Voici une illustration de la partie de poker (Bien vu l’auteur ! ) à laquelle se livre la finance de Wall Street en Europe.
Cela ressemble à un assaut final, la masse monétaire dollar étant très largement supérieure du point de vue quantitatif sur les marchés financiers :
Insight : Hedge funds find ways to trade euro misery
EXTRAITS :
– ... hedge fund has been betting against the euro for quite some time
- ... U.S. money managers who are trying to profit from Europe’s misery say they expect the current crisis to produce a lot of winners ...
– ... betting against a single currency ...
– ... John Paulson, among others, bets against European sovereign debt..."
– ... Fisher’s fund, which has more than 80 percent of its money invested in Europe, is taking a somewhat contrarian position by owning the European sovereign debt of Germany, the Netherlands, Italy and Spain
– ... betting on Greece exiting the euro ... possibility other countries will exit the euro zone. ...
– ... involves taking a long position in Italian government debt denominated in U.S. dollars...
– ... playing the European turmoil, some are betting against the fortunes of Spanish and Italian banks instead of simply focusing on sovereign debt ...
– ... Portugal’s debt profile is more consistent ...
– ... its government has enacted more aggressive labor reforms ...
– etc...
http://www.reuters.com/article/2012/05/28/us-hedgefunds-eurozone-idUSBRE8
Il est évident que les Etats ont commis l’erreur stratégique grave de se lancer comme acteur sur les marchés financiers.
L’erreur de confier la "dette souveraine" aux marchés.
Les Etats n’ont pas de vocation commerciale ou financière.
Les élus n’ont pas été mandatés par les citoyens pour faire courir de tels risques à la fonction publique, dévaloriser le patrimoine de l’Etat et la sécurité sociale.
Les Etats n’ont ni la taille, ni les informations, ni la connaissance, ni les outils "technologiques" nécessaires pour rivaliser sur le terrain de la finance privée où les informations sont réservées à un cercle restreint de financiers puissants.
Les transferts de richesses liés à ces attaques sont importants.
Le pouvoir que la finance prend sur les Etats est démesuré.
La stabilité de nos systèmes socio-économiques publics sont menacés.
La pression qui en résulte sur la population est inique.
La presse officielle en Europe n’offre qu’une réponse du mouton au loup, se contente d’y voir une opportunité de devenir plus "compétitif" sur le marché mondial.
De faire marcher la planche à billets pour donner plus d’emprunts et de poids encore aux marchés et aggraver le problème lié à l’excès de masse monétaire.
Alors qu’il est urgent de sortir du jeu de Wall Street !