Auteur Caleb IRRI

De la crise à la singularité technologique, en passant par Asimov

Caleb IRRI
Dans le livre ’Robots’, de Isaac Asimov, la technologie a atteint un tel degré de développement que la gestion du ’monde’ se trouve alors effectuée par des ’supercalculateurs’ capables de coordonner les besoins et les ressources disponibles pour satisfaire les intérêts des hommes, dont les tâches se résument apparemment à surveiller le bon déroulement des opérations, ou à améliorer les performances de leurs machines. Des robots, mus par les Lois de la Robotique qui les destinent au service (…)

Qui sont les 1% qui manquent aux indignés ?

Caleb IRRI
"Les marchés" par-ci, "les marchés" par-là , les politiques semblent avoir enfin trouvé leur coupable (ou leur excuse) idéal(e) : les marchés exercent une dictature impitoyable sur les Etats endettés qui contraignent les gouvernants soit à prendre des mesures certes dures mais nécessaires à l’encontre de leurs peuples (qui ont soi-disant vécu trop longtemps au dessus de leurs moyens), soit à laisser la place à d’autres, comme on l’a vu récemment en Grèce ou en Italie. (…)

Qui a peur de la faillite ?

Caleb IRRI
Il n’y a désormais plus aucune hésitation à avoir quant à la politique économique menée par nos dirigeants : elle nous conduit tout droit vers la récession, ou à la faillite ; et le pire est qu’ils le savent ! Mais puisque les politiques de rigueur ont toutes été un échec jusqu’à maintenant, et que cette récession pointe son nez jusqu’en France, il convient alors de se demander ’pourquoi ?’ ils continuent à faire payer le peuple, surtout contre l’avis du peuple lui-même. A cette question (…)

La crise n’est pas économique : elle est idéologique

Caleb IRRI
La crise qui traverse aujourd’hui le monde dans son ensemble ne peut décemment plus être nommée "crise financière" : cela va beaucoup plus loin. C’est une crise systémique, c’est à dire une crise qui remet en cause le système tout entier, à savoir le capitalisme. Car le capitalisme n’est pas un système permanent ou universel, mais une idéologie. C’est le fait de croire que la somme des intérêts individuels favorise l’intérêt général. Ce qui est faux : les chiffres le montrent, et (…)
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De la dérive du système au naufrage de l’Europe

Caleb IRRI
Quand je réfléchis à la crise, je finis toujours par me mettre en colère : nous savons d’où elle provient, nous savons pourquoi elle est survenue, nous savons comment la résorber… et il ne se passe toujours rien. En effet cette crise provient de l’excès d’appétit des actionnaires, elle était inévitable car le système capitaliste engendre les excès, et pour la résorber il faudrait faire payer les riches. Mais faire payer les riches, n’est-ce pas supprimer la substance même du capitalisme ? (…)

De la crise de l’euro à l’Empire Européen

Caleb IRRI
Ca y est, le coup d’Etat contre l’Europe a réussi. Comme je l’avais soupçonné il y a déjà quelques mois, l’Allemagne et la France sont en passe de prendre le contrôle total de l’Europe toute entière, et cela sans même prendre la peine de consulter le peuple ! C’est ahurissant : en l’espace de quelques mois, la crise a permis aux Etats français et allemand de mettre tous les autres Etats européens à genoux, et cela tout en leur imposant une cure d’austérité drastique. Regardez ce qui se (…)

Ce qui manque aux indignés

Caleb IRRI
Ce samedi 15 octobre s’est déroulée la "journée planétaire des indignés". Sans appel ni de la part des syndicats ni de celle des partis politiques, elle fut organisée dans plus de 85 pays, et plus de 1000 villes à travers le monde, réunissant tout de même au total plusieurs centaines de milliers de personnes réclamant une "véritable démocratie" . Cette mobilisation, assez unique en son genre, ne peut pourtant pas être considérée comme une victoire, car elle n’a (…)

Peuples du monde, relevez-vous !

Caleb IRRI
Nous vivons vraiment une époque incroyable : non contents d’avoir réussi à faire s’effondrer un système qui ne tenait plus qu’à un fil, nos gouvernants tentent aujourd’hui d’en reconstruire un autre encore plus injuste, et cela sous le regard ébahi de tous les peuples du monde, trop abasourdis par les catastrophes qui se déversent en cascades sur toutes nos certitudes conditionnées pour savoir comment réagir. On le voit bien, on le sent bien, le monde que nous avons connu est en train de (…)
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En France, la démocratie n’est pas en péril : elle a déjà disparu !

Caleb IRRI
En Tunisie comme en Egypte ou en Lybie comme en Syrie, en Iran comme en Chine ou en Espagne comme en Angleterre, les mouvements contestataires qui se développent n’ont qu’une seule et même revendication : la démocratie. Et pour ceux dont le régime est déjà officiellement celui-ci, le peuple réclame alors la démocratie "réelle" . Par dessus les revendications salariales ou les conditions de travail qui se dégradent, la volonté première des peuples est de pouvoir exercer pleinement (…)

Le retour de la morale peut-il faire tomber le gouvernement ?

Caleb IRRI
Il paraît qu’on veut faire revenir la morale à l’école : il était temps ! Il est tout à fait formidable qu’on s’aperçoive enfin du nombre de générations perdues avec sa disparition : ces mêmes politiques qui en ont tellement manqué lorsqu’ils étaient petits, voilà une bonne chose qu’ils soient encore capables de le reconnaître. Imaginez donc ! C’est en réalité une vraie révolution à laquelle nous assistons avec ce retour aux cours de morale : faisant amende honorable, nos bons (…)

Huxley, Orwell et la fin du capitalisme

Caleb IRRI
Dans les premières pages de son livre "retour au meilleur des mondes", Aldous Huxley dresse en 1958 un bilan des anticipations qu’il avait dégagées en 1930, comparées d’une part à la situation telle qu’elle lui semblait évoluer à l’époque, et d’une autre aux anticipations d’une oeuvre non moins importante : "1984", de George Orwell. Prenant acte du fait que le monde avançait "beaucoup plus vite" que prévu, il constatait que le monde avait plus de chances de ressembler à son meilleur de (…)

L’affaire DSK, la crise et le bancor

Caleb IRRI
Ca y est, Dominique Strauss Kahn est libre : Les charges qui pesaient contre lui ont été levées, en raison de l’insuffisance des preuves apportées contre lui. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’ait rien à se reprocher, ni même que ses ennuis judiciaires soient terminés. Mais cela signifie qu’il a raté l’occasion d’être candidat à la présidence française, tout en perdant celle de rester à la tête du FMI. Quand on y pense, c’est bien l’Histoire avec un grand H qui se trouve modifiée par (…)