Auteur Bernard GENSANE

Les Zindignés ! n° 43

Bernard GENSANE
Paul Ariès prévient : les quinquennats passent … les indignés aboient toujours ! Le P “ S ”, ajoute-t-il, plus jamais ! « La défaite de ce parti aux législatives est la sanction logique du quinquennat de Hollande. » Thierry Bruqvin dénonce la course effroyable aux terres agricoles : « La famine sévit actuellement dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Est, elle touche 20 millions de personnes, notamment parce que la sècheresse frappe depuis fin 2016 et se conjugue avec la pauvreté (…)

Le Monde Diplomatique (septembre 2017)

Bernard GENSANE
Dans le numéro de septembre 2017, Serge Halimi estime que Donald Trump est débordé par le parti antihausse : « Après la Corée du Nord et l’Afghanistan, la Russie ? Des points de conflit internationaux se rallument, souvent à l’initiative des États-Unis. Empêtré dans ses difficultés intérieures, décuplées par des propos provocants, le président américain est de plus en plus tenté de confondre solution diplomatique et fuite en avant militaire. Dans le cas de la Russie, il est même débordé par (…)

Le Monde Diplomatique, août 2017

Bernard GENSANE
Jusques à quand, demande Serge Halimi, une infime minorité d’humains possèderont-ils la quasi-totalité des richesse ? À 100 °C, l’eau bout, c’est certain. Mais mieux vaut ne pas attendre que la vie des sociétés se plie aux lois de la physique. Certes, 1% de la population s’attribue la majorité des richesses produites sur Terre ; cela ne fait pas pour autant des 99 % qui restent un groupe social solidaire, encore moins une force politique en ébullition. En 2011, le mouvement Occupy Wall (…)

L’anglais de Macron

Bernard GENSANE
Á plusieurs reprises, le président de la République française a fait des déclarations officielles en anglais. Cela pose évidemment de nombreux problèmes. Rien ne l’y obligeait. Le français est une langue officielle dans les instances internationales et, plus généralement, il est d’usage, dans la diplomatie, que les chefs d’État s’expriment dans leur propre langue. Sauf si, par courtoisie (voir De Gaulle au Mexique), ils veulent faire plaisir à des peuples qui les reçoivent chaleureusement. (…)

Le Monde Diplomatique, juillet 2017

Bernard GENSANE
Pour Serge Halimi, nos démocraties sont friandes d’entourloupes démocratiques : « Auréolé d’une élection remportée avec trois millions de suffrages de moins que sa concurrente, le président Donald Trump a choisi l’Arabie saoudite pour y dénoncer l’absence de démocratie… en Iran. Puis, à Miami, devant des rescapés d’une équipée militaire ratée montée en avril 1961 par la Central Intelligence Agency (CIA) contre le gouvernement de Fidel Castro, il a prétexté la « liberté du peuple cubain » (…)
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Simone Veil ? Non, Gisèle Halimi !

Bernard GENSANE
Dans la nuit du 28 au 29 Novembre 1974, 284 députés contre 189 adoptent la loi autorisant l’IVG. Parmi ces députés, 55 UDR sur les 174, 26 centristes sur 52, 105 socialistes sur 106, 74 communistes. Pour défendre cette loi, Simone Veil, ministre de la Santé, va subir pendant deux jours les pires insultes racistes et sexistes. La saisine du Conseil constitutionnel par Jean Foyer, une des plus grossières incarnations de la réaction française de l’époque qui déclara lors du débat : « Le vice (…)

Vive le Che !, par Jean Ortiz

Bernard GENSANE
En exergue de ce livre de braises, Jean Ortiz cite Marx (« Le révolutionnaire doit être capable d’entendre l’herbe pousser »), Hugo (« Une révolution est un retour du factice au réel ») et Char (« celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience »). Le temps passe : il y a exactement un demi siècle, Ernesto “ Che ” Guevara était assassiné sur ordre de la CIA, au bout d’un combat qui s’était transformé en calvaire. Dans une magnifique préface, le poète (…)
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Régis Debray. "Civilisation. Comment nous sommes devenus américains"

Bernard GENSANE
Un livre érudit, avec de délicieuses pointes d’humour, qui poursuit une réflexion de Simone Weill de 1943 selon laquelle une américanisation de l’Europe ferait perdre son passé à l’humanité, et une interrogation de Paul Valéry, de 1939 : « Je me demande si l’Europe ne finira pas par une démence ou un ramollissement ». On aurait pu attendre des guillemets à « américains » dans le sous-titre car, Debray le sait mieux que personne, les Chiliens ou les Cubains sont aussi des Américains. On se (…)

Theresa May mieux que Sarkozy

Bernard GENSANE
On se souvient que Sarkozy avait supprimé près de 13 000 postes dans les forces de police et de gendarmerie. Cameron, suivi par Theresa May, ont fait mieux : une suppression de 15% des forces de l’ordre. Le gouvernement a imposé une réduction de budget de 20 % aux forces de police. La police des West Midlands a supprimé 2 764 postes de 2013 à 2015. Dans tout le pays, ce devrait être le cas pour 34 000 postes, au cours du même laps de temps. Derrière ces chiffres impressionnants, il y a des (…)
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Quand la ministre Marlène Schiappa expliquait comment frauder la Sécu

Bernard GENSANE
Trentenaire, prétendument issue de la société civile (elle est élue municipale socialiste au Mans), dynamique, bosseuse, Macron a choisi Marlène Schiappa pour incarner le combat de l’égalité hommes-Femmes. Il n’y a pas si longtemps, elle remettait en cause la loi de 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école. Dans son livre Maman travaille (2011), elle donnait des conseils fort utiles aux femmes enceintes et aux nouvelles mères : « Quand annoncer à mon patron (…)

Lors de l’intronisation du roitelet, trois pelés et un tondu !

Bernard GENSANE
Les grands médias qui mouillent, que dis-je, qui font des flaques, devant notre banquier national se sont bien gardés de nous dire que les foules étaient très clairsemées au passage du mari de Bri-Bri d’amour. Et, bien sûr, ils n’ont nullement tenté de donner un sens à ce manque de soutien ou, tout simplement, d’intérêt populaire. Daniel Schneiderman expliqua combien le vide des trottoirs insultait le “ nouveau Kennedy ” cher à Ruth Elkrief, ce prodige qui, selon l’impayable spécialiste de (…)

Le Monde Diplomatique, mai 2017

Bernard GENSANE
En ce joli mois de mai 2017, Serge Halimi n’est guère rassuré par le bellicisme de Trump : « Quand un président erratique et peu soucieux d’apprendre tout ce qu’il ignore commande la plus puissante armée du monde, mieux vaut que les garde-fous soient nombreux. Or, lorsque M. Donald Trump a ordonné à ses généraux de bombarder la Syrie et d’engager des manœuvres navales en Asie, il a été ovationné par les parlementaires américains, républicains et démocrates, ainsi que par la quasi-totalité (…)