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Thème : Lula

Où les médias découvrent ce que nous disions il y a un an

Lula a bien été victime d’un complot politico-judiciaire

legrandsoir

On va y revenir dans les heures et/ou les jours qui viennent.
Mais d’ores et déjà, alors que les médias installés, payants et subventionnés découvrent tout juste (juin 2019) que l’ex-président brésilien Lula a été victime d’un complot, il est bon (et agréable) de rappeler que Le Grand Soir disait exactement ça, il y a un an ou plus, dans des articles documentés qu’on peut relire aujourd’hui sans rougir.
Voici quelques liens choisis.
LGS

Janvier 2018 https://www.legrandsoir.info/manifeste-une-election-sans-lula-serait-frauduleuse.html https://www.legrandsoir.info/traduction-integrale-du-discours-prononce-par-lula-le-07-avril-2018-avant-de-se-rendre-a-la-police.html Avril 2018 : https://www.legrandsoir.info/bresil-hors-jeu-de-lula-hors-jeu-democratique.html Avril 2018 https://www.legrandsoir.info/lula-et-le-crime-de-la-gauche.html Avril 2018 (ici est détaillée la personnalité du juge Sergio Moro) https://www.legrandsoir.info/bresil-urgent-la-democratie-assassinee.html Avril 2018 https://www.legrandsoir.info/declaration-de-lula-samedi-7-avril-2018-a-l-occasion-de-la-messe-celebree-en-hommage-a-sa-defunte-epouse-granma.html Lire la suite »

Brésil : Lula déjoue le piège de son bourreau

Paulo CORREIA
Le Ministre de la justice de Bolsonaro Sérgio Moro voulait donner en spectacle la douleur de l’ex-président brésilien Lula da Silva. Celui-ci a refusé de se prêter au jeu et n’a pas assisté à l’enterrement de son frère Vavá. Hier après-midi, quinze minutes avant l’enterrement de Vavá – frère de Lula da Silva –, le Président de la Cour suprême brésilienne Dias Toffoli a autorisé l’ex-président de la République à se réunir avec sa famille dans une salle fermée, à São Bernardo do Campo – São Paulo (SP), à 334 Km de la prison de Lula à Curitiba. Ce piège tendu à Lula par le Ministre de la Justice de Bolsonaro, Sérgio Moro, avait comme but de donner en spectacle la douleur de l’ex-président brésilien et de montrer qu’il serait une sorte de privilégié, pouvant se réunir en famille, en dehors de la prison, alors que c’est un droit constitutionnel. Lula a refusé d’y aller et de participer à cette action décadente de médiatisation et a pleuré son frère bien aimé, tout seul en prison. (…) Lire la suite »

Brésil : Plaidoyer pour Lula

Valter Pomar

Le 4 septembre 1970, Salvador Allende a suscité l'espoir de tout un peuple lors de son élection pour combattre la pauvreté et le dénuement des classes populaires. Fidel Castro l'avait précédé. D'autres l'ont suivi pour la même cause : Hugo Chávez, Rafael Correa, Pepe Mujica, Evo Morales, Manuel Zelaya ou Lula.

Cet espoir s'amenuise à chaque fois que les yankees et les politiques au service des multinationales destructrices de la biodiversité et qui nous empoisonnent mettent la main au panier pour l'anihiler. Valter Pomar prend la parole pour que ce ne soit pas le cas au Brésil. Plaidoyer pour la candidature de Lula. Christian RODRIGUEZ Ils veulent attaquer le peuple brésilien, par Valter Pomar Maintenant, le Tribunal Supérieur Électoral a choisi et a décidé de contester la candidature de Lula. Une fois de plus, la tête du judiciaire montre de quel côté elle se trouve. Encore une fois, les putschistes ont déchiré la Constitution, ont ignoré une décision de l’ONU et font actuellement du chantage. Ils semblent ne pas avoir de limite. Il semblerait qu’ils préparent le terrain pour ouvrir chemin à Bolsonaro. Face à cela, il y a deux solutions immédiates : 1/ remplacer Lula ; 2/maintenir la candidature de Lula au moins jusqu’au jugement de toutes les instances, avec tous les coûts (…) Lire la suite »

Au-delà de la restitution des droits de Lula en tant qu’ancien président.

GRANMA

SAO PAULO.– Le Tribunal régional fédéral de la Troisième Région du Brésil, a ordonné le 29 mai dernier la restitution de ses droits d’ancien président au leader brésilien Luiz Inacio Da Silva, Lula, qui lui avaient été retirés le 17 mai.

SAO PAULO.– Le Tribunal régional fédéral de la Troisième Région du Brésil, a ordonné le 29 mai dernier la restitution de ses droits d'ancien président au leader brésilien Luiz Inacio Da Silva, Lula, qui lui avaient été retirés le 17 mai. La mesure a été émise par le juge André Nabarrete Neto, qui a indiqué dans sa décision que les anciens présidents brésiliens bénéficient « de droits et de prérogatives (et non d’avantages) découlant de l'exercice de la plus haute fonction à la tête de la République et qu'ils ne doivent faire l'objet d'aucune limitation légale ». Rappelons que ces droits lui avaient été retirés par le juge Haroldo Nader sous prétexte qu’il était en prison et ne pouvait dont plus les exercer, a rapporté la chaîne TeleSur. Or, la loi stipule que tous les anciens chefs d'État jouissent de certains droits, à vie, pour avoir occupé le poste le plus élevé de ce pays d’Amérique du Sud. « Les textes normatifs cités garantissent aux anciens présidents non seulement (…) Lire la suite »

Traduction intégrale du discours prononcé par Lula le 07 avril 2018 avant de se rendre à la police.

Stultitia [le traducteur] a tenu parole. Voilà donc la traduction du discours de Lula annoncée dans le post précédent. Le travail n’a pas été si facile, car il s’agit d’un langage parlé, l’orateur est parfois interrompu, etc. De plus, Lula se réfère souvent à la vie politique brésilienne. Stultitia a donc essayé de rajouter en notes [entre crochets], quand cela lui était possible, des éclaircissements concernant ces allusions. Bien entendu, toute remarque, amélioration ou correction sera bienvenue. * * * Le soir du samedi 07 avril, à São Bernardo do Campo (État de São Paulo), l’ex président Luiz Inácio Lula da Silva a prononcé son dernier discours avant de se livrer à la Police Fédérale afin de respecter l’ordre de détention émis cette semaine par le juge de première instance Sergio Moro. Devant les milliers de personnes qui l’accompagnaient depuis le vendredi soir, Lula, ému, a rappelé le début de sa vie politique au Syndicat des Métallurgistes de la région de ABC, proche de (…) Lire la suite »

Brésil : les conditions de détention de Lula !

Christian RODRIGUEZ
Comme l'a dit Tarso Genro, l'ex-ministre de la justice brésilienne, les conditions de détention de Lula sont lamentables. Non seulement sa sécurité n'est pas assurée car dans les locaux de la police fédérale, il circule beaucoup de contractuels et il est impossible de tout contrôler mais aussi les locaux ne sont pas adaptés à la détention et il ne peut même pas sortir faire la promenade. Par ailleurs, Leonardo Boff, une des figures les plus importantes de la théologie de la libération, et Adolfo Peréz Esquivel, prix Nobel de la paix, se sont vus refuser la possibilité de lui rendre visite. Liberté pour Lula, prisonnier politique ! Le Comité de Solidarité à Lula et à la démocratie au Brésil appelle à une manifestation le lundi 23 avril à 18h Place de la Reine Astrid 75008 Paris. M : Alma Marceau Christian RODRIGUEZ Lire la suite »
Le Brésil n’a plus de démocratie, son gouvernement élu a été déchu par des manœuvres dignes des pires mafias

Brésil urgent : la démocratie assassinée

João Whitaker
L’emprisonnement de Lula, décrété le 5 avril, marque l’apothéose d’un coup d’État minutieusement préparé et mis en route depuis 2014. La version des grands médias en Europe ne fait que reproduire celles des cinq grands groupes de communication brésiliens, tous dans les mains de cinq grandes familles, elles-aussi impliquées dans le coup d’État. Voici une chronologie explicative des événements. Acte 1 – renverser un gouvernement légitimement élu 1) Dans un premier temps, la stratégie est d’annuler un gouvernement légitimement élu. Aecio Neves, le candidat du PSDB (droite) vaincu par Dilma Roussef aux présidentielles de décembre 2014 (aujourd’hui en disgrâce à cause de multiples accusations de corruption), donne le ton dès le mois de juillet 2015 de ce qui sera la stratégie du coup d’État, Même si la présidente Dilma n’est nullement accusée accusation de corruption, Neves déclare : « nous n’avons pas perdu l’élection pour un parti politique, nous l’avons perdue pour une (…) Lire la suite »

Déclaration de Lula samedi 7 avril 2018 à l’occasion de la messe célébrée en hommage à sa défunte épouse. (Granma)

Digital Editor

Il sera transféré par hélicoptère à Curitiba pour éviter les manifestations. Une cellule d’environ 15 mètres carrés l’y attend, avec une salle de bain privée et le droit à deux heures d’air frais par jour.

"Je vais obéir à leur commandement." C'est ainsi que Luis Inácio Lula Da Silva a confirmé ce matin qu'il se conformera à l'ordre de son emprisonnement, mais il a précisé que "personne aujourd'hui ne dormira avec la conscience aussi tranquille que la mienne". L'ancien président du Brésil a participé à une messe en hommage à sa défunte épouse, samedi dernier, au Syndicat des Métallurgistes de la banlieue de Sao Paulo où il a été barricadé pendant deux jours pour négocier sa reddition à la police et a dit qu'il n'avait pas peur. "La mort d'un combattant n'arrête pas la révolution, s’est-t-il écrié. "Ils se trompent s’ils pensent que je vais m’arrêter, je n'arrêterai pas parce que je ne suis pas un être humain, je suis une idée ", a-t-il déclaré. Lula a affirmé que beaucoup de gens lui ont conseillé de demander "l'asile en Uruguay", mais qu'il ne veut pas être un "fugitif". "Je fais quelque chose de très conscient ", a-t-il dit, faisant référence à sa reddition à la police. (…) Lire la suite »
L’ex-président brésilien s’est vu refuser la demande d’habeas corpus préventif déposée par ses avocats

Lula et le « crime » de la gauche

Gabriela Avila Gomez
Le « crime » de Lula, c’est d’être de gauche, dans un contexte où les forces de la droite internationale imposent leur hégémonie déstabilisatrice dans la région. Son « crime », c’est d'avoir aidé à fonder, il y a 38 ans, le Parti des travailleurs (PT), une plateforme qui a donné la parole aux mouvements syndicaux et qui se bat pour leurs droits. Le « crime » de Lula est d'avoir remporté les élections présidentielles de 2002 en tant que représentant du PT et d'être devenu le président ayant obtenu le plus de voix de l'histoire du Brésil. C’est d’avoir quitté son second mandat avec 80% d'approbation, offrant à son pays une croissance économique de 7,5% et un salaire minimum 54% plus élevé que celui de son premier gouvernement. Le « crime » de cet ouvrier métallurgiste, c'est d'avoir sorti plus de 30 millions de Brésiliens de la pauvreté, d’avoir réduit le taux de chômage et placé son pays sur la carte des puissances émergentes. Le « crime » de Lula, c’est d’avoir inspiré le (…) Lire la suite »

Brésil : hors-jeu de Lula, hors-jeu démocratique

Jean-Jacques Kourliandsky
Une petite majorité, mais une majorité suffisante du TSF, le Tribunal supérieur fédéral du Brésil (Supremo Tribunal Federal-STF) a décidé, mercredi 4 avril 2018, de rejeter l’appel présenté par les avocats de l’exprésident Lula. Cette décision réduit de façon drastique la perspective d’une candidature Lula aux présidentielles du 7 octobre prochain qu’il avait de grandes chances de gagner. En effet, les sondages le plaçaient nettement en tête des intentions de vote depuis plusieurs mois. Tout n’est pas encore définitivement joué. Les juristes évoquent diverses options d’appel en dépit de l’appel rejeté par le Tribunal régional fédéral n°4 (TRF4) de Porto Alegre le 27 mars dernier. Un recours devant le Tribunal supérieur de justice concernant l’éventuel non-respect de la procédure, voire une nouvelle saisine du TSF s’appuyant sur la violation de certains éléments de la Constitution par le juge. Toutefois, ces experts reconnaissent que ces appels ne sont pas suspensifs. Dès lors, le (…) Lire la suite »