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Thème : Droits des femmes

Comment les femmes du Cachemire mènent leur combat.

La guerre rend-elle les femmes plus fortes ? (Countercurrents)

Mushtaq Ul Haq Ahmad Sikander

"La nécessité est la mère des inventions" est un fait avéré ; les femmes du Cachemire en sont la preuve vivante. Le conflit armé leur a imposé de nouveaux rôles ; elles s’y sont magnifiquement adaptées et en ont assumé les responsabilités. Pendant la phase initiale du conflit armé, les femmes ont lutté à égalité avec les hommes et, dans beaucoup de cas, se sont montrées plus efficaces que les hommes surtout quand l’armée ou la police venait chercher les jeunes. Les femmes de la localité manifestaient alors à l’extérieur des camps de l’armée et s’y relayaient jusqu’à ce que l’armée relâche les jeunes. Les femmes se sont même opposées à la détention illégale des jeunes et ont protesté avec les hommes contre les atrocités commises par l’état ou l’armée.

Quand les choses sont devenues insupportables et que les femmes se sont trouvées en ligne de mire, elles se sont retirées un peu de la lutte active parce que les meurtres, les viols, les enlèvements, la torture et les détentions illégales menaçaient de détruire toute la vie sociale et familiale ce qui aurait finalement conduit à l'anarchie. Les femmes ont pris leur vie en main et ont assumé leurs responsabilités familiales ; elles étaient submergées par la multiplication des tâches et des responsabilités mais elles ne se sont pas affolées et c'est seulement grâce à leur persévérance et à leur solidité qu'une catastrophe sociale a pu être évitée. Lorsque les soutiens de famille étaient tués ou disparaissaient, les femmes ont assumé à leur place les responsabilités économiques, l'éducation des enfants et les aléas de la vie quotidienne. Des femmes illettrées dont les maris, les frères ou les pères étaient en prison dans différents endroits du Cachemire ou d'Inde se sont mises à (…) Lire la suite »
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IVG : je vais bien, merci

EMCEE
Pétition à l'initiative du collectif de femmes "les filles des 343 salopes" et à l'adresse de toutes celles qui soutiennent la démarche du collectif Tous les coups sont permis pour freiner, voire interdire, l'accès à l'IVG (fermetures des centres, suppressions de crédits, au Planning, notamment, lenteurs des démarches, pressions psychologiques …). Merci de bien vouloir signer ce texte et de le diffuser largement autour de vous : Plus de 200 000 femmes avortent chaque année en France. Cet acte, pratiqué sous contrôle médical, est des plus simples. Pourtant, le parcours des femmes qui avortent, lui, l'est de moins en moins : Le droit à l'IVG est menacé : en pratique, par la casse méthodique du service public hospitalier, et dans les discours, car l'avortement est régulièrement présenté comme un drame dont on ne se remet pas, un traumatisme systématique. Ces discours sur l'avortement sont des slogans éloignés de ce que vivent la grande majorité des femmes, ils ont pour but (…) Lire la suite »
La « Vénus Hottentote », remarquée pour les traits distinctifs de sa morphologie, devint un objet de curiosité malsaine...

Est-il interdit de demander justice ?

Chems Eddine CHITOUR

« Nul lieu du Monde ne peut s’accommoder du moindre oubli d’un crime, de la moindre ombre portée. Nous demandons que les non-dits de nos histoires soient conjurés pour que nous entrions tous ensemble, et libérés, dans le Tout-Monde. Ensemble encore, nommons la traite et l’esclavage perpétrés dans les Amériques : crime contre l’humanité. »

Wole Soyinka (Prix Nobel).

L'anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre en Algérie nous donne l'occasion de revenir sur le racisme, le phénomène colonial et l'inéluctabilité de la repentance. Si d'aucuns, pour des raisons qui leurs sont propres, pensent que la dette de la France en termes de repentance n'a pas lieu d'être, il serait bon de rafraichir quelque peu les idées à ceux qui trouvent que c'est ringard de parler de repentance, voire compromettant pour une carrière. Nous ne sommes pas historiens, loin s'en faut, mais nous avons toujours tenté de militer pour la Vérité. Montesquieu, homme de lettres français, proclamait « qu'il fallait être fidèle à la vérité même quand notre partie est en cause, que, tout citoyen avait le devoir de mourir pour sa patrie mais que nul n'était tenu de mentir pour elle ». Il est vrai que l'histoire demeure une interprétation du passé, interprétation susceptible de changer de génération en génération en fonction des questionnements et des (…) Lire la suite »
communiqué de presse du Collectif National pour les Droits des Femmes

Solidaires face aux menaces du rappeur OrelSan contre les associations féministes

DIVERS
Le 21 avril 2009, le rappeur OrelSan était programmé à la MJC de Rennes. Pendant les semaines précédant le concert, de nombreuses associations ont alerté le directeur de la MJC et les élu/es de la ville de la nocivité des textes de ce rappeur qui se plaît à détailler avec complaisance des violences infligées à des femmes et à des mineures. Deux semaines auparavant, OrelSan devait se produire à Poitiers. Mais, face à l'extrême violence de ses chansons et à leur ambivalence, les responsables du Confort Moderne ont décidé de le déprogrammer. A Rennes, le responsable de la MJC et les élu/es se sont réfugiés derrière une pseudo-liberté d'expression qui ne connaîtrait aucune limite pour maintenir le concert d'OrelSan. La liberté d'expression, telle qu'elle est internationalement reconnue, connaît pourtant une limite : l'appel à la haine et au meurtre. Dans leur volonté de protester contre cette conception de la liberté d'expression qui ne respecte ni l'humain ni le vivre-ensemble, (…) Lire la suite »
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Pourquoi les femmes devraient voter

Karen LEE WALD
Un message pour toutes les femmes Quel gigantesque écart entre la phrase « les femmes ont du se battre pour obtenir le droit de vote » (que nous avons pratiquement toutes apprises à l'école, d'une manière ou d'une autre) et la réalité quotidienne de ces femmes qui ont réellement souffert dans leur combat. L'histoire de ces femmes est pratiquement totalement inconnue des jeunes générations et elle a été oubliée par la plupart de ceux qui l'ont su un jour. A nous de la transmettre. J'ai déjà lu ces histoires, je sais qu'elles sont vraies. Mais le temps est venu, me semble-t-il, de rappeler aux gens, particulièrement aux femmes et à tous ceux qui ont du se battre pour avoir le droit de vote et qui ont payé un lourd tribut en termes de souffrances, que ce n'est pas le moment de baisser la garde. Nous n'obtiendrons pas grand-chose en votant à des élections contrôlées par les pouvoirs économiques, mais nous pouvons obtenir quelque chose… et dans le même temps, continuer de nous (…) Lire la suite »

Le réveil des classes sociales, interview de Roland Pfefferkorn.

Michel HUSSON

Le néolibéralisme a-t-il occulté la notion de classes sociales ? Ce n’est pas l’avis du sociologue Roland Pfefferkorn, auteur d’un essai sur les rapports sociaux, pour qui la conflictualité sociale connaît actuellement un regain.

Politis, n°988, jeudi 7 février 2008. Qu'appelle-t-on le « paradoxe néolibéral » et comment s'explique-t-il ? Roland Pfefferkorn : Au moment où la polarisation sociale se renforce à travers la montée des inégalités sociales, le discours de classe, tel qu'il se déclinait jusqu'à la fin des années 1970, s'efface. Il y a plusieurs raisons à cela. Le noyau central de la classe ouvrière industrielle s'est effondré. La bourgeoisie et ses institutions défendent en permanence les intérêts de cette classe et imposent sa vision du monde. Et ce, d'autant plus que les liens entre les intellectuels et la gauche se sont fortement distendus et que de nouveaux discours et pratiques managériales se sont progressivement imposés. Ajoutons à ces transformations une difficulté sémantique réelle : longtemps, une confusion a été entretenue entre la « classe ouvrière » et la catégorie ouvrière au sens des catégories socioprofessionnelles de l'Insee. Or, cette classe ne s'est jamais limitée aux seuls (…) Lire la suite »

« Aujourd’hui, les Boliviennes parlent en leur nom propre »

Benito PEREZ

Avec les indigènes et les paysans, les femmes ont su profiter de la montée en puissance du mouvement social pour conquérir leur place dans les institutions. Le point sur la cause de l’égalité avec la ministre Celima Torrico et sa collègue Evelin Agreda.

Celima Torrico, Ministre de la Justice, photo : Qkaracheando Le Courrier, mardi 5 Février 2008. L'élection d'Evo Morales, il y a deux ans, n'aura pas seulement marqué l'irruption des indigènes et des paysans à la tête de l'Etat bolivien. Dans le sillage du syndicaliste aymara, les femmes jouent un rôle inédit dans le processus politique bolivien, résultat des mobilisations sociales des années 1990-2000. « Pour la première fois, les Boliviennes parlent en leur nom propre », déclare Evelin Agreda, vice-ministre du Genre et des Affaires générationnelles. Joignant les actes à la parole, l'ancienne militante féministe accompagnait récemment sa ministre de tutelle chargée de la Justice, la Quechua Celima Torrico, au Palais des Nations devant le Comité pour l'élimination des discriminations à l'égard des femmes (CEDAW, lire ci-dessous). Une présence de haut niveau, saluée par le comité, qui témoigne de l'importance de cette cause pour le gouvernement d'Evo Morales. Et l'occasion, (…) Lire la suite »