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Thème : Allemagne

De l’art de bien poser les questions.

FALD

Pour le cas où on manquerait de « théofrasques » bien de chez nous, ce qui n’est malheureusement pas le cas vu le niveau de ceux qui nous gouvernent et nous (dés)informent, en voici une importée d’Allemagne.

On y a testé des élèves sur diverses périodes historiques. A la question « quelles mesures sociales ont été prises dans l'Allemagne réunifiée ? », il fallait cocher le QCM suivant : 1 - Les retraites ont été significativement augmentées en Allemagne de l'Est. 2 - Les retraites ont été baissées de 19%. 3 - Allongement de la vie professionnelle jusqu'à 69 ans. 4 - Remplacement de toutes les prestations sociales par « Hartz IV » (mesures antisociales, du nom d'un ministre de Schröder [NDT]) Réponse détaillée, donc impossible en QCM : Les retraites ont été augmentées en Allemagne de l'Est au début de la réunification (clientélisme de Helmut Kohl et asticot sur l'hameçon). Les retraites ont ensuite baissé, mais pas tout à fait de 19%. L'âge de la retraite a été repoussé à 67 ans, pas (encore ?) à 69. Et « Hartz IV a sabré bien des prestations sociales mais pas toutes. La seule réponse possible au QCM pour petits Allemands est donc la première, puisqu'il y a un détail de faux (…) Lire la suite »

La fin de l’illusion allemande - (Der Spiegel)

Stefan Kaiser

Depuis deux ans, l’Allemagne était en mesure d’agir comme si elle était sans rapport avec la crise de l’euro - et seulement en passant. L’économie a prospéré, le taux de chômage était au plus bas. Aujourd’hui montre le ralentissement d’une nouvelle donne économique et l’effondrement du marché boursier, l’Allemagne est très vulnérable - et doit donc faire des sacrifices.

Hambourg - Ils sont à nouveau là : les traders avec leurs yeux tristes et les courbes irrégulières de taux à la baisse. L'indice boursier allemand (DAX) a perdu plus de 16% de sa valeur dans les dix dernières semaines. En ce lundi, il est même tombé temporairement en dessous de la barre des 6000 points. La crise qui a longtemps semblé se produire seulement à l'étranger, s'est-elle maintenant étendue à l'Allemagne ? Le crash de la bourse est un signal d'alarme. Tout comme l'été dernier, lorsque le DAX a perdu en quelques semaines environ 30%. A cette époque, le "crash des taux," a déclenché une vague d'activisme : Un sommet de l'euro en a chassé l'autre. Des systèmes de réserve de plus en plus importants ont été mobilisés. Et le gouvernement fédéral a tenté de s'attaquer au problème en faisant des paris sur le fait que la chute des cours des actions serait simplement certainement jugulée. En Allemagne, une croyance est largement répandue selon laquelle les marchés financiers se (…) Lire la suite »

Israël déploie des armes nucléaires sur des sous-marins construits en Allemagne

Der Spiegel

Trois sous-marins ont été construits dans un chantier naval allemand pour Israël, qui seront suivis de trois autres à venir. Selon des informations dont Der Spiegel a eu connaissance Tel-Aviv équipe en carène ces sous-marins de missiles de croisière à tête nucléaire. Le gouvernement fédéral allemand avait connaissance depuis des décennies du programme nucléaire d’Israël en dépit de ses dénégations officielles.

L'Allemagne aide Israël à développer ses capacités nucléaires militaires, a appris Der Spiegel. Selon des recherches approfondies menées par le magazine, Israël est en train d'équiper les sous-marins qui ont été construits dans le nord de l'Allemagne à Kiel et ont été en grande partie payés par le gouvernement allemand, de missiles de croisière équipés d'ogives nucléaires. Les missiles peuvent être lancés à l'aide d'un système d'éjection hydraulique précédemment secret. Le Ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a déclaré à Der Spiegel que les Allemands devraient être "fiers" d'avoir sécurisé l'existence de l'Etat d'Israël "pendant de nombreuses années." Dans le passé, le gouvernement allemand a toujours soutenu la position qu'il n'était pas au courant d'armes nucléaires en cours de déploiement sur les navires. Maintenant, cependant, d'anciens hauts fonctionnaires du Ministère de la Défense allemand, dont l'ancien Secrétaire d'État Lothar Rühl et l'ancien Chef du personnel (…) Lire la suite »

Merkel souviens-toi de l’Histoire de l’Allemagne 1924-1929 pour que l’Europe vive

Annie Stasse

Préambule - j’ai écrit cet article en novembre 2011, alertée par le comportement de Merkel et ses conséquences partout en Europe, malheureusement sa position ne bouge pas, je le remanie un peu et le refais paraitre.

A la vue de la montée des extrêmes droites partout en Europe, il faudrait que Merkel revienne à la réalité et s'inspire de l'Histoire de l'Allemagne. Nous avons une extrême droite au gouvernement de la Hongrie (Orban passant comme Doriot du parti communiste au fascisme), des extrêmes droite qui persistent (mais ne montent pas contrairement à ce que nous expliquent les médias qui ne savent pas lire les chiffres et jouent un jeu dangereux) en France (FN), Grèce (LAOS en baisse, XA compensant) ; on trouve en Grèce et en France une montée significative des partis de gauche qui proposent d'arrêter la rigueur, alors qu'en Grèce les partis qui l'ont appliquée chutent. En Espagne les partis qui ont appliqué la rigueur ont été sortis. Autrement dit la population ne veut plus de la rigueur. Il est dit partout (1) que la venue de l'extrême droite (2) au pouvoir en 1933 est due à l'extrême inflation que l'Allemagne connu inflation-du-mark durant le début des années 30. Il est dit (…) Lire la suite »

"Germanophobie" : C’est l’oligarchie allemande qui est critiquée pas le peuple-classe allemand !

Christian DELARUE
Arnaud Montebourg a déclenché une vague de protestation en comparant Angela Merkel à Bismarck. La droite, qui n'a pourtant pas de leçons à donner en matière de xénophobie, se lève aussitôt pour stigmatiser la "germanophobie" de certains socialistes, Le GUEN et A MONTEBOURG (1). Quand ce dernier parler de "Diktat allemand" ce n'est pas le peuple-classe allemand qui est visé mais la classe dominante et l'oligarchie politico-financière qui imposent des politiques d'austérité aux peuples-classe. Ce n'est alors pas tant un "eux" national étranger qu'un "en-haut" dominateur qui est critiqué. Problème : Marine Le Pen a elle aussi fait référence à un "diktat allemand", tout comme le député de Saône-et-Loire. Il serait temps que les socialistes soient plus précis. Le fameux "diktat" vient de la bourgeoisie allemande qui veut, via la classe politique allemande et française, étendre plus encore son modèle de capitalisme - l'ordolibéralisme - à toute l'Europe. Le peuple-classe allemand (…) Lire la suite »

Allemagne - retour de la germanophobie en Europe ?

do

Il va de soit que l’ennemi, ce n’est pas le prolétariat allemand, mais sa classe dominante, dont la classe dominante française est la complice depuis des dizaines d’années. Depuis bien avant la deuxième guerre mondiale.

Bonjour à toutes et à tous, J'ai bien connu un anarchiste mort à 103 ans et qui était né en 1898. Il m'avait dit qu'il avait parlé avec des Allemands (il connaissait plein de langues !). Il leur avait dit : « vous avez essayé de conquérir la France et l'Europe d'une façon militaire en 1914 et vous avez échoué, vous avez essayé de nouveau en 1939 et vous avez de nouveau échoué. Vous devriez essayer de la conquérir économiquement ; peut-être réussiriez-vous ? » Avec l'Europe, c'est exactement ce qui est en train de se passer ! Il va de soi que l'ennemi, ce n'est pas le prolétariat allemand, mais sa classe dominante, dont la classe dominante française est la complice depuis des dizaines d'années. Depuis bien avant la deuxième guerre mondiale. Sur ce thème, je conseille vivement la récente vidéo de l'excellente historienne Annie Lacroix-Riz : http://mai68.org/spip/spip.php?article3493 Bien à vous, do http://mai68.org/spip Lire la suite »

L’Allemagne parie sur son vieux rêve d’hégémonie européenne. Derrière la Crise de l’Euro. (Dissident Voice)

Richard GREEMAN
Le pouvoir industriel et financier allemand est la clé qui permet de comprendre les manoeuvres internationales complexes et souvent troublantes qui accompagnent la Crise de l'Euro. L'Allemagne est la centrale électrique de l'industrie européenne, le seul pays à être sorti de la Grande Récession avec une économie saine, peu de chômage, la stabilité sociale et une balance commerciale positive. La stabilité de la monnaie européenne est essentielle à la continuation de cette situation économique favorable même si cela implique d'accorder plus de crédit à des économies en faillite comme la Grèce, l'Italie et d'autres à venir, comme l'a dit La Chancelière Merkel à son parti fiscalement conservateur en des termes clairs le 15 novembre. C'est seulement dans le cadre solide d'une Union Européenne forte que l'Allemagne, la principale nation créditrice de l'Europe, peut espérer toucher les intérêts de ses prêts et investissements européens. Pour l'Allemagne, (et son allié américain) la Zone (…) Lire la suite »
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une analyse plus approfondie au-delà de la propagande officielle

50ème anniversaire du mur de Berlin (Morning Star)

Victor GROSSMAN

Cette année, la chaîne publique Berlinoise nous a bourré le crâne chaque jour déjà un mois avant l’anniversaire du mur de Berlin. Chaque soir, depuis fin juillet, elle livrait une interview avec quelqu’un, à peu près n’importe qui, qui pouvait nous raconter une histoire émouvante sur le Mur. Chaque jour, on nous montrait les bonnes vieilles et familières photos d’évasions, des images de ruines du mur et une pléthore de cérémonies.

Ai-je l'air cynique ? Le mur de Berlin était un édifice tragique, un grand nombre de personnes en ont souffert et beaucoup sont morts en rapport avec son existence. Chaque décès était une perte amère. Il est impossible d'enjoliver sa mémoire, comme n'importe qui a vécu tout près de lui peut en offrir un témoignage poignant. Pour quiconque qui pousse l'analyse plus loin, cependant, certaines questions appellent encore des réponses. Pourquoi a-t-il été construit ? Et pourquoi, après tant d'années, est-il de façon si peu commune mis encore sous le feu des projecteurs ? La presse ici a très largement oublié les tragédies liées à l'époque Nazie dans les quelques années qui ont suivi 1945. Le mur a été construit en désespoir de cause, la seule méthode que les dirigeants est-allemands pouvaient trouver pour arrêter l'hémorragie de la population de l'Est vers l'Ouest. Je trouve plusieurs explications principales à cette hécatombe dramatique. Premièrement, la quasi totalité de ceux (…) Lire la suite »

L’armée allemande renonce à enquêter sur l’officier qui a ordonné le massacre de Kunduz (Afghanistan)

Markus SALZMANN
Personne ne sera tenu pour responsable de l'unique et terrible massacre commis par les soldats allemands depuis la seconde guerre mondiale. Suite à la recommandation du procureur fédéral, l'armée a abandonné son enquête sur le Colonel Georg klein, qui, il y a presque un an, a donné l'ordre de lancer une attaque aérienne près de la ville afghane de Kunduz qui a fait 142 victimes principalement des civils. Des enquêtes préliminaires n'ont pas fourni la preuve d'un manquement à la discipline a dit le Ministre de la Défense la semaine dernière à Berlin. En conséquence il n'y aura pas de poursuites disciplinaires à l'encontre de Klein. En avril dernier, le procureur fédéral est arrivé à la conclusion que lancer des bombes de 250 kg sur deux camions-citernes qui étaient clairement entourés de beaucoup de monde ne constituait pas une violation "du droit humanitaire international". Klein n'a pas enfreint le droit international ni le code criminel allemand ont affirmé les procureurs (…) Lire la suite »

Le conte de fée de "la croissance miraculeuse" de l’Allemagne

Peter SCHWARZ
Tous ces derniers jours les médias et les politiques se sont extasiés sur la "croissance miraculeuse" de l'économie allemande. Le ministre fédéral de l'Economie, Rainer Brüderle parle d'un "boom XL", l'économiste en chef de la Commerzbank parle d'un "conte de fée d'été". La crise, faut-il comprendre, a été surmontée plus rapidement que prévu ; l'économie s'est récupérée et entre maintenant dans une phase d'augmentation des emplois et des salaires. La raison de ces rapports euphoriques est l'augmentation beaucoup plus grande que prévu du PIB au second trimestre de 2010. Comparé au trimestre précédent l'économie a progressé de 2,2% - la plus importante hausse d'un trimestre sur l'autre depuis la réunification de l'Allemagne en 1990. Les experts pensent que l'économie allemande progressera d'au moins 3% cette année, ce qui est bien supérieur aux prévisions. Quand on regarde de plus près les données économiques, on s'aperçoit que l'enthousiasme que suscite la "croissance (…) Lire la suite »