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Thème : Retraites/Vieillesse

Retraites : une analyse d’ATTAC

Bernard GENSANE
Un verdict couperet pour les retraites : la répartition guillotinée Ainsi, le gouvernement a-t-il tranché comme ses prédécesseurs l'avaient fait en 1993 et en 2003, en n'écoutant que le chant du Medef et restant sourd à toutes les propositions émanant de la société ne rentrant pas dans sa logique. Avant même qu'il entame un simulacre de concertation tout était dit : hors de l'obligation de travailler toujours plus, point de salut pour les retraites, et surtout pas de quartier pour les retraités. Refusant de reconnaître que le niveau moyen des retraites par rapport aux salaires avait reculé de 15 à 20 % parce que nombre de salariés ne pouvaient déjà pas satisfaire à l'obligation actuelle de cotiser 40,5 ans et parce que les deux tiers d'entre eux étaient déjà hors emploi à 60 ans, il va encore aggraver cette baisse du niveau des pensions en portant la durée de cotisation à 41,5 ans en 2020. Alors que l'âge moyen de cessation d'activité est inférieur à 59 ans, le gouvernement (…) Lire la suite »

La fin de la retraite à 60 ans est imposée par l’Europe Au pouvoir, la gauche européiste ferait pareil

www.decapactu.com
mercredi 26 mai 2010 Pourquoi, d'un seul coup, faut-il renoncer à la retraite à 60 ans ? Pourquoi faut-il travailler plus pour gagner moins ? Comment expliquer que ceux qui gouvernent depuis des décennies n'auraient rien vu venir ? Pourquoi l'opposition est-elle si molle et complaisante ? Simplement parce QU'AUCUNE DÉCISION NE RELàˆVE PLUS DU GOUVERNEMENT FRANCAIS : L'allongement immédiat de la durée du travail à 64 ans (pour commencer) a été décidée à Bruxelles et la Commission a prévu de relever les copies des gouvernements en juin. Que demain la France soit gouvernée par une coalition de partis de gauche, soumis au principe de la glorieuse "construction européenne" n'y changerait RIEN. Maintenant que les "opposants" ont accepté la dictature européenne, ils se contentent de donner le change par un simulacre de débat, suivi d'une soumission docile aux oukases de l'empire. C'est ce qui ressort, en clair de l'accord des 25 et 26 mars sur cette nouvelle stratégie, (…) Lire la suite »

retraites : déplacer le débat

Rodriguez Gilbert
En complément de l'article du MPEP "Les véritables enjeux de la bataille des retraites" ci-après l'introduction au récent ouvrage de Bernard FRIOT "L'enjeu des retraites" Car on peut s'étonner effectivement qu'à gauche comme dans les confédérations syndicales on se contente de répondre à l'offensive de droite et de la social-démocratie pour désigner les retraites comme un problème et d'abord comme un problème économique et de déficit. Sans faire le lien pour l'instant avec l'offensive de l'UE et du FMI pour imposer ses ajustements structurels présentant la facture de la crise aux peuples européens. Alors oui, tout en ferraillant nécessairement contre les arguments des contre-réformateurs ne faut-il pas intervenir aussi pour contribuer à déplacer le débat comme le propose Bernard FRIOT tout en notant l'élimination volontaire dans les médias de cette parole non-conforme ? ************************************ Les retraites. Déplacer le débat Extrait en ligne de "L'enjeu des (…) Lire la suite »

le scandale des retraites des élus européens !

DIVERS
UN SCANDALE ! ! ! A SAVOIR AVANT LA « TONTE » DE 2010 Vous avez remarqué que nos politiques se battent comme des fous pour rentrer dans l'administration européenne Et pourquoi ? A LIRE CI-DESSOUS En guise de réflexion ! Scandaleux, tout simplement. Envoyez ceci aux Européens que vous connaissez !!! La retraite à 50 ans avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l'UE a été approuvée !!!! Cette année, 340 fonctionnaires partent à la retraite anticipée à 50 ans avec une pension de 9.000 Euros par mois. Oui, vous avez bien lu !!! Afin d'aider l'intégration de nouveaux fonctionnaires des nouveaux états membres de l'UE (Pologne, Malte, pays de l'Est...), les fonctionnaires des anciens pays membres (Belgique, France, Allemagne..) recevront de l'Europe un pont d'or pour partir à la retraite. POURQUOI ET QUI PAIE CELA ? Vous et moi travaillons ou avons travaillé pour une pension de misère, alors que ceux qui votent les lois se font des cadeaux dorés. (…) Lire la suite »

Faut-il tuer les vieux ?

Caleb IRRI
Après m'être longuement interrogé sur la manière dont fonctionne le capitalisme, j'en suis arrivé à la conclusion que l'humanité court à sa perte, et ce pour une raison évidente : les gouvernements se sont trompés d'ennemis. Que le système combatte les pauvres ou les musulmans, les étrangers ou les fainéants, il oublie une donnée essentielle à la sauvegarde de l'espèce humaine : il faut des jeunes pour remplacer les vieux. Car en réalité l'idée selon laquelle un taux de fécondité inférieur à 2,1 enfants par femme est signe de développement est fausse, ne retenant comme critère principal que le développement économique. Cela signifie par extension qu'un monde entièrement développé ne serait pas capable de renouveler sa population, ce qui est économiquement positif mais suicidaire du point de vue de l'humanité. Alors, face aux critiques non constructives du système qui ne proposent pas de solution, j'ai entrevu une solution radicale qui pourra choquer certains, mais qui après (…) Lire la suite »

Retraites : rien à attendre de négociations à froid

Rodriguez Gilbert
La méthode utilisée par les gouvernements pour faire passer ses contre-réformes ou la bataille des Horaces et des Curiaces ! Rappelez-vous, dans l'Antiquité, un des Horace survivant confronté à 3 Curiaces fit mine de s'enfuir pour ne pas avoir à les affronter tous les trois ensemble et les mit hors de combat les uns après les autres ! N'est-ce pas cette stratégie qui s'est renouvelée, en quelque sorte, avec notre système de retraite et ses régimes spéciaux ? Un peu « d'histoire récente » : – En 1993 première attaque contre le secteur privé, BALLADUR règle le compte des salariés du secteur privé. Passage des 37,5 années de cotisations aux 40 ans puis, calcul du salaire de référence, passage des 10 meilleures années aux 25 dernières années. Résultat : depuis perte des pensions par rapport au SMIC de 22% et de 16% par rapport à l'évolution des salaires ! Ces mesures venant s'ajouter à la catastrophique indexation des pensions sur les prix et non plus sur les salaires ! – En (…) Lire la suite »

Retraites - 2010 : une année décisive

Jean-Jacques CHAVIGNE

Des années décisives, notre système de retraites en a déjà connu depuis 1993 : 1995, 2000 (pour les retraites complémentaires du secteur privé), 2003… Mais 2010 sera de nouveau une année décisive parce que le gouvernement et le Medef ne sont pas encore arrivés à leurs fins et qu’ils comptent bien utiliser le déficit record laissé par la crise (produit direct de leurs politiques néolibérales) pour aller encore plus loin dans leur contre-réforme de notre système de retraite.

17 ans de contre-réformes L'offensive de la droite et du patronat a commencé en 1993, en plein mois d'août lorsqu'Edouard Balladur et Simone Veil firent voter leur loi contre le système de retraite par répartition du secteur privé. La durée de cotisation passait de 37,5 à 40 annuités. Le calcul du salaire de référence servant au calcul de la retraite s'allongeait des 10 aux 25 meilleures années. Le montant des retraites n'était plus indexé sur les salaires mais sur les prix. En 1994 et 1996, le patronat faisait subir aux retraites complémentaires du secteur privé une régression de même ampleur que celle qui avait été imposée aux retraites de base par la loi Balladur-Veil. Au total, les réformes de 1993 et 1994-1996, entraineront mécaniquement une diminution de 20 points (de 78 % à 58 % du salaire moyen net) de la retraite moyenne des salariés du secteur privé, entre 1996 et 2030. Tous les effets de ces contre-réformes ne se sont donc pas encore fait sentir, loin de là . En (…) Lire la suite »

Au travail braves gens !

Mohamed BELAALI

Travailler plus pour gagner plus, travailler jusqu’à 70 ans, travailler le dimanche, le lundi, le mardi et tous les autres jours, travailler jour et nuit avec des heures supplémentaires et plus de trente cinq heures par semaine ! Les hommes et les femmes (et bientôt peut-être les enfants) sont ainsi réduits à l’état de machine à produire sans trêve du travail.

Dans la nuit, celle du vendredi à samedi pendant le week-end de la Toussaint, les députés ont adopté, au détour de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009, une mesure permettant aux employeurs de faire travailler les salariés « volontaires » jusqu'à 70 ans. Le ridicule de la justification contraste tristement avec les conséquences de la mesure : « Vous savez depuis combien de temps on en parle de ce dossier ? Depuis le départ du professeur Montagnier. Parce que le professeur Montagnier était trop âgé pour chercher et pour trouver en France, mais il ne l'était pas assez pour aller aux Etats-Unis et avoir des succès aux Etats-Unis. (…) L'an dernier, même chose, Guy Roux. Guy Roux trop âgé pour rester en activité, pour entraîner. Alors on s'était dit qu'il fallait faire bouger les choses... » (1) Il faut préciser qu'à 35 ans l'espérance de vie d'un ouvrier, par rapport aux autres catégories sociales, n'est que de 41 ans c'est-à -dire il ne pourra (…) Lire la suite »

Il faut rompre avec le "dialogue social". C’est tous ensemble qu’il faut faire grève et se rassembler contre le MEDEF et Sarkozy-Fillon.

Vincent PRESUMEY

Ce qui s’est passé à partir de la "position commune" élaborée et signée par le MEDEF, la CGPE, la CGT et la CFDT est éloquent : ce texte a servi de base à l’attaque frontale par Sarkozy de la réglementation du temps de travail, en faisant primer les accords d’entreprise contre les conventions collectives et le droit du travail.

Vendredi 27 juin Vers le Tous ensemble et en même temps. En France, grande est l'interrogation des militants aprés la "journée" du 17 juin dont on ose à peine rappeler que Bernard Thibault lui avait fixé l'objectif d' "un million de manifestants". C'était impossible, non pas tant parce que notamment FO, ainsi que l'UNSA, la CGC et la CFTC, refusaient d'y appeler (et que l'unité CGT-CFDT, décidémment, ce n'est pas l'unité syndicale ! ), mais parce que de toute façon, on ne réussit pas une journée de grèves et de manifestations pour défendre le "dialogue social" avec en prime le soutien de Madame Parisot ! D'ailleurs les manifestants qui étaient là , essentiellement de la CGT, n'étaient pas là pour le "dialogue social", mais pour les retraites et la limitation légale du temps de travail. Tous ensemble et en même temps : voila le besoin qui est ressenti en profondeur par de trés larges couches sociales, qui ont pris part ou ont observé, depuis des mois, les combats massifs mais (…) Lire la suite »
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Retraites : l’organisation de la misère

Bernard GENSANE
L'avocat d'affaires de Neuilly et le châtelain réactionnaire qui président aux destinées de notre pays poursuivent et amplifient, sur les traces de leurs prédécesseurs immédiats Chirac, Raffarin et Villepin, l'organisation de l'appauvrissement systématique du plus grand nombre des Français. Je voudrais simplement rappeler quelques faits bien connus en abordant le problème sous l'angle des retraites. Elles peuvent être abondées sans problèmes, et même améliorées. Depuis deux siècles, l'augmentation de la productivité a permis toujours plus de richesses en toujours moins de temps. Du début du XIXè siècle à la fin du XXè, la productivité horaire a été multipliée par 30, la production par 16, alors que le temps de travail était diminué par 2. Ce, sans que jamais les profits en souffrent, bien au contraire. Du milieu du XIXè siècle à 1993, les retraites n'ont cessé de s'améliorer : retraites pour les fonctionnaires en 1853, retraites ouvrières et paysannes en 1910 (par capitalisation, (…) Lire la suite »