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Thème : Ukraine

Des résidents de Marioupol ont servi de cobayes pour des sociétés occidentales

Valéry MELNIKOV
Des tests de médicaments rhumatologiques ont été effectués par l’Occident sur les habitants de Marioupol. Des documents le prouvant ont été trouvés par des ouvriers de chantier dans le sous-sol de l'hôpital n°7 de Marioupol, lors de sa restauration. La ville a été libérée en mai 2022. Un correspondant de Sputnik a pris connaissance des documents. Les documents appartiennent au service psychiatrique de l'hôpital et ont été compilés entre 2008 et 2016. Les substances se trouvaient dans des enveloppes blanches, numérotées, sans noms. La liste des patients testés comprenait des nourrissons de moins d'un an, et des enfants de moins de 11 ans. Des sociétés comme Pfizer, AstraZeneca, Celltrion, Novatris International AG, IQVIA, Sanofi, Galapagos NV, Janssen Pharmaceuticals, Abbott Laboratories, Covance, Merck KGaA, Centocor Biopharmaceutical, ainsi que Samsung, qui produit du matériel médical, ont été mentionnées. Des cartons avec plusieurs enveloppes prêtes à l'emploi (…) Lire la suite »

Ukraine, essayer de comprendre les évènements

Robert GIL
Voilà un sujet brulant qui soulève parfois bien des débats. Mais je pense qu’il faut revenir à son point de départ, car si déjà, nous ne sommes pas d’accord sur cela, il n’est peut-être inutile de parler du reste. Considérez-vous que « la révolution de couleur » de 2004 et « le Maiden » de 2014 sont des révolutions populaires spontanées ou alors, ont-elles étés téléguidées de l’extérieur ? Pensez-vous que Poutine se soit réveillé le 22 février de 2022 en se disant « aujourd’hui je n’ai rien à faire et pour passer le temps, je vais envahir l’Ukraine », ou que le 7 octobre 2023 le Hamas et d’autres groupes palestiniens se sont dit « Allez, chiche, ce matin on va attaquer Israël » ? On ne juge pas l’histoire sur un fait qui se passe à un moment « T », l’histoire se déroule sur le temps long. L’instant « T » est le résultat d’un processus qui prends racine dans les années, dans les décennies qui le précède. L’histoire se met en place patiemment, et ignorer ce fait ne peut que mener à (…) Lire la suite »

Kiev et Gaza

Djamel LABIDI

L'actualité nous oblige à comparer les conflits en Ukraine et en Palestine, Kiev et Gaza.

À Kiev, on se promène dans les rues, on accueille les dirigeants de l'Occident, chefs d'État, ministres, diplomates, généraux, hommes d'affaires. On dit que les boîtes de nuits sont pleines, et on a même découvert, cet été, les images, d'une jeunesse faisant la fête dans des piscines. On ne se réfugie même plus dans le métro. On a fini par comprendre que les lieux officiels, les quartiers résidentiels, les zones de fréquentation, n'étaient pas attaqués. On prend le train, ou l'avion, pour voyager. Les églises, les monuments, les bâtiments historiques sont là, témoignant du passé slave orthodoxe commun de l'Ukraine et de la Russie. Il y a eu certes des destructions, mais rien à voir avec Gaza. Ici les russes, semble-t-il, ont été préoccupés de ne pas insulter l'avenir, de ne pas provoquer une haine éternelle. Ils auraient pu, probablement au début du conflit, causer de grands dommages à Kiev. Ils ne l'ont pas fait. À Gaza il n'y a plus rien, sauf un peuple de résistants À Gaza, (…) Lire la suite »
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La Pologne en guerre

Simplicius the thinker

Voilà la seconde partie d’un long article de Simplicius the thinker intitulé "Deux lectures intéressantes : l’interview d’un commandant de l’AFU et un nouveau livre polonais".

La première était une nouvelle interview d’un commandant de compagnie, Nikolai Melnik - indicatif "Fritz", et vous saurez bientôt pourquoi (il est à moitié allemand, ndt)- de la 47e brigade ukrainienne que le site Censor a rendu célèbre. Il a perdu une jambe dans les combats, mais il donne un compte rendu détaillé des débuts de la grande contre-offensive estivale de l’AFU, avec de nombreux détails intéressants sur l’équipement occidental, l’entraînement, etc.

(...) Nous passons à notre deuxième et dernière exploration. Elle provient de ce fil de discussion sur Twitter, qui donne un compte-rendu éclairant du début de la guerre concernant les relations et les transactions de la Pologne avec l'Ukraine. Le contenu est tiré d'un livre polonais récemment publié, intitulé Polska na Wojnie (La Pologne en guerre), qui n'est pas disponible en anglais, de sorte que l'information diffusée par ce fil Twitter est inestimable. Préface : Il s'agit d'un mélange d'entretiens que l'auteur (le journaliste Zbigniew Parafianowicz) a réalisés avec plusieurs membres de haut rang du gouvernement polonais et du bureau du président, ainsi qu'avec des officiers de l'armée et des services spéciaux, à quoi s’ajoutent quelques commentaires de leurs homologues ukrainiens. Ces témoignages sont anonymes, pour des raisons évidentes, mais ils correspondent à ce que nous savons déjà. Le livre contient beaucoup de détails que seuls des officiels provenant des plus (…) Lire la suite »

Ukraine : la préparation de la capitulation

Oleg NESTERENKO
Depuis le début du désastre de la contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes suivi de la compréhension par les partenaires occidentaux de la faillite de leur projet sur le territoire de l’Ukraine, le pouvoir à Kiev s’est retrouvé devant une réalité effroyable : le refus de la continuation des investissements venus des sources qui lui ont assuré auparavant d’être impérissables - le début de la fin du règne de Zelensky et de son entourage. Pourtant, une telle fin était parfaitement prévisible. Seule l’ignorance de l’histoire et du mode opératoire doctrinal des protagonistes nous condamne à sa répétition. Dans mon analyse datant d’un an « La guerre en Ukraine : les véritables raisons du conflit » j’ai déjà mentionné les éléments constitutifs de la future défaite de Kiev : ... Au moment venu, quand le pouvoir américain considérera que le « retour sur investissement » dans la guerre en Ukraine est suffisant ou bien quand il fera le constat que la probabilité à atteindre le (…) Lire la suite »

La guerre est perdue – Zelenski va partir – La Maison Blanche a échoué

Moon of Alabama

Quelle différence en une année…

Le nouvel article de Time est très révélateur : “Personne ne croit autant en notr... Cette offensive s’est déroulée à un rythme insoutenable et avec des pertes énormes, ce qui fait que Zelensky a de plus en plus de mal à convaincre ses partenaires que la victoire est à portée de main. Avec le déclenchement de la guerre en Israël, le simple fait de maintenir l’attention du monde sur l’Ukraine est devenu un défi majeur. Citant un soldat sur le front de la contre-offensive, The Economist abonde dans le même sens : “Left Handed“, un fantassin qui se bat sur le front entre Robotyne et Verbove, affirme que les pertes ukrainiennes ont atteint des niveaux alarmants, en partie grâce au travail des drones. Les plaines de Zaporizhia ont tourné le dos à la vie, dit-il. “C’est l’enfer. Des cadavres, l’odeur des cadavres, la mort, le sang et la peur. Pas une once de vie, juste la puanteur de la mort“. Les membres d’unités comme la sienne avaient plus de chances de mourir que de survivre. (…) Lire la suite »
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Après l’Ukraine, l’Occident perd sa crédibilité face au Sud global sur la Palestine

Russia Today

Ukraine / Gaza, deux poids deux mesures. La duplicité de l'Occident se dévoile au grand jour. Plus personne dans le Sud global ne croient au discours occidental sur la démocratie, le droit de l'homme et le droit international. Le roi est nu.

« Les tentatives des États-Unis et leurs alliés qui visent à dépeindre la Russie comme étant un paria mondial ont été discréditées par leur précipitation à soutenir les représailles israéliennes contre le Hamas à Gaza » a rapporté mercredi le Financial Times, citant plus d’une douzaine de fonctionnaires occidentaux. Les nations occidentales ont longtemps qualifié le conflit ukrainien d’acte d’agression non-provoquée et ont tenu Moscou pour responsable de la souffrance des civils. Cependant, les mêmes nations, si promptes à condamner la Russie, semblent réticentes à enjoindre Israël à faire preuve de retenue suite à l’incursion meurtrière des militants palestiniens au début du mois. Israël a coupé les vivres et les fournitures essentielles à l’enclave et a soumis ses 3,3 millions de civils palestiniens à des bombardements intenses. « Nous avons définitivement perdu la bataille auprès du Sud global » a déclaré un haut diplomate du G7 et de poursuivre : « Tout le travail que nous (…) Lire la suite »

Trudeau, Zélensky et pot pourri

Adnane DAOUDI

Accueilli en grandes pompes au Canada, Zelensky a fait l’objet d’une unanimité trans-partisane douteuse. Articles et discours dithyrambiques, teintée d’un brin de russophobie décomplexée, fusent de partout. Le Président-bouffon symbolise le combat du monde libre opposé aux régimes autoritaires (entendre barbares).

Invité à s’adresser au Parlement, l’acteur a bien joué son rôle, prononçant une allocution souvent interrompue par des ovations debout. Une comédie à l’eau de roses où tout ce beau monde bien rangé, dans une naïveté déconcertante, est convaincu de la justesse de la cause. Pour bien enfoncer le clou, le Président du Parlement a cru bon d’inviter à la Chambre un immigré canado-ukrainien de sa circonscription et membre du parti au pouvoir. Âgé de 98 ans et présenté comme un grand résistant ukrainien qui a combattu « l’invasion soviétique », notre héros national a été reçu avec grand apparat par les parlementaires tout parti confondu, allant même jusqu’à serrer la main de notre bouffon à nous avant de faire la courbette à Zélensky. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce qu’un journaliste, un peu fouineur, ne trempe son nez dans le passé de notre brave homme et découvre le pot aux roses. Dans la fleur de l’âge, notre nonagénaire avait servi comme (…) Lire la suite »

Mettre fin à la guerre par une paix négociée

Peter BRANDT

Cette proposition a été formulée par : — Peter Brandt, fils aîné de l’ancien chancelier allemand, le socialiste Willy Brandt, artisan de l’Ostpolitik. — Hajo Funke, politologue, spécialiste de l’extrême-droite et de l’antisémitisme. — Général Harald Kujat (retraité), ancien inspecteur général de la Bundeswehr, président du Comité militaire de l’OTAN de 2002 à 2005. — Horst Teltschik, ancien conseiller du chancelier chrétien-démocrate Helmut Kohl et ancien dirigeant de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Légitime défense et recherche d’une paix juste et durable ne sont pas contradictoires Depuis le début de la guerre d’agression russe, le 24 février 2022, l’Ukraine mène une guerre de défense légitime dans laquelle sa survie en tant qu’État, son indépendance nationale et sa sécurité sont en jeu. Cette affirmation est vraie indépendamment de la situation démocratique, de l’État de droit et de la réalité constitutionnelle, ainsi que des antécédents beaucoup plus complexes de la guerre et de sa toile de fond politique mondiale tout aussi compliquée. Cependant, la légitimité de l’autodéfense armée, mentionnée par l’article 51 de la Charte des Nations unies, ne dispense pas le gouvernement de Kiev et les États qui le soutiennent de l’obligation, notamment vis-à-vis de son propre peuple, de faire preuve de retenue, de ne pas réagir de manière excessive en augmentant la violence et la destruction et de promouvoir un règlement politique basé sur une paix juste et durable. Même – et (…) Lire la suite »

Pourquoi pas une guerre mondiale ?

Dmitry ORLOV
https://lesakerfrancophone.fr/wp-content/uploads/2023/09/orlov_nuke_strike.jpg Plus de 18 mois se sont écoulés depuis le lancement de l’opération militaire spéciale (OMS) de la Russie, dont les objectifs déclarés sont les suivants : Assurer la sécurité de la région du Donbass, démilitariser et dé-nazifier l’Ukraine et garantir son statut de neutralité à perpétuité. Depuis lors, l’Occident collectif a fait un certain nombre de choses pour aider la Russie et pour se nuire à lui-même. Les sanctions antirusses, par exemple, ont permis d’atteindre de nombreux objectifs : elles ont débusqué une grande partie de la “cinquième colonne” russe et l’ont poussée à quitter le pays ; elles ont incité de nombreuses entreprises occidentales à cesser leurs activités en Russie, en vendant leurs actions à des sociétés russes à des prix défiant toute concurrence ; le refus d’accès au réseau bancaire SWIFT et les attaques spéculatives contre la monnaie russe ont isolé la Russie de l’Occident (…) Lire la suite »