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La guerre est perdue – Zelenski va partir – La Maison Blanche a échoué

Quelle différence en une année…

Le nouvel article de Time est très révélateur :

“Personne ne croit autant en notr...
Cette offensive s’est déroulée à un rythme insoutenable et avec des pertes énormes, ce qui fait que Zelensky a de plus en plus de mal à convaincre ses partenaires que la victoire est à portée de main. Avec le déclenchement de la guerre en Israël, le simple fait de maintenir l’attention du monde sur l’Ukraine est devenu un défi majeur.

Citant un soldat sur le front de la contre-offensive, The Economist abonde dans le même sens :

“Left Handed“, un fantassin qui se bat sur le front entre Robotyne et Verbove, affirme que les pertes ukrainiennes ont atteint des niveaux alarmants, en partie grâce au travail des drones. Les plaines de Zaporizhia ont tourné le dos à la vie, dit-il. “C’est l’enfer. Des cadavres, l’odeur des cadavres, la mort, le sang et la peur. Pas une once de vie, juste la puanteur de la mort“. Les membres d’unités comme la sienne avaient plus de chances de mourir que de survivre. “70% – 30%. Certains ne survivent même pas jusqu’à leur première bataille“.

Pourtant, Zelenski les encourage à continuer :

Mais ses convictions n’ont pas changé. Malgré les récents revers sur le champ de bataille, il n’a pas l’intention d’abandonner le combat ou de demander une quelconque paix.

Au contraire, sa conviction de la victoire finale de l’Ukraine sur la Russie s’est durcie, au point d’inquiéter certains de ses conseillers. Elle est inébranlable, à la limite du messianisme. “Il se fait des illusions“, me dit l’un de ses plus proches collaborateurs, frustré. “Nous n’avons plus d’options. Nous ne sommes pas en train de gagner. Mais essayez de le lui dire“.

L’entêtement de Zelensky, selon certains de ses collaborateurs, a nui aux efforts de leur équipe pour élaborer une nouvelle stratégie, un nouveau message. Alors qu’ils débattaient de l’avenir de la guerre, une question est restée taboue : la possibilité de négocier un accord de paix avec les Russes. À en juger par de récents sondages, la plupart des Ukrainiens rejetteraient une telle démarche, surtout si elle impliquait la perte de tout territoire occupé.

La guerre est perdue. Les Ukrainiens le savent. Mais ils ne veulent pas abandonner.

Les gens de Zelenski rejettent la faute sur tout le monde sauf sur ceux qui ont causé le désordre. C’est le message de “victoire” de Zelenski et de son équipe qui a conduit l’opinion publique à la complaisance la plus totale.
Comme le titre Strana (traduction automatique) :

L’Ukraine est en train de perdre ... – Strana.news – 30 oct. 2023.D’un point de vue stratégique, l’Ukraine est en train de perdre la guerre en raison de la perception inadéquate de la situation par la société.

Cette opinion a été exprimée par le commandant des forces armées ukrainiennes Dmitry Kukharchuk dans une interview avec Channel Five.

Il affirme qu’au début de la guerre, tous les Ukrainiens étaient prêts à défendre le pays et qu’il y avait de nombreux volontaires. Mais après le retrait des troupes russes de Kiev, la situation a changé.

“Immédiatement après, j’ai remarqué que les médias diffusaient des thèses selon lesquelles nous nous battions contre des sans-abri, que l’armée russe ne savait pas se battre, qu’en principe la victoire serait acquise dans une semaine ou deux, un mois au maximum. Que d’abord au printemps, puis en été, puis en automne, puis en hiver, sans préciser lequel, nous irons en Crimée. Que la victoire est fondamentalement victorieuse. On a donc mis les gens dans une salle de bain chaude. Nous avons brisé leur vision de la réalité. Mais cela ne s’est pas produit en Russie. Les Russes ont commencé à se rendre compte que la guerre n’allait pas être facile pour eux. Ils ont compris qu’ils allaient devoir se battre pendant longtemps“, estime M. Kukharchuk.

Il ajoute que les Russes “deviennent plus forts” chaque jour et que si l’Ukraine avait vraiment combattu des “dégénérés“, elle les aurait vaincus depuis longtemps.

“C’est la raison pour laquelle nous perdons. Ils ont ces processus en cours, et leur état de préparation est bien plus élevé que celui de notre société. Et lorsqu’ils parlent d’une bombe nucléaire, d’une guerre de tous contre tous, pour une raison ou une autre, il me semble qu’ils sont prêts pour ces processus“, a ajouté le commandant du bataillon.

Napoléon, Hitler et bien d’autres qui ont cherché la guerre contre la Russie ont dû apprendre à ne jamais sous-estimer la profondeur de ses ressources.

Aujourd’hui, l’OTAN, les États-Unis et leurs mandataires européens sont en train d’apprendre cette leçon.

Zelenski ne l’a toujours pas apprise. Il ne cèdera pas :

Le froid rendra également les avancées militaires plus difficiles, bloquant les lignes de front au moins jusqu’au printemps. Mais Zelenski refuse de l’admettre. “Pour moi, geler la guerre, c’est la perdre“, déclare-t-il. Avant l’arrivée de l’hiver, ses collaborateurs m’ont prévenu qu’ils devaient s’attendre à des changements majeurs dans leur stratégie militaire et à un remaniement important de l’équipe du président. Selon eux, au moins un ministre devrait être licencié, ainsi qu’un général de haut rang chargé de la contre-offensive, afin de rendre compte de la lenteur des progrès de l’Ukraine sur le front. “Nous n’avançons pas“, déclare l’un des proches collaborateurs de Zelensky. Certains commandants de première ligne, poursuit-il, ont commencé à refuser les ordres d’avancer, même lorsqu’ils venaient directement du bureau du président. “Ils veulent simplement rester dans les tranchées et tenir la ligne“, ajoute-t-il. “Mais nous ne pouvons pas gagner une guerre de cette façon“.

Lorsque j’ai soulevé ces questions auprès d’un officier supérieur, il m’a répondu que certains commandants n’avaient pas vraiment le choix de remettre en question les ordres émanant du sommet de la hiérarchie. Selon lui, à un moment donné, début octobre, les dirigeants politiques de Kiev ont demandé une opération pour “reprendre” la ville de Horlivka, un avant-poste stratégique dans l’est de l’Ukraine que les Russes tiennent et défendent farouchement depuis près d’une décennie. La réponse a pris la forme d’une question : “Avec quoi ? Ils n’ont ni les hommes ni les armes“, déclare l’officier. “Où sont les armes ? Où est l’artillerie ? Où sont les nouvelles recrues ?”

Dans certaines branches de l’armée, la pénurie de personnel est devenue encore plus grave que le déficit en armes et en munitions. L’un des proches collaborateurs de Zelensky me dit que même si les États-Unis et leurs alliés fournissent toutes les armes qu’ils ont promises, “nous n’avons pas les hommes pour les utiliser“.

Depuis le début de l’invasion, l’Ukraine a refusé de publier un décompte officiel des morts et des blessés. Mais selon les estimations américaines et européennes, le bilan dépasse depuis longtemps les 100 000 morts de part et d’autre de la guerre. La guerre a tellement érodé les rangs des forces armées ukrainiennes que les bureaux de recrutement ont été contraints de faire appel à du personnel de plus en plus âgé, ce qui a porté l’âge moyen d’un soldat ukrainien à environ 43 ans. “Ce sont des hommes adultes maintenant, et ils ne sont pas en très bonne santé“, déclare le proche collaborateur de Zelensky. “Nous sommes en Ukraine, pas en Scandinavie. Ce n’est pas la Scandinavie.“

Les vieux problèmes de l’Ukraine, en particulier la corruption, persistent :
Avec toutes les pressions exercées pour éradiquer la corruption, j’ai supposé, peut-être naïvement, que les fonctionnaires ukrainiens réfléchiraient à deux fois avant d’accepter un pot-de-vin ou d’empocher des fonds publics. Mais lorsque j’ai fait cette remarque à un haut conseiller présidentiel au début du mois d’octobre, il m’a demandé d’éteindre mon enregistreur audio afin de pouvoir parler plus librement. “Simon, vous vous trompez“, me dit-il. “Les gens volent comme s’il n’y avait pas de lendemain“.

Sachant que le bateau est en train de couler, c’est probablement ce que je ferais aussi. J’embarquerais tout ce qui est disponible sur mon radeau de sauvetage personnel et je me préparerais à couper les amarres avec le navire-mère.

L’article de Time est un signal. Il annonce la fin du régime Zelenski. Je suis sûr que le Conseil national de sécurité, ainsi que le département d’État, cherchent fébrilement une alternative – et un moyen de sauver la face en mettant cette alternative en place.

Quelqu’un semble protéger et promouvoir Alexey Arestovich exactement dans ce but :

Après avoir quitté le bureau présidentiel à la suite d’un scandale en janvier 2023, Arestovich, bien qu’il ait commencé à critiquer les actions des autorités, l’a fait avec prudence jusqu’à récemment.

Mais aujourd’hui, il se contente de critiquer l’équipe au pouvoir.
Arestovich se concentre sur deux choses : les décisions militaires des dirigeants du pays et leur politique intérieure.

La deuxième version : Arestovich a obtenu le soutien des Américains qui souhaitent une plus grande diversité politique en Ukraine et ne sont pas intéressés par la monopolisation du pouvoir par Zelensky.

En faveur de cette version, ils utilisent également le fait mentionné plus haut que le durcissement de la rhétorique de l’ex-conseiller du cabinet du président a commencé après son voyage aux États-Unis. A cet égard, ils rappellent également son interview avec Gordon au début du mois d’octobre, dans laquelle il déclare que si l’Occident décide de mettre fin à la guerre sans atteindre les frontières de 1991 et que Zelensky s’y oppose, alors le président de l’Ukraine sera “changé” lors des élections.

“Il est possible qu’Arestovich soit soutenu par une certaine partie des élites occidentales, qui se soucient de la diversité des opinions en Ukraine. Ils disent que le pays ne peut pas parler seulement avec la voix de Zelensky, mais qu’il y a aussi différentes opinions critiques“, commente l’analyste politique Ruslan Bortnik à Strana.

Dans sa grande stratégie, la Maison Blanche avait cherché à pivoter vers l’Asie. Mais les États-Unis sont avant tout coincé en Ukraine, dans un conflit totalement inutile qu’ils ont eux-mêmes provoqué, puis, avec Gaza en flammes, de nouveau au Moyen-Orient.

Lors d’une récente conférence en Australie, John Mearsheimer s’est penché sur ce dilemme (vidéo). Il n’entrevoit pas d’issue favorable.

Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.

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COMMENTAIRES  

07/11/2023 19:15 par Francine lo

Kiki de Kiev n’a plus le mojo. Qui lui a fait croire qu’il serait le nouveau Messi ukrainien ?

Tout est mauvais chez ce comédien qui surjoue la Mort, comment tant d’Ukrainiens ont-ils pu s’identifier à ce type ? Probablement parce qu’ils se sont cru plus nord-américains que les Étasuniens. Bientôt plus personne en Europe ne leur déroulera le tapis rouge, mais on peut dire que certains en ont bien profité. Pour les profiteurs du système UE, il sera temps de retourner dans la morne plaine qu’est devenue l’Ukraine occidentale, à moins de changer de nationalité. Dire que tant de mairies en France conservent encore le drapeau jaune bleu à leur fronton, pendant que les "réfugiés ukrainiens" ont eu le pass coupe-file immigration et de nombreux privilèges rubis sur l’ongle. Vu le niveau de corruption de ce pays, ils se sont bien adaptés à l’aplaventisme des responsables européens, particulièrement français.

08/11/2023 11:13 par Le roseau pensant

Je prends les paris pour dire que Zelinski ne finira pas ses jours dans son lit.
"Neutralisé" par divers services secrets, par les jusqu’au-boutistes de son camp ?

Mais non, par Vlad, comme dab !

08/11/2023 20:33 par Danael

Il y aura certainement en Ukraine des règlements de compte féroces parmi les classes dirigeantes qui finiront par admettre leur défaite et passer aux négociations mais, cette fois, en tant que perdants. J’attends un même processus en Israël pour passer à un autre chapitre d’histoire pour les Palestiniens et les Israéliens qui voudront vivre ensemble et défendre des droits communs . Je garde tous les jours en tête l’image de cette vieille dame, très digne, tendant la main à un soldat du Hamas.

09/11/2023 05:45 par Xiao Pignouf

Pour une fois, je diverge un peu de MoA. Parler du « régime Zelensky », c’est faire de lui une figure maitresse de ses actes et de ses décisions, à l’instar de Netanyahu, et ça me paraît aussi excessif que les considérations du Times. Il ne faut pas oublier que dans les premiers mois (ou les premiers jours, ou les premières semaines, je ne sais plus) de son mandat, il s’est rendu au Donbass pour négocier avec la rébellion. Qu’à ce moment-là, il s’est fait reprendre en main par la frange russophobe et néonazie qui avait pris le pouvoir en 2014. Depuis, il est pris dans un costume clairement trop grand pour lui, qui donne souvent l’impression de ne pas être à sa vraie place, celle de guignol télévisuel (quoiqu’il en soit devenu un d’un autre genre). C’est un pantin qui fait le beau et lève la patte au moindre signal de Washington (se rappeler la visite à Kiev de BoJo, car il faut un clown pour parler à un autre clown) qui à coups de milliards a corrompu l’Ukraine probablement à un point inégalé depuis. Pour lui, la seule issue, c’est la fuite ou la mort. Il doit avoir des trucs à dire.

09/11/2023 11:06 par michel49

Il semblerait que Moscou cherche à "proteger" Zelensky pour la même raison qui poussait Churchill à proteger Hitler en raison des bêtises qu’il causait à son propre camp.

09/11/2023 13:16 par act

En précisant que MoA est -pour moi- une des, si pas la, référence la plus intéressante et fiable, sur ce coup j’aimerais beaucoup être aussi optimiste que lui. Ce n’est pas la première fois qu’il voit la fin du conflit, j’ai précédemment partagé la même impression, pour qu’ensuite les évènements (néocons) viennent remettre le dawa pour un tour.
Le conflit s’enlise et une partie de l’occident envisage de futures négociations, c’est un fait mais il ne faudrait pas sous-estimer la capacité de nuisance des néocons ou de leurs nazis en poste en Ukraine pour autant, bien au contraire.

Et quand je lis que certains, ici et ailleurs, voient venir une défaite israélienne -que je souhaite pourtant- je me demande quelle est leur définition des "forces en présence", ce même si le conflit devient réellement "régional" ? Ont-ils suivi l’actualité depuis le 7-10 ?
A ce sujet, nouvel interview de Villepin si vous l’avez manqué : https://www.youtube.com/watch?v=Mpq5IxdDeqA
(vu sur MoA ;)

09/11/2023 22:17 par bostephbesac

Pour Israël, militairement ils sont fort.............et les Palestiniens seuls ne pourront leur résister éternellement................mais d’ ore et déjà, ils payent cher ce qu’ ils infligent à Gaza - au moins 130 chars et blindées détruits (Avia-Pro + Top War RU (347 morts reconnus par tsahal)), et au moins Netanyahou frappé "familialement" avec la mort d’ un de ses neveux.

Où les Israéliens vont perdre, c’ est dans leur normalisation avec le monde Arabe, et le Sud Global . Eux connaissent trop l’ histoire des 75 dernières années, et le massacre actuel va mettre fin à toute normalisation Israëlo-Véritable Communauté Internationale ; au passage, les efforts otaniens pour améliorer l’ image de l’ Ukraine otanisé à cette même Communauté Internationale sont désormais réduits à néant ! Sur le long terme (plusieurs années), oui politiquement, c’ est une lourde défaite qui attend la Communauté Occidentale...........avec des conséquences imprévisibles, mais qui ne seront pas bonnes pour nous.

09/11/2023 23:07 par Vania

D’accord avec @Xiao, Zelenky n’est qu’une marionnette très dangereuse. Il possède tous les défauts recherchés et indispensables pour être un "leader" accepté par les régimes de l’otan/eeuu/ue. Les pantins pro-étasuniens doivent être corrompus, menteurs pathologiques, médiocres, haineux, très ambitieux $$$ et faciles à manipuler. La liste des pantins est bien longue, seulement en A. latine on a : J. Guaido , Judas Moreno, A. Uribe V , Boluarte, Yanine Anez .....
Il ne faut pas crier victoire de façon anticipée. En effet, l’armée otano-kevienne continue de violer les règles du droit humanitaire. Il y a seulement 2 jours, ils ont effectué des bombardements massifs dans des quartiers résidentiels très peuplés du Donbass et tué plusieurs civils innocents. Ils calculent avec une grande précision les bombardement en les espaçant de 15 minutes pour ainsi tuer des sauveteurs, des médecins et des journalistes. Depuis 2022, 4 755 civils innocents sont morts dont 140 enfants et des milliers de blessés. Surtout que ces frappes n’ont Aucune Finalité Militaire et montent leur haine envers ses ex-compatriotes russophones du Donbass.
https://www.donbass-insider.com/fr/2023/11/07/armee-ukrainienne-bombarde-le-centre-de-donetsk-faisant-six-morts-parmi-les-civils/
Conclusion : La marionnette étasunienne Zelenky et ses marionnettistes occidentaux sont très dangereux
V. Nebenzia dénonce à l’Onu ces bombardements dans le Donbass et considère les occidentaux responsables
https://francais.rt.com/international/107891-bombardements-donbass-onu-russie-nebenzia

09/11/2023 23:23 par Danael

Dans les faits c’est l’inverse qui se passe : 1) Celui qui surestime ses capacités est bien le camp de l’impérialisme occidental qui a indéniablement la capacité de nuire mais qui à l`évidence perd toutes ses guerres sur le terrain et se discrédite de plus en plus fortement aux yeux du monde entier. Si l’on ne regarde que les rapports de forces et non les contradictions dans le processus, on perd la vue d’ensemble. 2) Villepin a mis le doigt que sur une partie de ces contradictions mais il pêche aussi par optimisme et garde ce réflexe de cet impérialisme occidental qui consiste à décider d’une proposition pour les Palestiniens qui n’est pas forcément celle que ces derniers privilégient, loin de là.

10/11/2023 09:01 par Fox

Les liens ne marchent pas dans cet article dont le dernier vers la vidéo...

10/11/2023 14:30 par chb

Bah, gagnée ou perdue, la guerre est bonne pour certains malins.

14/11/2023 18:33 par rouge

Guerre perdue ? Parlez plutot de bataille perdue. Le territoire que l’on nomme Ukraine tel un couteau sous le ventre de la Russie est trop bien placé pour etre négligé. Le bloc UE et les usa ne lacheront pas un si beau morceau. D’ailleurs cela fait plus de 100 ans qu’ils y travaillent tour à tour dans tous les domaines y compris religieux : La forte promotion de l’église Uniate en est un exemple.

J’en profite pour rappeller qu’en 1944 ce territoire appellé Ukraine n’etait rien d’autre qu’un champs de ruines devastés par l’arrivé puis le retrait des armées fascistes allemandes, roumaines et hongroises. Quarante ans plus tard en 1984 la RSS d’Ukraine etait la seconde plus puissante republique socialiste soviétique d’URSS. Pourquoi l’ URSS y avait elle tant investi ? Elle savait que ce territoire etait prioritaire car dans l’axe d’influences occidentales.
Rappellons également que l’indépendance de ce territoire en 1991 n’etait pas l’oeuvre du peuple qui y habitait. Le referendum du 17 mars 1991 le confirme sans ambigüité. Encore plus claire était la parodie du référendum neuf mois plus tard et qui inverse la vapeur (le 1er decembre 1991) : Une forte proportion de russes et de non ukrainophones (ah ce cher dialecte ukrainien de Kiew transformé en langue et promu par des non ukrainophones notoire tel Lenin ! ) et qui auraient alors voté massivement pour etre séparé de la Russie ? Et ceci après plus de quarante ans d’investissement massive en provenance de la Russie ? Trop fort !
L’actuelle Ukraine est une invention occidentale et rien d’autre. La Federation de Russie agit en conséquent. Son plan pour y arriver nous restera bien sur inconnu.

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