Auteur Caleb IRRI

Ce que les économistes ne savent pas.

Caleb IRRI
Dans mon dernier article, j’évoquais mon désir de voir les économistes nous éclairer sur ce qu’il adviendrait de l’Europe (et du monde) une fois le « plan de sauvetage » adopté par les différents gouvernements européens, en regrettant le silence généralisé sur le sujet. On pourrait penser que ce silence est la conséquence d’une incompétence elle-aussi généralisée, et répondre à la question « pourquoi ne nous disent-ils pas tout ? » par « c’est qu’ils n’en savent rien, de ce qui va se (…)

Ce que les économistes ne nous disent pas

Caleb IRRI
Alors que la crise bat son plein et que les mesures imposées par les marchés seront à coup sûr entérinées d’ici à peu par des gouvernements serviles, la bataille fait rage pour savoir si elle seront suffisantes pour redonner aux différents acteurs économiques la confiance qui leur fait défaut, tout en réduisant le taux d’endettement des pays les plus fragiles, et cela sans (trop) nuire à la croissance. Nombreux sont ceux qui naturellement s’opposent, parmi les peuples, aux différents (…)

Gouvernements et marchés : et si on les faisait chanter ?

Caleb IRRI
Puisque la Grèce a capitulé et que monsieur Hollande trahit déjà ses promesses, les peuples de l’Europe doivent désormais se considérer comme seuls pour stopper la machine infernale qui se prépare à broyer les restes de nos déjà piètres conditions d’existence. La tâche ne sera pas aisée et les possibilités d’actions sont limitées, mais nous sommes et resterons quoiqu’il advienne les maîtres de notre destinée- si toutefois nous voulons bien nous donner la peine de nous en rendre compte. (…)

Pour une réflexion sur le post-capitalisme

Caleb IRRI
Voilà où nous en sommes : l’Europe est confrontée à un choix décisif qu’il faudra bien se résigner à faire. Subir le capitalisme, ou en sortir. Il est évident aujourd’hui que le retournement du capitalisme ne s’arrêtera pas là , et qu’à moins d’entrer en guerre pour sauvegarder « de force » notre position dominante dans le concert des nations ou de renoncer à la démocratie (et ses conditions de vie avantageuses) les peuples d’Europe devront se décider bientôt. Il semble que pour le moment (…)

Les Grecs ont perdu... Mais les marchés n’ont pas encore gagné

Caleb IRRI
Ce qui devait avoir lieu s’est produit : la Grèce a capitulé. Pas complètement encore, mais presque. Le pays qui se trouvait être le dernier rempart contre l’austérité (on devrait dire contre la baisse de nos conditions de vie) s’est laissé prendre par la peur d’une sortie de l’Euro ( que Syriza ne souhaitait d’ailleurs pas), et son peuple s’est couché face à la propagande éhontée des partisans de la rigueur. A peu de choses près paraît-il, mais qui pourra vérifier de toutes façons ? (…)

Pourquoi l’Europe n’explosera pas.

Caleb IRRI
Visiblement, le « coup de poker » des marchés n’a pas suffit à faire peur à tous les citoyens, car les élections approchent dans de nombreux pays, et les résultats sont encore incertains. Face au dangers que représentent pour les banques la menace d’élections libres et contestataires, les dirigeants européens passent donc à l’étape suivante en menaçant désormais clairement de se passer des pays qui refuseraient le fameux « pacte de stabilité », c’est-à -dire tous ceux qui seraient tentés de (…)
12 

Législatives : la victoire du PS et la défaite de la gauche

Caleb IRRI
Le premier tour est donc terminé. Les commentateurs reconnaissent assez largement une victoire de la gauche qui s’approche de la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, tandis qu’ils soulignent, faussement étonnés, la percée du FN qui se maintient dans des triangulaires tout de même assez nombreuses : 32 en tout. Les projections en sièges à l’Assemblée estiment donc de 310 à 356 sièges pour la « gauche parlementaire », tandis que la « droite parlementaire en obtiendrait 224 à 261. Avec (…)

Crise de l’Europe : et si la sédition, c’était la solution ?

Caleb IRRI
Sédition : ce mot n’est plus guère utilisé aujourd’hui, car à ce qu’il paraît sa définition a évolué avec le temps, comme nous le fait savoir le dictionnaire en ligne « Larousse ». En effet, le dictionnaire fait la distinction entre « autrefois » et « aujourd’hui », en validant un glissement sémantique assez révélateur : « Autrefois, soulèvement concerté et préparé contre l’autorité établie. (Il s’agissait d’un crime contre la sûreté de l’État.) - Aujourd’hui, attentat, complot, (…)
13 

Grèce : le coup de poker des marchés

Caleb IRRI
La partie qui se joue actuellement en Europe est digne de figurer dans les annales du poker, et le coup de la Grèce semble être la carte-maîtresse qui donnera au « vainqueur » d’après ce grand coup de bluff un sérieux avantage pour la suite du jeu. En effet avec la rumeur concernant les travaux de l’Eurogroupe sur une sortie possible de la Grèce de la Zone Euro et la tenue d’une réunion « informelle » des dirigeants européens, les marchés espèrent à travers ce « coup de poker » faire « (…)

Assemblée Constituante : nous avons déjà tout (ou presque)

Caleb IRRI
Voilà . Les présidentielles sont passées, les législatives arrivent… et la crise est toujours là . Elle sera encore là quelque soient les résultats du prochain scrutin d’ailleurs, en Grèce et en France, en Espagne ou en Italie. Qu’en conclure : que la partie est définitivement perdue, qu’il faut abandonner tout espoir de changement de notre condition tout en laissant, durant encore les cinq années qui viennent, nos gouvernants se moquer de nous ? Non. Car au delà des élections -qu’elles (…)

Pourquoi la démocratie est l’ennemie des marchés

Caleb IRRI
La passation de pouvoir n’est même pas encore réalisée que déjà les politiques nous annoncent l’effroyable réalité : les véritables élections décisives pour la politique qui sera conduite en France auront en fait lieu en juin, pour les législatives. En dehors du fait que cela interroge sur l’intérêt des présidentielles, on s’aperçoit qu’en Europe la question des législatives préoccupe beaucoup nos chers financiers, qui par dessus tout affirment vouloir la stabilité politique. Ce qui semble (…)

Jusqu’où iront-ils pour sauver les paradis fiscaux ?

Caleb IRRI
Dans une émission de « là -bas si j’y suis » (http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2450), Daniel Mermet s’entretenait avec l’auteur d’un livre intitulé « les 600 milliards qui manquent à la France », Antoine Peillon. Cet ouvrage décrit comment les riches de ce pays (qu’ils soient particuliers ou entreprises) sont encouragés (par les commerciaux des banques installées dans des paradis fiscaux) à pratiquer l’évasion fiscale qui leur permet de payer moins (ou pas) d’impôts. Ces (…)