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De l’art de bien poser les questions.

Pour le cas où on manquerait de « théofrasques » bien de chez nous, ce qui n’est malheureusement pas le cas vu le niveau de ceux qui nous gouvernent et nous (dés)informent, en voici une importée d’Allemagne.

On y a testé des élèves sur diverses périodes historiques. A la question « quelles mesures sociales ont été prises dans l’Allemagne réunifiée ? », il fallait cocher le QCM suivant :

1 - Les retraites ont été significativement augmentées en Allemagne de l’Est.
2 - Les retraites ont été baissées de 19%.
3 - Allongement de la vie professionnelle jusqu’à 69 ans.
4 - Remplacement de toutes les prestations sociales par « Hartz IV » (mesures antisociales, du nom d’un ministre de Schröder [NDT])

Réponse détaillée, donc impossible en QCM :
Les retraites ont été augmentées en Allemagne de l’Est au début de la réunification (clientélisme de Helmut Kohl et asticot sur l’hameçon). Les retraites ont ensuite baissé, mais pas tout à fait de 19%. L’âge de la retraite a été repoussé à 67 ans, pas (encore ?) à 69. Et « Hartz IV a sabré bien des prestations sociales mais pas toutes.

La seule réponse possible au QCM pour petits Allemands est donc la première, puisqu’il y a un détail de faux dans chacune des autres ! Ils sont priés de retenir que la politique sociale des vingt-deux dernières années se résume en une augmentation des retraites.

Génial, non ?

(Vu dans "Junge Welt", journal est-allemand qui a refusé de retourner la veste, grande qualité, même s’il manque parfois un peu de distance à mon goût par rapport à Honnecker et consorts)

URL de cet article 17109
   
La Guerre d’Espagne - Révolution et contre-révolution (1934-1939)
Burnett Bolloten
« La révolution espagnole fut la plus singulière des révolutions collectivistes du XXe siècle. C’est la seule révolution radicale et violente qui se soit produite dans un pays d’Europe de l’Ouest et la seule qui ait été, malgré l’hégémonie communiste croissante, véritablement pluraliste, animée par une multitude de forces, souvent concurrentes et hostiles. Incapable de s’opposer ouvertement à la révolution, la bourgeoisie s’adapta au nouveau régime dans l’espoir que le cours des événements (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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