se sont précipités comme des vautours, au nom de l’humanitaire, sur la tragédie de ce petit pays. Que voit-on sous nos yeux ? D’un côté l’armée américaine, avec ses boys surarmés, qui se déploie dans les rues de Port-au-Prince, qui contrôle l’aéroport de la capitale haïtienne et tous les axes stratégiques. De l’autre, des (…)

Un État, un peuple et un espoir.

Mohamed BELAALI
Trois cent soixante-cinq jours sont passés et la tragédie est encore dans toutes les mémoires. Le responsable ? Un État, mais un État qui ne ressemble à aucun autre. Un État fondé sur une immense injustice. Face à lui, un peuple qui subit chaque jour les pires persécutions et les pires humiliations mais qui est toujours debout. Il s’agit d’un État au-dessus de toutes les lois. Un État qui tue froidement hommes et femmes, enfants et vieillards, filles et garçons. Un État qui viole (…)

La France sous le régime de Sarkozy

Mohamed BELAALI
« La France dont je rêve est une France qui ne laisse tomber personne, une France qui est comme une famille où le plus faible, le plus vulnérable, le plus fragile a droit à autant d’amour, autant de respect, autant d’attention que le plus fort » affirmait Sarkozy le 22 avril 2007. Cette belle déclaration contraste violemment avec la réalité de la France d’aujourd’hui :chômage de masse, paupérisme, suicides au travail et dans les prisons, destruction systématique du service public, répression (…)
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Microcrédit, commerce équitable et développement durable, instruments au service de l’ordre établi

Mohamed BELAALI
Il n’est pas un jour qui passe sans entendre les hommes politiques, les institutions internationales, les économistes, les dirigeants d’entreprises, les ONG, les grands médias etc. vanter les mérites du microcrédit, du commerce équitable et du développement durable. De quoi s’agit-il ? Selon les tenants de ce paradigme, il s’agit de lutter contre la pauvreté, de rémunérer équitablement le producteur et de préserver les besoins des générations présentes et à venir. Mais en réalité, il ne (…)

Les ravages de la guerre impérialiste en Irak

Mohamed BELAALI
« Le plus grand pourvoyeur de violence du monde est mon propre pays » Martin Luther King * Combien d’enfants, de femmes et d’hommes innocents sont morts en Irak depuis l’invasion de ce pays par l’armée américaine et ses alliés ? Personne ne le sait avec précision. Mais ce qui est sûr, c’est que leur nombre se chiffre par centaines de milliers. Combien de blessés, d’estropiés, de veuves, d’orphelins, de réfugiés etc. ? On passe rapidement, cette fois, des centaines de milliers, à des (…)

Élections libres et démocratiques au Gabon et en Afghanistan

Mohamed BELAALI
Il est intéressant de comparer l’attitude des pays impérialistes et leurs médias concernant les élections en Iran, au Gabon et en Afghanistan. Une hystérique propagande orchestrée par les Etats-Unis et l’Europe contre les élections iraniennes et un soutien décisif pour imposer aux gabonais Ali Bongo fils du dictateur Omar Bongo. Ainsi va la vision très démocratique du monde de la bourgeoisie : la dictature se transmet de père en fils ! Ali Bongo doit être, vaille que vaille, le président du (…)

L’humanitaire au service du capital

Mohamed BELAALI
« Nous avons les meilleures relations avec les ONG, qui sont un tel multiplicateur de forces pour nous, une part si importante de notre équipe de combat. (...) Car [nous] sommes tous engagés vers le même but singulier, aider l’humanité, aider chaque homme et chaque femme dans le monde qui est dans le besoin, qui a faim (...), donner à tous la possibilité de rêver à un avenir qui sera plus radieux » disait Collin Powell (1). « Les Etats démocratiques doivent se mobiliser et exiger ce qui (…)

Misère de la politique

Mohamed BELAALI
« La délinquance ne procède que très rarement de la souffrance sociale.(...) L’idéologie dominante était fondée sur l’idée que la misère engendre naturellement la criminalité qui ne peut donc être traitée que par des mesures sociales. Je dis exactement le contraire : c’est la criminalité qui favorise la misère en aggravant l’exclusion, et la stigmatisation d’une partie de la société française » (1). Ainsi s’exprimait, en grand théoricien, Nicolas Sarkozy le 28 mai juste avant les élections (…)