Pour mémoire, voici l’intervention du délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies devant le Conseil de sécurité réuni le 17 avril 2018 [*], à la demande de la Fédération de Russie, afin d’examiner la situation humanitaire à Raqqa et au Camp d’Al-Fourkane occupés par les États-Unis. Mais, il semble que la Ghouta orientale, libérée des terroristes par l’Armée arabe syrienne et ses alliés, n’a pas fini de nourrir les rancœurs de ladite Coalition internationale de lutte contre Daech [NdT].
"Les crimes s’empilent jusqu’à devenir invisibles" - Lorsque le dramaturge Bertolt Brecht a fait cette remarque, c’était dans les années 1930, à l’époque du fascisme et du colonialisme européen. Le monde était séparé entre les États puissants qui avaient accaparé la parole et ceux qui étaient forcés de les écouter et d’obéir. Cette époque a culminé dans la Seconde Guerre mondiale.
Le communiqué officiel du Parti Communiste Français (voir plus bas dans son intégralité) commence ainsi : « Après le très probable bombardement chimique particulièrement ignominieux, effectué par le régime syrien sur la population de la Ghouta, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France viennent de réaliser une attaque punitive contre plusieurs sites qu’ ils ont identifiés comme étant les centres de production d’armes chimiques du régime.... ».
Donc, le « régime » syrien a très probablement (ce n’est donc pas sûr) usé d’armes chimiques dont les centres de production sont (et pas « seraient ») identifiés. Et « la France » (et non le gouvernement de Macron) le « punit ».
Des militants et responsables communistes se démarquent de ce communiqué. Voir ci-après.
LGS