Auteur Mohamed BELAALI

Régression sociale sans précédent en Europe

Mohamed BELAALI
Une tempête de régression sociale sans précédent souffle très fort sur l’Europe. Elle risque d’emporter dans son sillage l’ensemble des acquis sociaux arrachés de haute lutte par des générations successives. Les classes dirigeantes européennes mènent une véritable guerre contre toutes les avancées sociales, petites et grandes. Elles sont l’ennemi déclaré du progrès. Aucun domaine n’est épargné : Emploi, Durée du travail, Retraite, Famille, Santé, Éducation, Libertés publiques etc. La (…)

Abraham Serfaty

Mohamed BELAALI
Le militant marxiste marocain Abraham Serfaty vient de nous quitter à l’âge de 84 ans (1926/2010). Il est né à Casablanca dans une vieille famille juive dont les racines plongent jusqu’à Oued El Kebir en Andalousie d’où elle fut chassée en 1492. Serfaty était un défenseur acharné de la cause palestinienne et un antisioniste convaincu. C’est lui qui disait « Le sionisme est avant tout une idéologie raciste. Elle est l’envers juif de l’hitlérisme [...] Elle proclame l’Etat d’Israël (…)

Un mouvement populaire formidable

Mohamed BELAALI
« Écoutez la colère du peuple » disait une pancarte brandie par un manifestant devant le Sénat. Le peuple de France est réellement en colère contre Sarkozy, son gouvernement et tout ce qu’ils représentent. Il a su créer un formidable mouvement de protestation contre toutes les humiliations qu’il subit tous les jours. Quels que soient le déroulement et l’issue de ce mouvement, il s’inscrira sans doute dans l’histoire de ce pays comme une page glorieuse et comme une belle leçon de résistance à (…)
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Une lutte de classes implacable

Mohamed BELAALI
La lutte des classes s’aiguise de plus en plus. La bourgeoisie montre chaque jour qui passe son visage hideux qu’elle dissimulait pendant les périodes « paisibles » à travers son idéologie véhiculée essentiellement par les grands médias qu’elle possède. Tout son discours sur le droit de grève, de manifestation, de libre circulation etc. est mis à mal par les pressions multiformes et la répression qu’elle exerce sur le mouvement social qui se déroule sous nos yeux. Plus la lutte dure dans le (…)

L’humanitaire au service du capital : retour sur le cas de Haïti.

Mohamed BELAALI
« ...Alors que les Haïtiens ordinaires souffrent, les riches familles de Port-au-Prince continuent de vivre dans le luxe » (1). Si les soldats américains, les forces de l’ONU et les ONG humanitaires par dizaines sont toujours présents sur le sol de ce pays meurtri, rien ou presque rien n’a été fait pour la population qui continue à vivre dans des conditions inhumaines neuf mois après le terrible séisme qui a emporté des centaines de milliers de vies humaines. L’humanitaire n’est qu’un (…)

Silence, on tue !

Mohamed BELAALI
On vient de tuer froidement une femme de 41 ans, déficiente mentale, juste après la tombée de la nuit jeudi 23 septembre 2010. "Il n’y a pas eu de complication", a dit le porte-parole des autorités pénitentiaires. L’injection mortelle s’est très bien passée !... Les journalistes qui ont assisté à cette exécution ont dit que Teresa Lewis « semblait effrayée » ! Ils ont dit également que son dernier repas, était constitué de « poulet, haricots verts, gâteau au chocolat et tarte aux (…)

L’humanitaire au service du capital : le cas du Pakistan

Mohamed BELAALI
20 millions de Pakistanais, privés quasiment de tout, errent à travers un pays dévasté et ravagé par de violentes inondations. La brutale montée des eaux a déjà laissé derrière elle plusieurs centaines de victimes. La famine commence à faire son apparition et menace des millions d’êtres humains. La situation sanitaire est catastrophique. Plusieurs millions d’enfants risquent d’être emportés par des maladies mortelles selon les Nations Unis. Ban Ki-moon, en visite dans le pays, disait (…)

Un village andalou

Mohamed BELAALI
« Avenida de la libertad », « calle Ernesto che Guevara », « Plaza Salvador Allende », « Paz, Pan y Trabajo », « Apaga la TV, enciende tu mente », « Una Utopia hacia la Paz » etc. ce sont là les noms de rues, de places et des slogans d’un village andalou non loin de Cordoba et de Sévilla que le visiteur étranger découvre au bout d’une route sinueuse au milieu des champs d’oliviers, de blé coupé et grillé par le soleil. L’artère principale de la petite ville de près de 3 000 habitants mène (…)

Qu’elle est jolie la république bourgeoise !

Mohamed BELAALI
Les scandales financiers et les affaires de corruption qui mettent en cause la plupart des membres du gouvernement contrastent tristement avec la politique de rigueur et d’austérité sans précédent que ce même gouvernement impose aux classes populaires. Au moment où l’on exige de la population des sacrifices de plus en plus lourds, au moment où les chômeurs et les précaires se comptent par millions, les représentants de la bourgeoisie, eux, se permettent de se servir abondamment dans les (…)

« Dans un stade c’est un moment de communion, il n’y a plus de classes sociales » !

Mohamed BELAALI
« Le sport est une réponse à la crise, c’est parce qu’il y a des problèmes qu’il faut mobiliser le pays vers l’organisation de grands événements. Qu’est-ce qu’il y a de plus fort que le sport, et à l’intérieur du sport qu’est-ce qu’il y a de plus fort que le football » ? s’exclamait Nicolas Sarkozy. « Dans un stade c’est un moment de communion, il n’y a plus de classes sociales » déclarait Roselyne Bachelot (1). Le sport et plus particulièrement le football, voilà les remèdes miracles de (…)

José Saramago

Mohamed BELAALI
« Les gens disent de moi : il est bon mais c’est un communiste. Maintenant, ils disent, c’est un communiste, mais il est bon » disait José Saramago qui vient de nous quitter à l’âge de 87 ans. Né dans une famille pauvre en 1922 à Azinhaga dans la région de Ribatejo au Portugal, petit-fils de paysans analphabètes, apprenti serrurier et autodidacte, Saramago a reçu le prix Nobel de littérature en 1998. Contestataire-né, il était de tous les combats. Il a participé activement à la (…)

Sombre avenir

Mohamed BELAALI
La France, dans le cadre d’un capitalisme en crise, tend lentement vers un régime que personne ne sait encore comment qualifier. Mais peu importe les adjectifs et les qualificatifs. Tous les signes d’un sombre avenir pour la majorité de la population sont, hélas, bien présents : précarité, chômage, misère, répression, suppression progressive des libertés publiques, propagande etc. Le citoyen est ainsi enserré par un pouvoir omnipotent qui, comme les tentacules d’une pieuvre géante, (…)