En 2025, sous la présidence du Brésil dirigée par Lula, les BRICS pourraient traverser une période de difficultés, de retards, de défis et de sabotages.
Emiliano Alessandroni est un jeune philosophe italien, élève de Domenico Losurdo, et militant communiste du PCI. Il enseigne à l'université d'Urbino comme son maître. Alessandroni a repris les principales catégories de Losurdo (sur le libéralisme, la démocratie, l'impérialisme et la lutte des classes) et continue à les développer dans la lignée de Losurdo. Il est l'auteur d'ouvrages très intéressants sur Hegel, Lukacs et Gramsci.
Les élections fédérales viennent de s’achever au Brésil et le résultat – malgré les hésitations du militantisme "de gauche" – a été au rendez-vous : Lula a été élu président pour la troisième fois. L’ex-président a battu Bolsonaro avec une marge d’environ 1 %, dans un ensemble de près de 100 millions de votes utiles.
Dans mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » (1), je citais quelques infaux célèbres et quelques exemples de parti pris et manipulations de nos médias.
On se souvient (ou pas) de la volée de bois vert, des calomnies, injures, que j’ai alors reçues de nos médias parmi lesquels : Libération, Arrêt sur Images, France Inter, le Canard enchaîné, le Monde, Télérama, Quotidien, Charlie-Hebdo (qui me traita de « dingo), etc.
Parmi les exemples, de manipulation, je citais le traitement (je veux dire : la condamnation, l’exécution médiatique) de Lula.
Pourquoi et comment Lula est devenu le prisonnier politique le plus important du monde. Julian Assange est le plus important dissident occidental en prison. Eduard Snowden, le principal exilé. Luiz Inácio Lula da Silva est le prisonnier du Sud Global par excellence. Noam Chomsky a qualifié Lula de « prisonnier politique le plus important du monde » et de « figure extraordinaire du XXIe siècle » et a comparé son emprisonnement à celui du fondateur du Parti communiste italien, Antonio Gramsci (1891-1937), pourquoi ces titres ?
Comme on le sait, j’ai dû profondément modifier mon emploi du temps après qu’a été confirmée la possibilité de ma visite à Lula dans sa prison au Brésil le 5 septembre prochain. Pour éviter d’excessifs aller-retour avec la France dès lors que je me trouvais déjà au Mexique, j’ai dû renoncer à ma participation aux Amphis d’été de la France Insoumise et rester en Amérique. Je m’amuse des interprétations des politologues de café du commerce qui en ont déduit de tortueuses constructions stratégiques de ma part.
Un qui est dépité, c’est moi ! Jean-Luc Mélenchon sera à Curitaba (Brésil) dimanche alors qu’il était annoncé à Toulouse (Macronie), sur mes terres.