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Thème : Droits des femmes

Pour que la femme tunisienne soit libre de contracter mariage avec qui elle veut

Salah HORCHANI

CRÉATION D’UN COLLECTIF POUR L’ABROGATION DE LA CIRCULAIRE DU MINISTRE DE LA JUSTICE DU 5 NOVEMBRE 1973 (MARIAGE DES TUNISIENNES AVEC DES NON MUSULMANS).

Communiqué de la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) PLATEFORME du COLLECTIF Les 11 juillet et 10 août 2016 se sont tenues deux réunions au siège de la FTCR-Tunisie ayant pour objet la circulaire du ministre de la Justice en date du 5 novembre 1973 relative au mariage des tunisiennes musulmanes ou présumées telles avec des non musulmans ou présumés tels. Cette circulaire est contraire à la Constitution et aux Conventions internationales ratifiées par l’État tunisien en matière de libertés individuelles et d’égalité hommes-femmes. La Constitution tunisienne du 27 janvier 2014 garantit dans : – son préambule, l’égalité des citoyennes et des citoyens en droits et en devoirs ; – son article 6, la liberté de croyance, de conscience et d’exercice des cultes ; – son article 21, l’égalité des citoyennes et des citoyens en droits et en devoirs et devant la loi sans discriminations ; – son article 46, la protection, la consolidation et (…) Lire la suite »
Un film militant pour la défense de l’IVG qui traite des atteintes à disposer, aujourd’hui en France, librement de son corps.

« Quand je veux, si je veux ! »

Alors qu’une femme sur trois avorte au moins une fois dans sa vie, l’IVG apparaît toujours comme une concession et non comme un droit à part entière : délais d’attente trop longs, difficultés à trouver un service acceptant de pratiquer l’interruption entre 10 et 12 semaines, disparités régionales très importantes dans la prise en charge, propos maladroits et parfois culpabilisants de la part du corps médical, etc. L’objectif de ce film est de donner la parole à des femmes qui racontent leur parcours d'IVG ces dernières années, et décrivent les différents obstacles auxquels elles ont été confrontées. Filmées dans des espaces publics, refusant l’anonymat,ces femmes d’aujourd’hui s’attaquent avec sérénité aux idées reçues et aux représentations négatives qui refont violemment surface. Dénonçant les discours réactionnaires qui cherchent à faire douter et à effrayer, elles nous amènent à repenser les enjeux de pouvoir qui traversent nos corps : pouvoir de la norme sociale, du (…) Lire la suite »

21 thèses sur religion, intégrisme, patriarcat, racisme

Christian DELARUE

Au début figuraient rapidement 11 thèses ou hypothèses puis d’autres points furent ajoutés, pour aboutir, avec le débat, aux 21 positions finalement présentée.

De ce fait, il faut bien dire, ici en introduction, ce qui est plus difficilement apparent avec la longueur actuelle, à avoir une ligne générale, qui fait ordinairement cohérence d’ensemble de ces divers points, et qui tient en l’acceptation de la diversite humaine mais en refusant la domination et l’oppression. Et encore aucun point concerne la laïcité ou sur la libre critique de la religion y compris par le blasphème ! Ce que l’on trouvera ailleurs. 1 - D’abord, ne pas céder au binarisme de compréhension d’une religion qui l’essentialise ou la globalise comme un tout et qui, de ce fait, soit la voit comme bonne et pacifique (toute) ou soit, au contraire, comme mauvaise, aliènante et autoritaire (toute - ce qui n’est pas interdit). Mais , au-delà du contenu du texte fondamental (dit « sacré ») - diversement interprété - on trouve une diversité d’attitudes et de comportements, on trouve notemment des croyant(e)s tolérant(e)s et d’autres autoritaires, intransigeant(e)s . 2 - (…) Lire la suite »
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Ève, une divine erreur ? (En guise de préface)

Latines, belles et rebelles

Hernando CALVO OSPINA

Et Dieu créa l’homme « à son image », dit la mythologie catholique dans la Bible. C’est-à-dire qu’il le créa homme et parfait. Et il l’appela Adam.

Le voyant si esseulé dans l’immensité du Paradis, il prit une de ses côtes et en façonna un être au physique quelque peu différent du sien. Il lui dit que c’était une femme et qu’elle s’appelait Ève. Dieu avait dans l’idée de donner à sa photocopie terrestre quelqu’un qui le distrairait, lui ferait la conversation. Le Tout-Puissant ne trouvait pas distingué que sa créature passe son temps à dresser perroquets, chiens, chimpanzés ou tous autres animaux qui déambulaient là-bas. Dieu avertit Adam et sa côte qu’ils pourraient profiter de tout et goûter à tout, sauf à un fruit qui leur était interdit. Dieu savait qu’Adam ne lui désobéirait jamais. Mais avec Ève, c’était une autre histoire, car il ne l’avait pas faite « à son image ». Elle était simplement humaine et donc, imparfaite. Dieu, malgré son « infinie connaissance » du futur, n’avait pas prévu ce qui allait se passer au Paradis. Ève arriva dans ce monde, heureuse, jouissant de tout. Elle s’amusait avec les animaux et même (…) Lire la suite »

Rosa Luxemburg, les femmes et l’émancipation générale

Michel PEYRET
« Il y a cent ans, le français Charles Fourier, l’un des premiers grands prophètes des idéaux socialistes, a écrit ces mots mémorables : « dans chaque société, le degré d’émancipation des femmes est la mesure naturelle de l’émancipation générale ». Ceci est parfaitement vrai pour la société actuelle. La lutte de masse en cours pour les droits politiques des femmes est seulement l’une des expressions et une partie de la lutte générale du prolétariat pour sa libération. En cela réside sa force et son avenir. Grâce au prolétariat féminin, le suffrage universel, égal et direct des femmes, ferait avancer considérablement et intensifierait la lutte des classes du prolétariat. C’est la raison pour laquelle la société bourgeoise déteste et craint le suffrage féminin. Et c’est pourquoi nous le défendons et nous l’obtiendrons. En luttant pour le suffrage féminin, nous rapprocherons aussi l’heure où la société actuelle tombera en ruines sous les coups de marteau du prolétariat (…) Lire la suite »
A coups de marteaux et de pioches, des musulmans exaspérés transforment une mosquée salafiste qu’ils avaient eux-mêmes construite en salle des fêtes

Mayotte, flambée de violence contre une mosquée salafiste

Jacques-Marie BOURGET

L’information est passée inaperçue dans la presse. Vendredi 27 Février, sur l’île de Mayotte peuplée à 95% de musulmans, les habitants d’un village ont saccagé une mosquée pour protester contre des prêches intégristes.

Pendant que tous nos guides de la politique française s’échinent à domestiquer l’islam à leur guise, et que se met en route un bulldozer sacré piloté par Plenel et Ramadan afin de faire place nette à de nouvelles fondations du sacré, des citoyens français, eux, utilisent une méthode radicale : pour lutter contre l’intégrisme ils ont détruit une mosquée. Tout cela ne fait guère de bruit et ne mobilise pas les mouvements anti islamophobes… Explication : les éradicateurs sont eux-mêmes musulmans. Des prêcheurs radicaux "venus de l'extérieur" L’évènement s’est produit le 27 février sur l’île de Mayotte, 101e département français. L’attaque menaçait depuis longtemps. La colère est montée un certain vendredi quand des fidèles de M’Tsangamouji, qui se jour de prière désertent leur moussada, petite mosquée de quartier, pour une autre bien plus importante, ont découvert que, dans leurs dos, des prêcheurs radicaux l’utilisaient pour y diriger une prière du genre dur et radical. Des (…) Lire la suite »
La palme à Christine Lagarde ( FMI) qui salue « un GRAND DEFENSEUR DES FEMMES »

Un tyran meurt, l’Occident pleure

Tarik BOUAFIA

Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite est décédé ce jeudi à l’âge de 90 ans après avoir dirigé d’une main de fer le royaume réactionnaire pendant 20 ans. Allié inconditionnel des gouvernements impérialistes occidentaux, il est resté dans la lignée de ses prédécesseurs : soumission aux États-Unis, violation systématique des droits de l’homme, financement de groupes fanatiques djihadistes... La marionnette par excellence.

L’Arabie Saoudite, le plus grand des serviteurs de l’Occident Depuis sa fondation par Abdel Aziz Ibn Saoud en 1932, le royaume d’Arabie Saoudite n’a cessé de servir les intérêts des puissances occidentales. D’abord ceux du Royaume-Uni, protecteur de la famille Saoud, qui avait aidé les Saoud à fonder leur royaume pour profiter de la position stratégique du pays. Non seulement pour s’assurer du commerce avec ses anciennes colonies mais également en l’utilisant pour contrer l’influence de l’Empire Ottoman. Puis, ce fut au tour des États-Unis d’imposer leur domination dans le pays. Le deal était simple : en échange d’un soutien financier et militaire, le royaume s’engageait à fournir aux États-Unis un pétrole bon marché et des bases militaires ainsi qu’à jouer le rôle de « gendarme » de la région en déstabilisant les pays désireux d’affirmer leur indépendance et de choisir une autre voie que celle de l’inféodation à l’empire états-unien. Financement de groupes fanatiques djihadistes (…) Lire la suite »
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Reçu des veines ouvertes ; Et « si c’est une femme ». Rappels ou « peaux pourries »

Jean Yves Peillard

Prenant en compte le poète affirmant que « la femme est l’avenir de l'homme » et que l'actualité et le passé montrent que la femme est l'ancestrale bouc-émissaire de l'homme. Alors le féminicide actuel et sa progression indiquent que l'homme n'a pas d'avenir ou plus exactement ; le féminicide actuel indique la fin de l'humanité « si rien ne bouge ». On peut aussi dire voire affirmer avec la phrase du géographe de la Commune de Paris Elisée Reclus « L'homme est la nature prenant conscience d'elle même » que la résolution de notre monde passera par la prise de conscience du féminicide en avant poste ; la femme est effectivement la nature prenant conscience d'elle même et l'avenir de l'homme qui n'a plus de couilles dépend de la révolte des femmes. Cette situation est aussi la conséquence de la colonisation des peuples autochtones dont les révoltes « homme » ont été brisées de longue date (http://www.legrandsoir.info/l-indien-dans-nos-tetes.html). La colonisation du monde par l'occident et de ses dogmes ; le libéralisme, le christianisme, le scientisme, le capitalisme ou productivisme puisque des pays, des hommes prétendument communistes ou socialistes en ont croqué aussi, doit disparaitre comme un mauvais rêve avec les dogmes des autres colonisations dîtes religions.

Quelques textes sélectionnés : 1er Octobre 2014 Des assassinats de Ciudad Juárez au phénomène des féminicides : de nouvelles formes de violences contre les femmes ? Le texte que Jules Falquet nous propose ici est issu d’un travail sur les recompositions de la violence, et sur la centralité des violences masculines contre les femmes, dans le développement contemporain du mode de production néolibéral — lui-même compris comme la résultante de l’évolution conjointe de rapports sociaux capitalistes, colonio-racistes et hétéro-patriarcaux. Féministe et activiste "à ses heures libres", Jules Falquet[1] a vécu dans le Chiapas, à Mexico et au Salvador. Elle travaille sur les mouvements sociaux, les résistances à la mondialisation néolibérale, les recompositions de la violence masculine contre les femmes et l’imbrication des rapports sociaux de sexe, « race » et classe. Préambule Le choix de revenir sur les assassinats, assortis de viols et de tortures, de centaines de femmes à (…) Lire la suite »

Projet de loi avorté et irruption de Podemos

Jérôme DUVAL

Alors que l’Espagne vit une crise humanitaire sans précédent, le mouvement social subit une répression constante d’un régime qui a peur du changement et protège ses intérêts. Le bipartisme, avec le PP et le PSOE qui alternent au pouvoir depuis la fin de la dictature, est fort affaibli par une succession de luttes sociales victorieuses et l’irruption d’initiatives populaires qui mettent en pratique de nouvelles façons de faire de la politique. À n’en pas douter, l’Espagne entre dans une phase de mobilisation qui augure de possibles changements politiques importants.

Démission et projet de loi avorté La nouvelle proposition de loi anti avortement du ministre de la justice Alberto Ruiz-Gallardón a suscité la réprobation et l’indignation à l’étranger. En Espagne, elle a été rejetée par une large proportion de la population jusque dans les rangs du PP (Parti Populaire, droite au pouvoir) qui l’a pourtant impulsée. Madrid a accueilli la plus grande mobilisation féministe de l’histoire espagnole le 1er février 2014 quand des milliers de femmes ont rejoint la capitale pour clamer leur liberté à décider de leur vie, contre ce projet de réforme de l’actuelle loi de l’avortement. Un collectif de femmes cinéastes opposées à cette mesure rétrograde et liberticide a réalisé un film magnifique qui raconte cette mobilisation historique dans « Le train de la Liberté » en route pour Madrid. |1| Alors qu’elle devait être approuvée durant l’été 2014, la loi Gallardón est devenue tellement polémique que le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, rêve sans doute de (…) Lire la suite »
Il, elle, masculin, féminin : la langue et l’égalité des sexes

Questions de genres

Claude Mattiussi

Messieurs de l’Académie, excusez mon audace, puis-je attenter à votre divine quiétude sous la coupole et vous interpeler un instant d’éternité pour vous soumettre une question de genre ou plutôt le problème délicat de l’accord, de la concordance des genres humains et grammaticaux ?

Certaines féministes, extrémistes de leur genre sexué, revendiquent et veulent imposer, comme reconnaissance de leur talentueuse féminité, la féminisation de certains mots communs dont l'usage séculaire ne connaît que le genre grammatical masculin. Ainsi en va-t-il notamment pour professeur, écrivain, auteur, ces professions des belles lettres. L'usage se répand chez les journalistes et parmi les universitaires d'une féminisation telle que professeure, écrivaine, auteure, docteure en ajoutant un "e" novateur à la fin du mot introduit par un article féminin. Et des querelles enflamment même l'hémicycle parlementaire pour l'appellation de "madame la Ministre" ou de "madame le Ministre", alors qu’au sénat on fait usage, sans polémiques, d’un "madame le rapporteur des lois". Alors messieurs les Académiciens et mesdames les Académiciennes, faut-il accorder le genre féminin à tous ces estimables titres pour en reconnaître et légitimer la femme qui les porte au-delà des cas usités comme (…) Lire la suite »
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