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Comment les femmes du Cachemire mènent leur combat.

La guerre rend-elle les femmes plus fortes ? (Countercurrents)

"La nécessité est la mère des inventions" est un fait avéré ; les femmes du Cachemire en sont la preuve vivante. Le conflit armé leur a imposé de nouveaux rôles ; elles s’y sont magnifiquement adaptées et en ont assumé les responsabilités. Pendant la phase initiale du conflit armé, les femmes ont lutté à égalité avec les hommes et, dans beaucoup de cas, se sont montrées plus efficaces que les hommes surtout quand l’armée ou la police venait chercher les jeunes. Les femmes de la localité manifestaient alors à l’extérieur des camps de l’armée et s’y relayaient jusqu’à ce que l’armée relâche les jeunes. Les femmes se sont même opposées à la détention illégale des jeunes et ont protesté avec les hommes contre les atrocités commises par l’état ou l’armée.

Quand les choses sont devenues insupportables et que les femmes se sont trouvées en ligne de mire, elles se sont retirées un peu de la lutte active parce que les meurtres, les viols, les enlèvements, la torture et les détentions illégales menaçaient de détruire toute la vie sociale et familiale ce qui aurait finalement conduit à l’anarchie. Les femmes ont pris leur vie en main et ont assumé leurs responsabilités familiales ; elles étaient submergées par la multiplication des tâches et des responsabilités mais elles ne se sont pas affolées et c’est seulement grâce à leur persévérance et à leur solidité qu’une catastrophe sociale a pu être évitée. Lorsque les soutiens de famille étaient tués ou disparaissaient, les femmes ont assumé à leur place les responsabilités économiques, l’éducation des enfants et les aléas de la vie quotidienne.

Des femmes illettrées dont les maris, les frères ou les pères étaient en prison dans différents endroits du Cachemire ou d’Inde se sont mises à suivre les procès, à rencontrer des hommes de loi, se sont familiarisées avec les lois draconiennes qui avaient envoyé ceux qu’elles aimaient en prison, se sont informés sur les dispositions légales et ont découvert quels juges instruisaient leurs cas. Elles se sont mises à visiter les différentes prisons, les centres de torture et de détention et elles savent désormais très bien où se trouvent les prisons, les tribunaux et les hôtels bons marché où dormir pendant leurs démarches. C’est ainsi que leur tragédie personnelle leur a donné du pouvoir sur leur propre vie et celle de leurs familles en dépit du triple handicap du manque d’éducation, du fait d’être des femmes et de la naissance.

Des milliers d’hommes ont été tués dans de prétendues échauffourées montées de toutes pièces et pendant leur détention par l’armée et la police. Et des hommes arrêtés par l’armée ou la police ont disparu et l’armée et la police prétendent qu’ils se sont évadés tandis que leur famille dit qu’ils sont toujours en prison ou enterrés dans des fosses communes. Selon des sources non officielles plus de 10 000 personnes ont disparu au Cachemire et il y a plus de 3000 demi-veuves (une demi-veuve est une femme dont le mari a disparu en détention et qui ne sait pas combien de temps elle doit garder le deuil avant de se remarier car il n’y a pas de consensus à ce sujet). La disparition est une source de souffrances sans fins pour la famille car elle est dans un dilemme perpétuel : la loi ne peut pas entériner la mort du disparu et la famille elle-même ne se résout pas à considérer comme morte la victime qui s’est volatilisée.

Pour suivre les cas des disparus, les mères de fils disparus se sont rassemblées sous la présidence de Parveena Ahangar, dont le propre fils, Javed Ahmad Ahangar, a disparu depuis 1990 alors qu’il était détenu par l’armée, pour former l’Association des Parents de Personnes Disparues (APDP) en 1994. Plus tard des demi-veuves ont aussi rejoint l’association. Depuis 1994 elles mènent une bataille légale devant la justice pour savoir où se trouve leurs disparus sans résultat jusqu’ici, mais Parveena, une femme ordinaire et illettrée d’une cinquantaine d’années a affirmé qu’elle n’abandonnerait jamais la lutte et d’autres la suivent. Le 10 de chaque mois des membres de l’APDP manifestent en silence dans le parc Pratap qui est situé au coeur de Srinagar. Parveena est régulièrement invitée à différents séminaires et conférences dans diverses parties du monde où elle partage avec le public ses souffrances et celles de milliers d’autres personnes comme elle.

Les piliers de l’insurrection armée, dont la plupart ont été tués ou ont rejoint des politiciens pro-liberté, ont négligé de construire des institutions au profit des victimes du conflit et l’argent qui leur avait été confié pour les victimes a été détourné par la majorité d’entre eux pour leur usage personnel ou politique et les victimes, abandonnées à leur sort et sans protection, se sont retrouvées l’objet de multiples formes d’exploitation. C’est une des raisons pour laquelle le peuple n’a plus confiance dans ceux qui portent le drapeau de Aazadi (Liberté : mouvement qui lutte pour l’autodétermination ndt) car ils n’ont rien fait pour aider les gens ni améliorer leurs conditions de vie. APDP met ses faibles moyens au service des familles des disparus. Parveena dit que seules les mères savent ce qu ça signifie de perdre un fils et qu’elles doivent donc se trouver aux premières lignes de la lutte pour la justice.

L’insurrection armée a maintenant reculé et cela a permis aux femmes de retrouver leur place sur la scène publique et même de prendre la tête des manifestations qui ont secoué la vallée du Cachemire ces trois dernières années c’est à dire depuis 2008. Les femmes militent aussi dans les mouvements de Paix et Réconciliation même si ces initiatives sont encore élitistes.

C’est ainsi que le conflit a permis aux femmes d’endosser de nouveaux rôles assortis de leurs problèmes et responsabilités spécifiques et ce faisant les femmes se sont révélées êtres des océans de courage et de sacrifice qui font tout ce qui est exigé d’elles sans perdre le sourire. Mais par ailleurs le conflit a eu aussi des effets négatifs sur les femmes en les rendant plus vulnérables à diverses attaques où leurs droits sont violés en toute impunité.

La violence domestique a considérablement augmenté à cause du conflit car les hommes sont quotidiennement humiliés par l’armée et la police ce qui blesse leur estime de soi et détruit leur confiance en eux-mêmes de sorte qu’ils sont tentés d’affirmer leur autorité, leur statut, leur force et leur virilité aux dépens des femmes en les forçant à se soumettre ; Ils se vengent de leurs humiliations sur les femmes, parfois même en causant leur mort.

Les femmes liées aux militants pro-liberté souffrent de la haine, de l’hostilité et de l’indifférence de l’état à chaque instant de leurs vies et celles qui sont liées à des renégats ou des contre-révolutionnaires rejetés par la société, rencontrent d’énormes difficultés sociales et leurs enfants aussi.

Les femmes appartenant à des familles qui ont perdu leurs soutiens de famille sont obligées de travailler très dur souvent aux dépens de leur propre santé. Les contraintes financières les obligent à courir sans cesse d’une endroit à un autre et les normes sociales et culturelles ne les autorisent parfois même pas à mendier.

Auparavant c’était le père, le frère, le mari qui protégeait respectivement sa fille, sa soeur, sa femme, sa mère, mais la situation actuelle du Cachemire a renversé les rôles. Les femmes soutiennent les hommes de leur famille qui ont de gros problèmes ; les normes sociales interdisent aux femmes d’aller dans les postes de police, les camps de l’armée et les centres de torture ; et, quand la situation l’exige, elle le font aux dépens de leur réputation.

Les mariages d’enfants se multiplient dans les zones lourdement militarisées afin d’éviter les viols et les agressions par l’armée. Les filles abandonnent de plus en plus l’école afin d’échapper aux persécutions et au harcèlement de l’armée sur la route de l’école. La police a forcé plusieurs jeunes filles à épouser des personnes importantes et des contre-révolutionnaires et celles qui refusaient étaient violées et tuées. Il n’y a pas de statistiques du nombre exacte de viols commis contre les femmes au Cachemire mais une étude a été réalisée par Médecins sans Frontières, une ONG internationale en 2006 "Cachemire : violence et santé" et 11,6 % des personnes interrogées ont reconnu avoir été victimes de violences sexuelles depuis 1989. Presque deux tiers des gens (63,9 %) interrogés par MSF connaissaient des cas de viols survenus pendant cette même période. L’étude révélait que les femmes du cachemire étaient celles qui subissaient le plus de violences sexuelles au monde. Le chiffre est beaucoup plus élevé qu’en Sierra Leone, Sri Lanka, Tchétchénie et Ingouchie. Beaucoup d’adolescentes suivent une thérapie pour faire face aux impacts psychologiques croissants des atrocités perpétrées contre les femmes par les soldats et les policiers. Le taux de suicide des femmes du Cachemire augmente et les ramifications du conflit ont contribué à sa forte croissance chez les femmes.

Les femmes du Cachemire sont victimes de trafic sexuel et elles sont prostituées parfois pour de l’argent mais le plus souvent sans contrepartie. L’échelon le plus bas des officiers de la police spéciale (SPO) est souvent partie prenante de ce cercle vicieux : ils épousent une fille puis la vendent à d’autres ou la force à consentir des faveurs sexuelles aux officiers de plus haut rang. Ces femmes qu’on force à se prostituer sont aussi utilisées comme mukhbirs (espionnes) ou elle sont obligées d’attirer d’autres filles dans le réseau engendrant ainsi un cercle vicieux qui ne laisse aucune chance aux filles. La pratique de promettre un travail aux jeunes filles pauvres pour les exploiter sexuellement a été dévoilée dans toute son ampleur par le scandale sexuel des VIP de 2006 dan lequel des officiels de haut rang de la police, des hauts fonctionnaires et des politiciens ont été incriminés dans l’exploitation sexuelle de jeunes filles locales qui étaient toutes éduquées, et parfois avaient même des licences et des doctorats. Toutes n’étaient pas pauvres mais toutes avaient besoin d’un emploi pour atteindre un certain niveau social ; au Cachemire il est désormais devenu difficile aux jeunes filles sans emploi de trouver un mari correct parce que le marché du mariage exige que les filles aient un emploi, et plus le salaire est élevé plus la jeune fille a des chances de faire un bon mariage ; cet état de chose pousse les filles a faire des pieds et des mains pour se procurer une bonne situation et les met à la merci des trafiquants sexuels qui dans le cas cité plus haut se trouvaient être des hommes hauts-placés.

L’exploitation des femmes du Cachemire continue sans rémission et il parait évident que les filles sont aujourd’hui envoyées se prostituer dans d’autres états et tôt ou tard le peuple du Cachemire prendra conscience de toute l’horreur de la situation.

Le dernier recensement de la population de 2011 a mis en lumière différents faits choquants concernant les femmes du Cachemire : l’un d’entre eux, le déclin du pourcentage de femmes dans la population, aura de sérieuses conséquences dans l’avenir ; des leaders ont conseillé aux hommes de devenir homosexuels mais il serait préférable de comprendre la cause de la chute du pourcentage de femmes qui est passé de 906 femmes pour 1000 hommes en 2001 à 883 en 2011. Une des raisons de cette baisse drastique est la présence de l’armée au Cachemire qui détruit la virginité des femmes en toute impunité : malgré les nombreux viols et agressions sexuelles perpétrés par les soldats, aucun coupable n’a été poursuivi et les parents ont compris qu’ils ne pouvaient pas se permettre de prendre le risque d’avoir des filles. D’autres raisons comme la dot, l’hostilité patriarcale contre les petites filles, le chômage et beaucoup d’autres choses expliquent les brutaux avortements de foetus féminins qui se perpétuent malgré les enseignements du Quoran contre ces pratiques inhumaines, sauvages, ignobles et dangereuses. Beaucoup de bébés filles sont abandonnés dans les hôpitaux, leur statut est problématique, beaucoup sont adoptés et les autres recueillis dans les orphelinats et les maisons d’accueil qui n’ont pas de cadre approprié pour eux. Les militants pour les droits sociaux et les droits des enfants ne savent pas comment résoudre ce problème.

En ce 21ième siècle, les femmes du Cachemire sont confrontées à une infinité de problèmes dans un coin du monde où les femmes ont encore beaucoup d’inhibitions et sont loin d’être maîtresses de leur destin. Les femmes du Cachemire ont adopté et assumé les nouveaux rôles que le conflit leur a imposé mais le déni perpétuel de justice, l’absence d’égalités des droits, les préjugés structurels de la société dont elles sont victimes, l’absence d’institutions pour les aider, la marginalisation de leur revendications, le refus de les écouter et de reconnaître leurs sacrifices et leur contribution les a profondément blessées, a augmenté leur fardeau, a miné leur courage, détruit leurs espoirs et étouffé leurs voix. Cependant en dépit de tous ces obstacles elles jouent un rôle significatif dans l’unité de la famille et de la société. Elles encouragent les hommes à persévérer dans la lutte contre les atrocités de l’occupation. Toutes les guerres modifient le rôle des femmes et dans la plupart des cas elles s’y adaptent, comme elles l’ont fait au Cachemire ; ces nouveaux rôles ont à la fois des aspects positifs et négatifs suivant la manière dont elles sont exposées au conflit, le niveau de leur exposition et son impact sur la vie des femmes.

Quels autres rôles les femmes devront-elles assumer au cours de ce conflit et quelles autres conséquences désastreuses aura-t-il sur elles ? Cela seul le temps nous le dira !!

Mushtaq Ul Haq Ahmad Sikander

Mushtaq Ul Haq Ahmad Sikander est une militante et un écrivain de Srinagar au Cachemire et on peut la joindre à sikandarmushtaq@gmail.com

Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/sikander050911.htm

Traduction : Dominique Muselet

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COMMENTAIRES  

10/09/2011 17:43 par red

de quelles manières intervenez-vous pour éviter à ces femmes et ENFANTS la prostitution ou la mort ?

10/09/2011 17:53 par T 34

Et pendant ce temps là les médias ne parlent que du Tibet.

10/09/2011 23:36 par lisa

Pourtant nos "féministes" ne cessent de s’étrangler en discourant sur le voile "islamique", mais pas un mot sur le viol des femmes en tant de Guerre. Pas de loi internationale interdissant la violence sur les vieillards ou les gosses ; rien, du vide. Dire qu’on est au 21iéme siécle, et civilisés, parait-il.

11/09/2011 10:53 par emcee

"Pourtant nos "féministes" ne cessent de s’étrangler en discourant sur le voile "islamique", mais pas un mot sur le viol des femmes en tant de Guerre".

Qu’est-ce qui vous permet de dire que les "féministes" (de qui parlez-vous, au juste, d’abord ?) n’ont rien dit pour s’élever contre les viols, et en particulier ceux qui sont commis en tant de guerre, puisque c’est le sujet ?
Avez-vous seulement constaté l’acharnement médiatique, le mépris, les insultes, envers les "féministes" qui avaient osé prendre la défense d’une pauvre femme qui accusait un puissant d’agression sexuelle, voire de viol ?
Avez-vous seulement entendu ce qu’elles disaient ?
Pensez-vous qu’il soit facile de faire entendre sa voix quand on lutte contre le viol, les guerres, et autres abominations, parmi un consensus abject de la caste dominante, des médias de masse, propriété de marchands de canons, et idiots utiles ?

Ce n’est pas en décrédibilisant celles et ceux qui luttent dans l’absence totale de couverture médiatique et dans l’indifférence totale de la majorité de la population - contrairement au "voile islamique, dont chacun sait que ce n’est pas une invention "féministe", mais bien une manipulation des médias et des pouvoirs destinée à entretenir la théorie du "choc des civilisations" - qu’on va faire avancer les luttes.

11/09/2011 19:27 par lisa

@Emcée, "ce qui me fait dire cela", sont les améliorations obtenues, arrachées dans tous les aspects de la société sauf dans les guerres, la torture et le sort des femmes, des faibles et des minorités en tant de guerre. Exemple : En Bosnie, lors du génocide de Srébrénica, les femmes furent systématiquement violées. Les "féministes" n’ont pas fait grand bruit, mis à part quelques voix isolées sur le net. On peut donc faire croire aux femmes, et aux hommes, qu’ils sont "libres", mais uniquement dans le sens qui arrange les élites. Ainsi, en occident, les femmes sont "libres" de travailler plus pour consommer plus, et ainsi, faire tourner le secteur de la mode, des produits cosmétiques, des produits de régimes, de chirurgie plastique, des pubs, des films pornos, mais il y a encore peu de femme en haut des affaires, de la politique, ou des postes clés pour changer le monde. Les prises de décisions dans les G8 sont faites par une minorités d’hommes. Sur les grandes questions qui font basculer le monde personne n’est consulté et le statut quo assuré.

11/09/2011 22:13 par Prairial

J’avoue avoir du mal à aller au bout de cet article tant il m’apparait choquant et déstabilisant . Peut-être après tout est-ce le but recherché par son auteur , à moins qu’il n’ait pas une réelle conscience de la gravité des faits qu’il énumère ici .
Je dirais que malheureusement les guerres , en ciblant les hommes , ont ce pouvoir de renforcer la détermination des luttes de femmes , cela s’est vérifié partout sur la planète et c’est en somme assez logique , on n’attend pas que le genre féminin se laisse mourir en l’absence des hommes et il devient vital qu’elles s’autonomisent rapidement en matière de fonctionnement journalier . Ce qui tendrait à prouver une fois de plus et s’il en était besoin , que les femmes ne doivent pas leur survie aux hommes et qu’elles ont en capacité de vivre en se chargeant des taches nécessaires , des plaisirs et des arts , bref de tout sauf l’accouplement et la reproduction si j’ose ces terme triviaux mais imagés à dessein .
Mais voilà  :

’’ La violence domestique a considérablement augmenté à cause du conflit car les hommes sont quotidiennement humiliés par l’armée et le police , ce qui blesse leur estime de soi et détruit leur confiance en eux-mêmes , de sorte qu’ils sont tentés d’affirmer leur autorité , leur statut , leur force et leur virilité aux dépens des femmes en les forçant à se soumettre , ils se vengent de leurs humiliations sur les femmes , parfois même en causant leur mort ’’
Ouf ! rien que ça , mais tout ça !

Pour ma part je n’ai aucune compassion pour ces opprimés qui sont oppresseurs jusqu’à l’assassinat , et je ne lèverais pas une main pour défendre un individu qui en asservit un autre , l’humilie et le châtie , que cet individu soit ’’ SA ’’ femme ( sa chose ) ou non . Je pense même que le sort a été mal distribué et que si on proposait illico à ces hommes atteints dans ce qu’ils pensent être leur force virile d’intégrer les rangs de l’armée et de la police ils officieraient très bien dans le même rôle de bourreau !

Plus loin :

’’ Les mariages d’enfants se multiplient dans les zones lourdement militarisées afin d’éviter les viols et les agressions de l’armée ’’

Là encore je pense ni plus ni moins que l’on est en plein moyen-âge et je n’arrive pas à opter pour un camp plutôt que pour un autre . Car , on apprend que les militaires violent les enfants , ce qui est déjà monstrueux , mais aussi que pour empêcher cela les civils les devancent ....En effet , il n’est pas fait mention que les mariages sont blancs , d’où l’on peut tirer considérant ce qui précède que le mariage est bel et bien consommé avec un prétexte . Moi je nomme cela pédophilie tout simplement .On me rétorquera que n’étant pas familiarisé avec les meurs du Cachemire je n’y puis rien comprendre , certes mais ma compréhension des meurs des êtres humains en général me dispense d’aller cautionner des pratiques absolument révoltantes .

11/09/2011 23:02 par lisa

@Prairial, en effet, "les femmes ne doivent pas nécessairement leur survie aux hommes", je dirais : ne doivent plus leur survie aux hommes, autrefois, les hommes étaient plus chevaleresques dans leurs moeurs, je crois, que nos contemporains déshumanisés à force de voir la violence sur des images et autres supports qu’ils la banalisent.

Je crois que si les hommes étaient réellement libres, les femmes le seraient aussi.

Or, les deux subissent encore les violences guerriéres et économiques. Pourtant, le monde est assez riche , les peuples se connaissent mieux qu’autrefois, parlent une langue internationale (anglais), mais les guerres restent une permanence qui n’enrichie que les marchands d’armes.

12/09/2011 00:13 par emcee

@ Lisa : "améliorations obtenues, arrachées dans tous les aspects de la société sauf dans les guerres ... "

Ah bon ? Je l’apprends. Il me semblait plutôt que nous étions en pleine régression sur les acquis sociaux, qui touchent de plein fouet et en premier les femmes et les enfants. Et plus spécifiquement en ce qui concerne les femmes : les maternités ferment, les services d’IVG aussi, les plannings sont menacés d’extinction et les agressions sexuelles et viols sont rétrogradés au rang de "troussage de jupon".
Belles avancées que voilà !
Et ce n’est pas parce qu’on n’en entend pas parler qu’il n’y a pas de manifestations partout pour défendre les droits des femmes. Seulement, voilà , les femmes et les hommes qui luttent dans ce sens sont trop peu nombreux pour faire la une. Où sont donc les autres ? Occupés à dénigrer les "féministes" et "pro-féministes" et à leur laisser la responsabilité de ces atrocités ?

"Exemple : En Bosnie, lors du génocide de Srébrénica, les femmes furent systématiquement violées. Les "féministes" n’ont pas fait grand bruit, mis à part quelques voix isolées sur le net".

Ca devient agaçant, cette appellation de "féministes" : c’est une entité à part ? Comme les "musulmans" ?
Cela ne veut strictement rien dire.
Et puis, il faut être estampillé "féministe" pour dénoncer les viols ? Il faut être une femme pour lutter pour les droits des femmes ?
D’autre part, combien, en France, ont dénoncé la guerre en ex-Yougoslavie ? Y a -t-il eu des manifestations massives ? Qui se déplace pour manifester contre toutes les guerres, celles qui perdurent et celles qui sont lancées brutalement, au mépris du droit international ? Qui dénonce la situation en Irak, en Afghanistan, à Gaza, l’invasion de pays souverains comme la Libye, etc. où, c’est clair, ce sont les innocents qui sont les premières victimes et les plus nombreuses ? Déjà , pas grand monde, a fortiori s’il s’agit de viols, considérés comme des dégâts collatéraux et passés sous silence s’ils ne servent pas la propagande.

Pour les viols de guerre, l’ONU est parfaitement au courant et déplore cet état de fait : on pourrait peut-être attendre une réaction un peu plus énergique de sa part (après tout, c’est bien l’ONU qui est censée faire appliquer le droit international), non ? Plutôt que d’attendre que les "féministes" portent très haut à leur place le flambeau de la lutte contre les viols commis sur les femmes.

"On peut donc faire croire aux femmes, et aux hommes, qu’ils sont "libres", mais uniquement dans le sens qui arrange les élites. Ainsi, en occident, les femmes sont "libres" de travailler plus pour consommer plus, et ainsi, faire tourner le secteur de la mode, des produits cosmétiques, des produits de régimes, de chirurgie plastique, des pubs, des films pornos, mais il y a encore peu de femme en haut des affaires, de la politique, ou des postes clés pour changer le monde. Les prises de décisions dans les G8 sont faites par une minorités d’hommes. Sur les grandes questions qui font basculer le monde personne n’est consulté et le statut quo assuré".

En quoi cela concerne-t-il les "féministes" ?

12/09/2011 09:18 par mandrin

féministes pour les femmes... hoministes pour les hommes ...? un crime reste crime et n’est pas négociable !

12/09/2011 12:35 par Prairial

mandrin,

nous sommes d’accord . Le sujet de l’article évoque la condition des femmes , .mais selon moi et ma perception des choses , c’est la condition humaine qui est mise en cause , attaquée , réprimée , violée , cela dépasse les concepts confortables du féminisme occidental ( pour lesquels par ailleurs je prends fait et cause mais hors contexte de guerre ...) .
Le problème inclut aussi et avant tout si je ne me trompe pas la condition masculine en ce qu’elle recèle de fascisme assumé au nom de coutumes ou de religions mal comprises ou appliquées à la lettre par des intégristes de la pensée facile et avantageuse ...

La défense des genres est une chose importante , le crime en est une autre et n’est pas amendable ni pardonnable , je vous rejoins tout à fait et c’est bien ce qui me révolte le plus dans l’article qui fait l’objet de nos commentaires .

12/09/2011 13:01 par lisa

@Emcee, si je vous suis bien, les femmes, qui se sont estampillées elles mémes de "féministes, c’est à dire faire avancer la cause des femmes, ne servent à rien ! Pourtant, on les entend, le verbe haut, dénoncer des bagatelles, mais silence radio sur des problémes graves et autres atteintes sur les femmes ! Ont-elles organisé une délégation de femmes et d’hommes pour aller à l’ONU, précisément ? Non, jamais !

Je suis d’accord avec vous sur le fait que ces atteintes graves concernent tous les citoyens. Mais, hélas, les citoyens ne sortent que lorsqu’il n’y a plus rien dans leurs assiettes ou en petites corporations pour leurs petits intéréts ! Les choses graves ils laissent faire, jusqu’au jour ou c’est leur tour parcequ’ils ont laissé faire. Pourtant, ce sont eux qui ont élu les politiques qui agissent en leur nom en Afghanistan, Irak, Libye, etc...

12/09/2011 14:37 par Prairial

@lisa

je crois que si les hommes ’’ étaient plus chevaleresques ’’ autrefois , c’était une autre façon de dominer , en fait la domination de l’homme fut constante depuis les débuts de la vie en sociétés . On parle de loi du plus fort , de physique , de masse musculaire , pas de l’individu quand on pose cela .
Et puis je pense que c’est un artifice que d’ajouter un problème à un autre , et comme vous le dites en filigrane , il s’agit de liberté au sens large , et peu importe le sexe .
Luttons contre ces barbaries , luttons contre la domination de la femme , mais luttons avant tout pour nous débarrasser des préjugés dont nous héritons dès l’enfance , luttons contre la soumission des opprimés et nous envisagerons alors de lutter contre les éventuels oppresseurs , s’il en reste .
Il est des femmes criminelles , ne l’oublions pas , le genre ne fait pas la pensée et je me refuse quand à moi à considérer que ce qui est bien et bon viendrait des femmes seulement , parce que , comme le dit ma concierge que j’aime bien : ’’ les femmes ne sont pas méchantes parce qu’elles sont des mères ’’ ( et Tatcher Madame ? ) ...c’est affirmer que les hormones dominantes font la bonté , l’indifférence ou la cruauté , c’est encore nier le cerveau humain qui n’a pas de sexe , seulement des contingences culturelles très encombrantes ...

12/09/2011 20:27 par lisa

@Prairial, tout à fait d’accord avec vous. Il s’agit de la volonté de puissance et de domination en général et traduisible par la violence. Les "élites" politiques, le pouvoir peuvent l’exacerber pour s’en servir.

Les femmes peuvent étres aussi c... que les mà les, c’est sur et certain ! On se souvient de ces reines aussi crimineelles que les rois. Plus prés de nous, les femmes GIS sévissant et guerroyant çà et là , ou méme de la soldatesque tortionaire USA Lydie ingland.

Je disais que les hommes étaient plus chevaleresques autrefois, parceque je me souviens de cette phrase qui n’a plus cours : "Les femmes et les enfants d’abord", comme dans le Titanic. J’ai pas vu de domination mais du courage.

12/09/2011 21:01 par emcee

@ lisa : Je vois que vous ne comprenez manifestement pas et que vous persistez à parler de « féministes » comme si c’était un groupe distinct et homogène, en généralisant à partir de là comme on met dans le même sac les « musulmans, ou les « Juifs », sans prendre en considération qu’ils ont des opinions, des objectifs et des modes de vie complètement différents.
Il n’y a pas « les féministes » et le reste du monde comme il n’y a pas les « juifs » ou les « musulmans » et le reste du monde, même si certains s’acharnent à le laisser croire parce que cela sert leur propagande. Baser son raisonnement sur des généralités et des théories fumeuses est grotesque et contribue à pérenniser les amalgames et avaliser l’intolérance et le mépris.
Quand vous dites que « autrefois, les hommes étaient plus chevaleresques dans leurs moeurs que nos contemporains déshumanisés à force de voir la violence sur des images et autres supports qu’ils la banalisent », il est clair que vous n’avez aucune notion de la question et que vous dites n’importe quoi.
Alors, merci de vous passer de commenter sur les « féministes », en faisant fi des divers mouvements et des tendances qu’elles défendent, et de vous abstenir de juger sur des a priori de ce que font ou ne font pas ces groupes, sous prétexte que vous n’en avez pas entendu parler dans les médias de masse, alors qu’ils sont déjà peu nombreux, isolés et marginalisés, et que leurs luttes sont tout-terrains et constantes.

@Prairial : en effet, la lutte contre les guerres est l’affaire de tous et toutes. Si les femmes sont violées, ce n’est pas aux femmes (à une minorité de femmes) de régler la question toutes seules. Tout ce qu’elles peuvent faire, c’est essayer de se faire entendre dans le silence assourdissant des médias. Ce n’est donc pas gagné. Car, les "spécialistes du féminisme" à qui on donne la parole sont la copie conforme des propagandistes habituels des castes dominantes : elles ne diront rien qui fâche.
Les guerres sont orchestrées par les puissants pour s’emparer des territoires et/ou des ressources des autres en semant la terreur et la désolation.
Chaque conflit armé est actuellement instrumenté, ou l’a été, par les grandes puissances du monde (celles qui possèdent et vendent les armes), que ce soit directement ou par procuration.
Dire que ce n’est pas une question d’hormones, certes, mais il est clair que c’est une question de domination. Or, le monde, à quelques exceptions près, est dirigé et dominé par les hommes, avec très peu de femmes qui ont un pouvoir décisionnaire. Thatcher n’est qu’un contre-exemple (si tant est qu’elle ait eu un véritable pouvoir décisionnaire, comme tous les dirigeants).

Quant à l’article proposé, il n’est qu’une accumulation de généralités, lui aussi : il n’y a pas un seul chiffre et on nous dit qu’« il y a les femmes qui » et « les femmes qui ». .. Combien, à peu près ?
Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour savoir qu’en temps de guerre, certaines des femmes prennent les initiatives ou les emplois naguère l’apanage des hommes, parce que ceux-là sont engagés dans le conflit, ou qu’ils sont morts, mutilés ou emprisonnés, ou qu’ils ont disparu.
Mais surtout, ce sont elles qui s’occupent des enfants et des personnes âgées, et assument la majorité des tâches domestiques, souvent rendues très difficiles, voire quasiment impossibles, par la destruction des infrastructures, et donc, le manque d’eau, de nourriture, d’électricité, voire de toit pour les nombreuses populations qui ont été déplacées, ainsi que l’absence de services sociaux, ou même de gouvernement.
Et, évidemment, elles subissent toutes les violences afférant à leur condition passée et présente, selon le rôle qui leur a été assigné par les hommes - que ce soit dans leur entourage, ou dans le camp ennemi.
Nihil nove ...

A la question : "la guerre rend-elle les femmes plus fortes ?", je dis : non, elle les rend, en général, encore plus vulnérables, et si elles assument certaines responsabilités en temps de guerre, elles sont vite remises à leur place à l’issue du conflit, et hélas, elle risquent, au contraire de voir leur condition empirer bien plus.
Il n’y a jamais eu de guerre motivée par l’amélioration de la condition féminine.
D’autre part, dans toutes les sociétés, en guerre ou pas, il y a et il y a eu des "femmes fortes". Et elles se sont souvent heurtées à l’hostilité générale, de la part de femmes y compris, voire à la répression (exemple).

12/09/2011 22:52 par lisa

@Emcee, je clos notre monologue par cette citation de Mao :
"Les femmes sont capables de porter sur la tête la moitié du ciel" .

Cordialement.

12/09/2011 23:12 par mandrin

Souvent dans les film de guerre ou voir dans la réalité, les soldats ont toujours avec eux une photo de leur femme ou bien appel leur mère au moment du trépas...

Les femmes portent bien des fardeaux de l’existence et pire quand elle est la seule rescapé d’un bombardement qui a anéanti toute sa famille mari et enfant...comment vivre après cela, et sans entrer dans les détails de la vision d’horreur du carnage...sa ne peux être que l’anéantissement de la personne qui soit visé et le lien qui relie ce qui fût.

le viol est a se même titre, il est dans l’intention de démembrer intérieurement et extérieurement , c’est le clave qui taille et qui hache avec frénésie, car tuer n’est pas suffisant.

Tuer et exterminé....il en sont Là ...et c’est vrais que dans les cercles de pouvoir y règne une majorité d’hommes.

Après des femmes comme Condoleezza Rice ou Laura bush ou bien Clinton sans oublier celle qui chérie le nain furieux et que pour toute d’entre elles ont des enfants, n’ont rien a envier a leur homologues masculin, elle y sont des plus activent et déterminé et sont souvent a l’avant garde du féminisme.

Maintenant il y a des femmes qui portent des combats ou elles sont exposé, intimidé et isolé par la calomnie, mais elles font face et ne lâche pas...pour exemple la juge Isabelle Prévost-Desprez a qui dis je dis courage, car vous êtes importante pour l’indépendance de la justice dans ce pays, les nobles combats sont porteur.

La guerre ne fait que des ravages et ne rend que plus "fort " ses faiseurs de mort, dont il porte bien l’expression sur leur face, sans oublier le retour sur investissement comme dis l’autre d’un ton tout naturel...

13/09/2011 08:17 par Prairial

@emcee
d’accord sur votre conclusion et sur l’ensemble , à une exception près cependant , à savoir que si je cite Tatcher c’est bien parce qu’elle possédait tous les pouvoirs que les hommes utilisent .

Non contente d’avoir appliquée très tôt une politique ultralibérale que nous constatons tous chez nous à présent , sur le plan militaire vous aurez noté qu’en déclarant la guerre des malouines elle s’est comportée de façon tout aussi ignoble que ces homologues masculins , demandez aux argentins...noyés . Et demandez à Bobby Sand qu’elle a laissé crever dans sa grève de la fin , sans aucun état d’âme , cette femme était un monstre tout simplement et dans son genre il en est d’autre bien sûr .

Comme déjà évoqué , il suffirait que l’on inverse les rôles et les genres à la tête des états et nous verrions strictement les mêmes injustices et les mêmes saloperies se perpétrer , les bonnes et les mauvaises choses sont asexuées , c’est juste la situation et l’occasion qui change .

C’est la raison pour laquelle si je soutiens la lutte des femmes pour leur émancipation par rapport à leurs oppresseurs masculins , je n’irais jamais jusqu’à dire béatement que les femmes sont ’’ meilleures ’’, c’est absurde tout simplement .

13/09/2011 10:43 par emcee

@Prairial, je n’ai pas épilogué sur Thatcher, parce que j’avais déjà beaucoup à dire par ailleurs et que ce n’était pas le sujet principal de mes préoccupations, qui était de relever les contre-vérités et les généralisations qui s’étalent dans ce fil de discussion.
Je suis parfaitement au courant des méfaits de cette personne.
Et j’ai dit, en effet : "si tant est qu’elle ait eu un véritable pouvoir décisionnaire, comme tous les dirigeants".
Ce que je veux dire c’est que les dirigeants - hommes ou femmes - qui sont mis en place ne sont que des serviteurs dociles du capital.
Ce ne sont tous et toutes que des gouverneurs de province : en Europe, ceux qui gouvernent sont les technocrates de Bruxelles, c’est-à -dire les puissants lobbys internationaux. .
Thatcher, Reagan ont parfaitement rempli leur rôle de bras armé du capital. Toute leur politique allait dans ce sens. D’où l’intransigeance vis-à -vis des syndicats, qu’ils ont cassés en corrompant leurs dirigeants. Et leur intransigeance envers les contestataires qui ont été jetés en prison jusqu’à ce que mort s’ensuive, s’ils la ramenaient trop. Ils n’ont pas réellement de pouvoir de décision : ils agissent pour le compte du grand capital. C’est ce que je pense.
Si sarkozy a accédé au pouvoir, c’est que c’était le candidat du capital, et, on le voit, il tient son rôle à la perfection, dans la lignée des Thatcher et Reagan.
De même Obama - qui était le candidat qui avait reçu le plus de dons des lobbys des multinationales (un indice qui ne trompe pas) et qui leur sert la soupe à merveille, en renflouant les banques et en détruisant ce qui restait de protection sociale et de services publics. .
En France, le prochain candidat était manifestement SK, constamment remis sur le tapis par les médias, car plus docile, plus patelin, moins rustre et ostentatoire que l’autre mégalomane - à qui on aurait proposé une sinécure très bien rémunérée.
Hélas, ils sont un peu marris, suite aux "mésaventures" new-yorkaises du séducteur trousseur de jupons, dans la mesure où ils n’ont pas de solution de remplacement à "gauche" - à part Valls (récemment encensé par The Economist", un critère), mais il y aurait, alors, contorsion des règles de préséance.
Alors, eh bien ... il y a de grandes chances pour qu’on ait encore sarkozy. A moins que ce soit un des candidats interchangeables du PS et ... SK premier ministre. Après tout, d’ici là , l’eau aura coulé sous les ponts. Et la population a la mémoire courte.
Quant à Blair et Cameron, ils sont aussi de bons petits soldats. Je passe sur les Papandreou et Zapatero qui sont de la même veine, mais comme les "socialistes" ou les démocrates, en se donnant l’air , s’ils peuvent, de faire une autre politique.
Pour revenir aux femmes qui ont un pouvoir, elles sont très peu nombreuses et ce n’est pas un hasard si celles qui gouvernent (ont gouverné) un pays sont souvent issues de la droite (dure). Si elles sont de sexe féminin, ce n’est qu’une particularité totalement secondaire : leur comportement est identique à celui des hommes de pouvoir.
Elles ne sont en aucun cas un critère de diversité et de parité. Et ne sont pas là pour faire avancer la cause des sans-grades.

13/09/2011 13:13 par Prairial

@emcee

Votre propos illustre à la virgule près ce que je pense en matière de rôles fantoches tenus par les dirigeants de tous les pays , femmes et hommes confondus . Par conséquent j’adopte totalement votre discours et m’y rallie sans hésitation.
Quand à Blair , Clinton , shroder et consorts ( à temps quelquefois ...) , on voit bien que détenteurs de dossiers importants sur tout le monde ils ont de fait une place d’honneur réservée à chaque conférence qu’ils ’’ donnent ’’ un peu partout pour quelques malheureuses dizaines de milliers d’euros ou de dollars à chaque intervention .
Si Sarkosy est viré pour un autre pantin d’un club affilié bien sûr inévitablement à la finance internationale gageons qu’il fera lui aussi des conférences pour éclairer le monde !

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