Auteur Viktor DEDAJ

Mon message à LFI : Antisémite ou antisioniste, il faut choisir.

Viktor DEDAJ
Je vois apparaître partout sur mes comptes de réseaux sociaux des accusations selon lesquelles LFI est antisémite. Profondément antisémite. Intrinsèquement antisémite. On dit même que c’est dans son ADN. Je suis littéralement bombardé par ce genre de messages. Bon, ben, puisque "tout le monde" le dit, c’est que ça doit être vrai, non ? On dirait une version moderne de "vue à la télé" sauf qu’ici, la télé - virtuelle - diffuse 24/24h sur ton ordinateur personnel, que tu le veuilles ou (…)

Le chant des cigales (de l’espèce cigalus hasbaramus)

Viktor DEDAJ
Vous avez déjà entendu des cigales ? Je veux dire, là où on les entend encore. C’est grégaire, cyclique, répétitif, mécanique, lancinant et souvent soporifique. Ajoutez un hamac, une pénombre et vous réussirez à endormir un caféinomane shooté à la cocaïne (ou l’inverse). Cela dit, tous les chants ne se valent pas. Par exemple, en ce moment sur les réseaux sociaux, une espèce de cigale au chant grincheux (le cigalus hasbaramus) entonne de façon grégaire, cyclique, répétitive, mécanique et (…)

Portrait d’un sioniste

Viktor DEDAJ
Un sioniste qui argumente est comme une vedette qui n’aurait affronté toute sa vie que des concurrents complaisants qui le laissaient gagner devant un public qui applaudissait à tous ses "exploits". Il avait fini par se convaincre qu’il était doué, éloquent, qu’il avait un vrai argumentaire, qu’il avait de la tchatche. Il avait fini par se convaincre que les "ooh" et les "aah" poussés par les adultes lorsqu’il braillait "m’man, ’garde-moi" étaient mérités. Mal élevé, intellectuellement (…)

L’anti-campisme campiste de l’UJFP (ça vient de sortir)

Viktor DEDAJ
Normalement, je me serais abstenu. Mais comme mon nom est mentionné, avec celui de Maxime Vivas - et plutôt gratuitement, il faut bien le dire - je me vois contraint et forcé d’apporter mon grain de sel. Et comme le document en question est accessible, pourquoi se gêner ? Je parle bien-sûr d’un « document interne » de l’UJFP de 17 pages rédigé dans le style crytpo-antifa à la Ornella Guyet (pour ceux qui ont la référence). Le document intitulé « Rouges-bruns, confusionnistes, complotistes, (…)

L’histoire n’est pas écrite par les vainqueurs mais par ceux qui contrôlent le récit de leurs défaites.

Viktor DEDAJ
On dit que "l’histoire est écrite par les vainqueurs". Non seulement on le dit, mais on le répète. Si on y réfléchit, ça paraît évident. Mais si on y réfléchit mieux, c’est faux. L’histoire n’est pas écrite par les vainqueurs mais par ceux qui contrôlent le récit de leurs défaites. Et ce ne sont pas toujours les mêmes. Ce ne sont pas les vainqueurs de la révolution cubaine qui écrivent cette histoire là chez nous. Comme ce ne sont pas les vainqueurs de la guerre du Vietnam qui écrivent (…)
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Le "droit d’exister" d’Israël s’arrête exactement là où commence celui des Palestiniens.

Viktor DEDAJ
Il paraît que je m’intéresse trop à Israël. Que je serais, comme qui dirait, obsédé. S’ils savaient combien je me fiche d’Israël. Israël pourrait disparaître demain matin que cela ne m’empêcherait pas de prendre un deuxième café. De même qu’Israël pourrait continuer d’exister que cela ne m’empêcherait pas de fumer ma petite clope. Chez moi, l’existence ou non de cette entité n’occupe même pas la moitié d’un neurone. Par contre : Les actions commises par l’entité en question m’enragent. (…)
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Un sioniste n’est qu’un antisémite qui a réussi

Viktor DEDAJ
Dans l’échelle de détestation des sionistes (ils détestent beaucoup), ce ne sont pas les arabes qui figurent en tête, mais les juifs antisionistes. Ensuite, bien-sûr, les antisionistes en général. Ensuite les arabes (et encore, ça dépend lesquels). Et enfin le reste du monde, y compris leurs soutiens, considérés in petto comme des idiots utiles. Le sionisme est souvent présenté comme une idéologie politique. C’est peut-être vrai, quoique j’ai des doutes sur le qualificatif d’« idéologie (…)

Faire le saut

Viktor DEDAJ
C’est bon, là ? On peut, maintenant ? La ligne a été franchie depuis belle lurette, non ? Ou pas encore ? Sinon, c’est quoi exactement la règle ? Et que dicte la bienséance ? Parce que je ne voudrais froisser personne. C’est important, de ne pas froisser. Ouais, le respect, la démocratie, la civilisation, tout ça. Mais quand même... je me pose des questions. Parce qu’à un moment donné, il y a de quoi. Personnellement, ça fait déjà un bail. Mais j’avais encore quelques réticences. Dues (…)

Lammy, entends-tu le vol noir des corbeaux... ?

Viktor DEDAJ
David Lammy, ministre des Affaires étrangères de la Grande-Bretagne, a posté hier (19 mars) sur Twitter/X le message suivant : "Je suis consterné par le fait qu’un bâtiment de l’ONU à Gaza ait été touché ce matin. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles. Cet incident doit faire l’objet d’une enquête transparente et les responsables doivent rendre des comptes. Les Nations unies et les travailleurs humanitaires doivent être protégés." Consterné comment ? Avec la bouche en cul de (…)

Les angles morts des médias et l’effet Mandela

Viktor DEDAJ
Ce matin, je suis allé voir ma banquière. Oui, dit comme ça, ça fait Môssieur qui va échanger des amabilités avec sa gestionnaire de patrimoine. Disons qu’il fallait qu’on cause, ma banque et moi. Au cours de la conversation, j’ai discrètement abordé le problème des transactions financières effectuées vers ou depuis Cuba. Et l’extraterritorialité des lois US. Sa première réaction, en entendant "Cuba" a été de dire "Ah oui, ça doit aller mieux, non, depuis la levée de l’embargo ?". C’est le (…)

Des habitudes à perdre

Viktor DEDAJ
Liban : immense foule aux funérailles de Hassan Nasrallah. Stade bondé, rues adjacentes noires de monde. La presse occidentale concède "des dizaines de milliers". Plutôt des centaines de milliers, mais passons, on a l’habitude. Des avions de combat israéliens ont survolé à deux reprises la foule dans un geste d’intimidation plutôt pathétique. Venues des quatre coins du monde, des personnalités sont présentes, mais vous n’en saurez rien car, là aussi, en matière de "non information", c’est (…)

Quand je serai satisfait

Viktor DEDAJ
Lorsque l’occasion se présentera, j’irai passer mes vacances en Palestine. Je dis "vacances" pour ne pas dire "pèlerinage" ou un truc trop pompeux. Peut-être "rendre visite" serait plus précis mais ce n’est pas non plus comme si je connaissais quelqu’un là-bas. Et avant de partir, j’augmenterai le plafond de dépenses de ma carte bancaire et je boirai tout le thé qu’on voudra bien me servir et que mon estomac supportera, puis j’irai - si on m’y autorise - pisser sur les ruines du mur qui (…)