Les droits des femmes sont de plus en plus utilisés comme instrument de propagande favorisant des desseins impériaux.
LGS publie ci-dessous un article « venu d’ailleurs » qui va échauffer des esprits. Mais il nous a semblé qu’il contenait quelques éléments utiles à la réflexion et d’autres susceptibles d’ouvrir une polémique. Si vous intervenez, merci de rester courtois(e)s.
Le Grand Soir.
(Les illustrations dans le corps de l’article ont été ajoutées par LGS).
Le dernier livre de Sheryl Sandberg met une fois de plus le projecteur sur le Mouvement féministe. Il n’y a aucun doute que la plupart du temps, dans le cours de l’histoire, les femmes ont été dépréciées. Il n’y pas non plus de doute que les leaders des mouvements féministes méritent que leurs efforts soient reconnus.
Dans l’Église catholique, les forces réactionnaires ne sont jamais en repos. Ainsi, pendant les grands débats sur le mariage pour les homosexuels, on les a vues déployer des arguments surprenants.
On commémorait le 8 mars la journée internationale des femmes. Cette journée, héritage d’une proposition faite en 1910 par Clara Zetkin à la deuxième conférence de l’Internationale socialiste des femmes, est historiquement liée au mouvement révolutionnaire, à l’émancipation des femmes contre l’exploitation capitaliste. Le 8 mars est devenu, au fil du temps, une célébration symbolique des luttes de toutes les femmes pour leur émancipation.
Le Bundelkhand est l’un des endroits les plus pauvres de la région de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde. C’est aussi l’un des territoires les plus denses d’un pays déjà largement surpeuplé. Confrontés à des terres infertiles, à une justice corrompue et au système de caste indien, oppressif et archaïque, les habitants du Bundelkhand doivent lutter quotidiennement pour leur survie.
L’année écoulée en Tunisie aura été rude pour les femmes : elle aura commencé avec une Souad Abderahim, députée du parti Ennahdha qui crachait sur les mères célibataires et elle aura fini avec deux policiers accusés du viol d’une jeune fille. Entre ces deux événements la situation a été tendue toute l’année : beaucoup d’appréhension et des citoyens sur le qui-vive face à l’impression d’une tentative de retour d’un conservatisme imposé par le haut. Toute l’année il a fallu batailler pour qu’aucune législation régressive ne soit mise en place, rien n’a été fait d’un point de vue socio-économique et les violences faites aux femmes n’ont pas reculées.
Avec la meilleure volonté du monde, c’est un pavé douloureux qui a été lancé par votre serviteur.
La "genrification" (encore un mot à soumettre aux Sages du Quai Conti) des termes, des textes et des thèmes a ses partisans, mais aussi ses opposants qui ne manquent pas d’arguments. C’est en lançant, je ne me le cache pas, une dérivation osée du thème principal d’un article particulièrement important et pertinent que j’ai eu le malheur de lancer la polémique.
Une femme a dénoncé son père, Raul Martins, ancien agent de la SIDE, pour gérer des centres de prostitution.
Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne, qu’elle soit pour des raisons raciales, religieuses, politiques, de sexe ou autres, est incompatible avec l’appartenance au Mouvement olympique. Ceci est un fondement de la Charte olympique. Or, cet été à Londres, vous ne verrez certainement pas de femmes saoudiennes. En plus de ne pas avoir le droit de conduire, ni de s’adresser à des hommes n’étant pas de leurs familles, il leur est interdit de participer à des compétitions sportives. L’ONG Institute for Gulf Affairs lutte pour que la Charte soit respecté et demande le boycott des pays pratiquant cette discrimination. Ali Al-Ahmed et Jolane Lauzon ont répondu à nos questions.