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Thème : Ukraine

Farceurs sans frontières

Pierre RIMBERT

Dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse 2023 publié par Reporters sans frontières, l’Ukraine effectue un bond prodigieux de 27 places...

Enfin une bonne nouvelle ! Dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse 2023, publié le 3 mai dernier par Reporters sans frontières (RSF), l’Ukraine effectue un bond prodigieux de 27 places, passant de la 106e à la 79e position sur 180 pays étudiés. « Malgré la désorganisation des rédactions et les difficultés liées à la couverture d’un pays en guerre, ainsi que des restrictions de reportage, en général proportionnées à la situation, les journalistes bénéficient d’une plus grande liberté, explique l’association. La guerre et l’esprit d’union nationale ont réduit l’emprise des oligarques sur les médias et les pressions dues aux clivages. » Ce conte de fées a étonné l’organisation américaine Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR). L’observatoire critique des médias rappelle (1) que, le 29 décembre dernier, le président Volodymyr Zelensky a signé une nouvelle loi qui, sous toute autre latitude, aurait épouvanté RSF et fait dévisser le pays au classement. Le texte (…) Lire la suite »

"Sans le coup d’Etat de 2014, l’Ukraine vivrait en paix"

Oleg NESTERENKO

Interview d’Oleg Nesterenko, président du Centre de Commerce et d'Industrie Européen, accordé à la publication "L'Eclaireur des Alpes". Partie 1/3

L’Eclaireur - Par-delà la responsabilité de Vladimir Poutine dans le déclenchement de la guerre, quelles sont les raisons qui ont poussé les Russes à intervenir militairement en Ukraine, et quelles en sont les causes profondes ? Oleg Nesterenko – En parlant des raisons qui ont poussé les Russes à intervenir militairement en Ukraine, les causes profondes et les éléments déclencheurs sont souvent confondus, surtout dans la presse occidentale. Les éléments déclencheurs, on les prend pour les causes. Quant aux causes, on n’en parle même pas ou on raconte un peu n’importe quoi. Il est important de les distinguer les unes des autres. Il y a deux principaux éléments déclencheurs interdépendants. Le premier, c’est le coup d’état à Kiev en 2014. Sans ce renversement anticonstitutionnel du pouvoir, l’Ukraine vivrait aujourd’hui en paix. Sans ce coup d’Etat, dont on a des preuves tangibles que les États-Unis d’Amérique étaient derrière avec l’aide de leurs suppléants européens, il n’y (…) Lire la suite »
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Holodomor : Le fin mot ou le faux mot ?

André LACROIX

Dans son émission « Le fin mot » (RTBF radio) du 15 février 2023, le journaliste Eddy Caekelberghs assimilait l’Holodomor à la Shoah. Cela m’avait incité à écrire une lettre ouverte à Pierre Marlet, rédacteur en chef de la RTBF [voir « Le Grand Soir » du 25/02/2023 (1)]. Ma critique – portant sur la qualification indue de génocide appliquée à l’Holodomor ‑ étant restée sans réponse, je me suis adressé à Jean-Pierre Jacqmin, le directeur de l’information de la RTBF ; rencontré par hasard à la mi-avril, ce dernier m’a promis une réponse… que j’attends toujours. Vaine attente sans doute, car, dans « Le fin mot » du 23 mai, Eddy Caekelberghs « remet ça », en ressassant cette contre-vérité à l’occasion de son interview de l’écrivaine Catherine Koleda et du député belge Georges Dallemagne (2).

Précisons d’emblée qu’il ne s’agit pas ici de mettre en cause le témoignage des privations qu’a endurées en Ukraine dans les années trente le père de Catherine Koleda, dont cette dernière a fait un livre (3). Il ne s’agit pas non plus de contester la sincérité de Georges Dallemagne dans son combat pour dénoncer les politiques de Staline. L’une et l’autre ont le droit d’exprimer leur point de vue, fût-il empreint de préjugés anticommunistes sinon russophobes selon lesquels l’Holodomor constituerait un génocide. Il ne s’agit pas non plus de contester la liberté d’Eddy Caekelberghs d’interviewer qui bon lui semble. Ce que je dénonce, c’est le fait qu’il se soit autorisé à « en remettre une couche » au lieu de contextualiser les propos de ses invités comme l’imposerait la déontologie de la profession, voire même – on peut rêver – oser questionner la pensée unique. Caekelberghs s’est contenté de relayer complaisamment l’équation : Holodomor = génocide. Son émission commence par ces (…) Lire la suite »

Explosion d’uranium appauvri en Ukraine : L’Europe au bord de la catastrophe écologique

Sputnik International
Hier (Mis à jour : Hier) Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrushev, a averti vendredi qu'un nuage radioactif se dirigeait vers l'Europe occidentale à la suite de la destruction d'un entrepôt ukrainien où étaient stockées des munitions à l'uranium appauvri fournies par le Royaume-Uni. Sputnik News s'est entretenu avec Chris Busby, physico-chimiste et secrétaire scientifique du Comité européen sur les risques radiologiques, sur la façon dont la décision de l'Occident de fournir des munitions à l'uranium appauvri (UA) à l'Ukraine a potentiellement provoqué une catastrophe écologique à l'échelle du continent. Vous trouverez ci-dessous l'intégralité de sa réponse. Récemment, plusieurs médias en ligne ont diffusé des vidéos d'une énorme explosion dans la ville de Khmelnitski, située à l'ouest de Kiev et à environ 200 km de la frontière avec la Pologne. Il y a eu deux explosions majeures qui ont produit une énorme boule de feu tourbillonnante qui, comme une bombe (…) Lire la suite »
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Un nuage radioactif se forme après un bombardement russe sur des munitions à uranium appauvri en Ukraine

Sputnik Afrique

À la suite de la destruction en Ukraine de munitions à l’uranium appauvri de fabrication occidentale, un nuage radioactif s’est formé. Celui-ci s’est déjà dirigé vers l’Europe et a suscité une augmentation de la radioactivité en Pologne, a déclaré ce vendredi le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie.

La destruction de munitions à l'uranium appauvri fournies par l'Occident à l’Ukraine a entraîné la formation d'un nuage radioactif. Il s'est déjà dirigé vers l'Europe, a déclaré ce vendredi le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev lors d'une réunion à Syktyvkar, la capitale de la république des Komis. Une hausse de la radioactivité a déjà été enregistrée en Pologne, selon lui. Une aide douteuse Le responsable a rappelé que les États-Unis avaient fait pression sur ses satellites pour qu'ils fournissent des munitions à l'uranium appauvri à l'Ukraine afin de "l'aider". En outre, les États-Unis "développent et utilisent déjà des armes chimiques et biologiques, y compris sur le sol ukrainien". Joe Biden est arrivé à Hiroshima pour participer au sommet du G7, a-t-il rappelé. Entre-temps, les États-Unis ne se sont jamais excusés devant le Japon pour les bombardements nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki en 1945. "Ils n'ont pas l'intention de (…) Lire la suite »
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Répression en Ukraine : un témoignage de Maxim Goldarb

Maxim GOLDARB

Maxim Goldarb est le président de l'Union des Forces de Gauche (pour un Nouveau socialisme). Voici son témoignage sur la répression en Ukraine.

L'Ukraine a longtemps été considérée comme le pays le plus libre de l'espace post-soviétique. Jusqu'à il y a dix ans, les partis politiques et les organisations publiques de toutes les couleurs et une variété de médias agissaient librement dans notre État et les adversaires politiques, les journalistes et les militants pouvaient critiquer ouvertement et sans crainte les autorités. Toute tentative d'éviter la critique des activités des autorités est devenue la cause d'un grand scandale, il y a donc eu peu de tentatives de ce type. Mais tout a radicalement changé depuis [les manifestations et les émeutes de] l'Euromaïdan de 2014. Le régime oligarchique d'extrême droite qui a pris le pouvoir avec une idéologie nationaliste a commencé à persécuter ses opposants en utilisant des méthodes terroristes. L'exemple le plus tragique non pas de persécution mais d'assassinats par le régime au pouvoir à Kiev contre des opposants idéologiques s'est produit à Odessa le 2 mai 2014, lorsque des (…) Lire la suite »

Le rendez-vous avec l’enfer de Gonzalo Lira

Dominique MUSELET

Le journaliste étasuno-chilien, Gonzalo Lira, basé à Kharkov en Ukraine, a été arrêté le 1er mai dernier à 9h30 par le service de sécurité ukrainien SBU, pour la seconde fois. Il est accusé de créer et de diffuser des documents qui justifient l’agression armée de Poutine contre l’Ukraine. Il risque une peine d’emprisonnement de cinq à huit ans.

Il avait déjà disparu pendant quelques jours, il y a un an. Le 21 avril 2022, des abonnés du fil de Twitter « Où est passé Gonzalo Lira ? » s’inquiétaient de ne pas avoir de nouvelles : « Le célèbre journaliste Gonzalo Lira a disparu à Kharkov. Il a été kidnappé par le SBU ou des militants ukrainiens, et a peut-être déjà été tué. Qui est Gonzalo Lira ? Gonzalo Lira est né en 1968 dans une famille chilienne-étasunienne en Californie. Il est diplômé du Dartmouth College en 1995 en histoire et en philosophie. L'écrivain, réalisateur et blogueur chilien-étasunien Gonzalo Lira est l'un des rares journalistes occidentaux à avoir osé parler ouvertement des atrocités du régime de Kiev. Lira travaillait à Kharkiv et a cessé de communiquer il y a cinq jours. Un blogueur indépendant, et rappellent l‘avertissement qu’il avait lui-même donné : « S'il n'y a pas de nouvelles de moi dans les 12 heures, sachez que j'ai été détenu par le SBU. » On ne sait qui a fait pression pour sa libération (…) Lire la suite »

La guerre en Ukraine : la frappe meurtrière sur l’immeuble résidentiel à Slaviansk par un missile « russe »

Oleg NESTERENKO

Après la frappe meurtrière sur un immeuble résidentiel dans la ville de Slaviansk de la région du Donetsk, à Donbass, le 14 avril dernier, la propagande de Kiev diffuse largement la vidéo des restes d’un missile de fabrication russe en affirmant que ce sont les restes d’un missile lancé par les monstres russes, l'un de ceux qui ont touché l’immeuble.

La propagande sur les missiles russes bombardant les civils, répétée à de nombreuses reprises dès le début de la phase active du conflit en Ukraine est largement et aveuglement reprise par les mainstream médias occidentaux, sans le début d’une moindre vérification des faits. Aujourd’hui, l’appareil de propagande du régime de Kiev a fait, une fois de plus, une grave erreur en montrant le numéro de série de la fusée (plus précisément, du moteur de celle-ci) : 5V55. Pourquoi ceci est une grave erreur ? C’est très simple : ce numéro 5V55 (5B55 en russe) est celui attribué à la première série du complexe S-300 PS de la défense aérienne. A savoir, que cela est justement l’un des seules trois systèmes de missile anti-aérien que les forces armées ukrainiennes disposent depuis 1991 (hormis les toutes nouvelles livraisons des systèmes occidentaux) : S-300 PT, S-300 PS et S-300 V. En ce qui concerne les unités de la défense aérienne des forces armées de la Fédération de Russie, elles ont (…) Lire la suite »

L’Holodomor : la parade des irresponsables à l’Assemblée nationale

Oleg NESTERENKO
Ce mardi du 28 mars, il été annoncé que L’Assemblée nationale française avait reconnu en tant que génocide « l’Holodomor » - « la famine provoquée au début des années 1930 contre le people ukrainien par les autorités soviétiques », la famine qui été à l’origine de plusieurs millions de morts. La proposition de résolution a été adoptée à la majorité écrasante des voix : 168 voix contre 2. Le texte adopté « condamne » ces actes et « affirme son soutien au peuple ukrainien dans son aspiration à faire reconnaître les crimes de masse commis à son encontre par le régime soviétique ». Dans l’élan de solidarité, les députés émus de l’Assemblée ont fait l’appel solennel au gouvernement français à faire de même, afin de « répondre à la forte attente de Kiev au sujet de ce souvenir douloureux, ravivé par l’invasion russe du pays ». Tout de suite derrière, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé dans son tweet sa grande satisfaction et « reconnaissance envers les députés de (…) Lire la suite »

Accord céréalier : des ports probablement utilisés pour fournir des matières radioactives à l’Ukraine

Les ports d'Odessa et de Tchernomorsk, engagés dans l'accord céréalier, ont pu être utilisés pour acheminer des matières radioactives en Ukraine, selon la diplomatie russe. Kiev préparerait une provocation avec de telles substances en Transnistrie, d'après ses données. La Russie déclare posséder des informations selon lesquelles l'Ukraine préparerait des provocations avec l'usage de substances radioactives. Moscou met en garde Kiev "et ses sponsors occidentaux" contre des actions irréfléchies "mettant en danger les vies et la santé de milliers de civils", a indiqué ce mercredi la porte-parole de la diplomatie russe. Une provocation ukrainienne liée à l'utilisation de matières radioactives pourrait avoir lieu près de la Transnistrie, État indépendant autoproclamé depuis la dislocation de l'URSS en 1991 au sein de la Moldavie, a précisé la journaliste et diplomate russe Maria Zakharova dans un communiqué. Les tensions sont attisées à présent autour de cette zone, voisine de (…) Lire la suite »