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Thème : Répression

Liban-France : Georges Ibrahim Abdallah : Contre l’oubli.

René NABA

Militant pro palestinien d’origine libanaise, emprisonné en France depuis 29 ans, Georges Ibrahim Abdallah est l’objet d’un invraisemblable déni de droit de la part de la France, dans l’indifférence générale de l’opinion arabe et internationale, particulièrement libanaise...

I – Une justice à la Kafka Paris – Un homme libre en captivité. Tel est le paradoxe de cet homme de conviction et de rare courage, victime des contradictions françaises. Pleinement Libre, mais retenu en otage de considérations politiques françaises où le ministère de l’intérieur fait capoter une remise en liberté, non au nom de la raison d’état, mais pour des considérations électoralistes, où la duplicité tient lieu de posture morale en ce que le principe de la séparation des pouvoirs, hautement proclamé surtout depuis le scandale Jérôme Cahuzac, est subrepticement bafoué par des arguties de basse manœuvres politiques. La Cour d’appel avait ordonné la libération de Georges Ibrahim Abdallah en subordonnant sa remise en liberté à un arrêté d’expulsion du territoire du ministre de l’intérieur. Beaucoup y ont vu dans cette décision de justice une double peine déguisée infligée au prisonnier. Un principe prohibé par le droit français. D’autres, tout aussi nombreux, ont considéré que (…) Lire la suite »

Assange est coincé, les Etats-Unis sont sur le déclin : Interview exclusive avec l’avocat d’Assange (Voice of Russia)

Michael Ratner

Le président émérite du Centre pour les droits constitutionnels (Center for Constitutional Rights - CCR), Michael Ratner, l’avocat américain de Julian Assange a répondu aux questions de John Robles de La Voix de la Russie, sur la situation actuelle de Julian Assange qui reste coincé à l’ambassade de l’Equateur à Londres. Lors de cette interview, qui est la première partie de l’entretien, l’avocat d’Assange aborde l’usage illégal des drones par les Etat-Unis, il parle de la réaction extrêmement agressive contre les lanceurs d’alerte et des « diseurs de vérité » (« truth sayers ») de l’Etat américain et qualifie ces actions d’illégales et d’irrationnelles, comme celles d’un Etat sur le déclin s’accrochant désespérément au pouvoir.

M. Ratner parle aussi de Bradley Manning, Jérémy Hammond, du Gouvernement secret US, mentionne ses clients de Guantanamo qui ont été torturés et le prix du courage, le fameux Yoko Ono-Lennon Award for Courage, qu'il a reçu récemment pour M. Assange à New York en son absence. Robles : Bonjour Monsieur ! Comment allez-vous ce soir ? Ratner : Je vais bien et je suis content de vous parler John, je vous remercie de me recevoir. Robles : Très heureux de vous parler également, c'est un plaisir. Pouvez-vous parler un peu à nos auditeurs des différentes affaires juridiques dans lesquelles vous êtes engagé et de ce qui se passe en coulisses, si vous pouvez, aux Etats-Unis et en général, parce que les informations ne sortent pas ? Ratner : Oui, beaucoup d'informations ne sortent pas et ça me contrarie vraiment. Je suis sûr que nombre de vos auditeurs connaissent Julian Assange, l'éditeur et le rédacteur en chef de Wikileaks et qui est maintenant à l'ambassade d'Equateur depuis 234 (…) Lire la suite »

Le manuel d’instructions de l’armée sur les camps de rééducation concerne les citoyens étasuniens

RT
L'annonce que le Pentagone a prévu un plan pour interner des militants dans des camps de rééducation a soulevé des questions. Le manuel de l'armée étasunienne qui décrirait, selon les rapports, la façon dont doit être organisée la rééducation des citoyens étasuniens concerne-t-il les Etasuniens ? Les citoyens étasuniens peuvent-ils être envoyés dans ces camps ? Au fur et à mesure que de nouvelles organisations étudient le manuel d'instructions militaire récemment découvert : FM 3-39.40 Internment and Resettlement Operations (opération d'internement et de rééducation), on se rend compte que le projet inhumain de créer des camps de rééducation militaires aux Etats-Unis et à l'étranger n'est pas seulement bien réel mais qu'il concerne aussi les citoyens du pays qui pourront être mis dans des centres de détention sous contrôle de l'armée. "Ils disent toujours aux médias que c'est seulement en cas de catastrophe naturelle dans le pays ou de guerre à l'étranger et pour des camps (…) Lire la suite »
Neuf morts, trente cinq blessés, sera le prix payé pour une procession pacifique

Le 1er mai des travailleurs n’est pas tombé du ciel.

Anatole Bernard

Installé par l’Histoire, le 1er mai, c’est la journée internationale des travailleurs.
Or, par les temps qui courent, il n’est pas inutile de rappeler que, si la célébration du premier mai remonte à certaines croyances anciennes où l’on plantait à la campagne l’arbre appelé mai, symbole du réveil printanier de la nature, la fête que nous connaissons aujourd’hui émerge en 1884 à Chicago, lorsque le congrès des trade-unions décide qu’à partir du 1er mai 1886, la journée normale de travail sera fixée à 8 heures et que toutes les organisations ouvrières se prépareront à cet effet.

Plus précisément, c'est le congrès international socialiste de Paris, en 1889, qui adopte le 1er mai comme journée de revendications des travailleurs. Or, assimilée à une journée de grève par les employeurs, dont certains détestent précisément les corps intermédiaires, elle fut l'occasion d'affrontements violents et de morts douloureuses comme par la fusillade de Fourmies, en France, le premier mai 1891 : Ce jour là , le beau temps est au rendez-vous et la manifestation commence dans une ambiance joyeuse et bon enfant. Les ouvriers doivent porter leurs revendications à la mairie dans la matinée, avant de passer aux festivités de l'après-midi et de danser en soirée. Cependant, à 9 heures, après une échauffourée avec les gendarmes à cheval, quatre manifestants sont arrêtés. Dès lors, au slogan, c'est les huit heures qu'il nous faut vient s'ajouter c'est nos frères qu'il nous faut, le tout clamé par 150 à 200 manifestants qui arrivent sur la place où ils font face à 30 soldats armés (…) Lire la suite »

Surveillance mondiale d’Internet par les logiciels étudiant les mots-clés.

DIVERS
Si vous parlez de Bradley Manning sur le Net, l'armée des Etats-Unis en prend note 15 Janvier 2O12 - L'armée américaine trace toute référence à Bradley Manning sur le net. (…) Le Département des affaires publiques pour l'armée américaine trace tout ce qui a à voir avec le jeune soldat Bradley Manning à l'aide de VOCUS , outil qui permet le contrôle des informations et des commentaires sur les réseaux sociaux, grâce à l'utilisation de mots-clefs (ainsi liront-ils sûrement cet article). Le rapport le plus récent parle de 1 045 conversations sur les réseaux sociaux ayant eu trait à sa comparution récente. (…) Ce qui est certain c'est que l'utilisation d'outils pour surveiller les commentaires des internautes sur certaines questions est très étendue pour les entreprises et les individus. Des outils comme « Me on the web » de Google permettent de recevoir des alertes si votre nom est mentionné sur le Web. Source : http://www.aporrea.org/tiburon/n196593.html Voir aussi : ce (…) Lire la suite »
A DAN, OLIVIER et CAMILLE

Nous voulons vivre

Jacques RICHAUD

Nous parlons ’jeunesse’ et ’avenir’... Aimons nous la jeunesse et l’avenir ?
Savons nous de quelle braise brûlent les coeurs de certains d’entre eux,
’Les anarchistes !’ ...?
Ils peuvent tous nous dire et le dire à tous "
« Le sol sur lequel vous vous trouvez est en feu »
(August Spies à ses juges) (1)

A DAN OLIVIER ET CAMILLE Dans ce pays de matins bruns Nous qui cherchons les 'signaux faibles' de nos angoisses du lendemain pour assurance ou répression préventive portons les lunettes noires d'un regard déjà borgne Notre 'objet d'étude' est jeunesse planétaire d'ici ou de là bas Il se dérobe... il a peut être raison de fuir les pincettes de l'entomologiste qui voudrait le disséquer puis le clouer comme un papillon dans la vitrine du réel. Ils nous crient, les jeunes "Nous voulons vivre' et nous leur posons un pré requis "Comment ?' Ils nous hurlent "Solidarité ! Fraternité !' nous les enfermons dans les cages de notre indifférence Eux voient les barreaux qui musèlent nos cerveaux Leur Tag vomis notre honte nous faisons taire aussi les murs et en construirons d'autres qui séparent la Vie de la Mort Ils nous disent sans nuance du profond de leur vérité « Je ne suis ni « innocent », ni « coupable » des faits qui me sont (…) Lire la suite »

La première fois

Camilo SORTO-CAZAUX
Cette histoire qui n'a - et j'en suis chaque jour un peu plus certain - rien d'exceptionnel, est arrivée en pleine nuit, dans le 18è arrondissement de Paris, à quelques pas de la Mairie et du Métro Jules Joffrin, au pied de l'immeuble situé au 129 rue Ordener. Rue passante si il en faut ! Mais l'heure à laquelle l'évènement s'est déroulé donnait la sensation d'une rue calme où planait, malgré la violente altercation que je venais d'avoir avec mon ex, une douceur printanière qui aurait été, en d'autres circonstances, bien plus propice à une balade amoureuse sous les néons jaunis de Montmartre, assis et enlacés, peut-être un pétard à la main et le sourire tourné vers ces étoiles de plus en plus insaisissables, sur les marches de la butte, posant parfois mécaniquement les yeux sur cette mer de scintillantes lucioles multicolores, qui donnent à Paris cette impression de féerie lumineuse. Mais non. L'atmosphère générale respirait plus l'étouffement provoqué par la raréfaction et la (…) Lire la suite »

PLUS QUE HONTEUX, INACCEPTABLE !

Suite a la manifestation "pacifiste" des pompiers des Alpes maritimes revendiquant la reconnaissance de métier a risque et pénibilité du métier pour la réforme des retraites les C R S ont chargé les pompiers violemment , le pompier a terre sur la photo a pris un coup de matraque dans la tête sans raison , transporté inconscient a l'hopital de nice il se réveillera dans l'apres midi , 5 pompiers en garde a vue , une violence inouïe face a des pompiers avec qui ils ont l' habitude de travailler , une perte de sang froid totale a provoqué un excès de violence chez ces individus que nous ne regarderons plus jamais de la même façon , inacceptable pour nous de voir ce genre de pratique . A diffuser largement a vos contacts merci image01111 image01010 image0099 image0077 image0066 image0055 image0044 image0033 image0022 image0011 Lire la suite »

2010-2020 : une armée de chômeurs contre une armée de policiers

Pascal SACRE
Philippe Dessertine, professeur à Nanterre, directeur de l'Institut de Haute Finance, comparant la crise actuelle à celle de 1929, nous situerait actuellement vers … 1937. "Le temps presse," dit-il, "si l'on veut éviter la guerre" (1). Plus prosaïquement, dans la série Starwars (La Guerre des Etoiles), nous serions à l'épisode n°2, The Empire Strikes Back (L'Empire Contre-attaque). Grèce Gel, après réduction, des pensions de retraite des fonctionnaires et des salaires du public comme du privé (réduction de 7% en moyenne des pensions de retraite). La TVA passe de 19 à 21%. Les taxes sur l'alcool augmentent de 20%. Le prix des cigarettes augmente de 63%. Le prix de l'essence monte de 8 centimes au litre, et le diesel de 3 centimes, alors qu'un mois plus tôt le prix des carburants avait déjà augmenté de 25 centimes. Et ce n'est pas fini : « De nouvelles solutions devront être envisagées en 2011 et 2012 », prévient le Finlandais Olli Rehn, commissaire (…) Lire la suite »

La transition autoritaire

Yann FIEVET

Après une décennie de développement exacerbé du discours sécuritaire, nourri en France par des gouvernements de colorations différentes, le moment est venu de passer à l’étape suivante, celle du recueil des fruits généreux du nouveau gouvernement des citoyens par l’instrumentation de la peur savamment instillée aux tréfonds des esprits les moins critiques. Après les semailles sécuritaires voici enfin, pour la Droite débarrassée de tout état d’âme, le temps de la moisson autoritaire.

Le sentiment d'insécurité est aujourd'hui le point central du débat politique. Là se situe l'origine d'une dérive qui pourrait s'avérer fatale. Ce processus repose entièrement sur la confusion abondamment entretenue et instrumentalisée entre insécurité, phénomène relativement objectif car observable, et sentiment d'insécurité, phénomène essentiellement subjectif. Les hommes politiques, en particulier les élus locaux, n'ont que peu de prise sur l'insécurité qui très souvent se caractérise par de simples incivilités mais ils peuvent agir en revanche avec profit électoral sur le sentiment d'insécurité en suscitant de multiples peurs. Ils ne s'en sont pas privés, à gauche comme à droite. Le lien entre incivilités et sentiment d'insécurité s'est finalement imposé dans tout débat politique ou médiatique. Dans ce contexte dramatiquement irresponsable, la classe politique a poussé sur le devant de la scène une cohorte disparate d'ennemis de l'intérieur désignés à « l'opinion » comme les (…) Lire la suite »