Thème Economie/Finances

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Sia Anagnostopoulou « En Grèce et en Europe, nous sommes plutôt au début de la lutte qu’à la fin »

Sia Anagnostopoulou (Entretien avec 
Thomas Lemahieu, l'Humanité)
Ministre déléguée aux Affaires européennes du gouvernement grec, élue Syriza de Patras, Sia Anagnostopoulou explique les raisons qui ont poussé le premier ministre Alexis Tsipras à remettre sa démission et à organiser des élections anticipées en septembre. Alexis Tsipras a annoncé sa démission jeudi dernier. De nouvelles élections devraient avoir lieu le 20 septembre. Qu’est-ce qui a poussé le premier ministre grec à prendre cette décision ? Sia Anagnostopoulou. Alexis Tsipras a mis en (…)
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Les « sorties » de l’intellectualisme

Mauris DWAABALA
Ce commentaire sur l'article : La fin de l’Europe de Cédric Durand ayant pris un peu trop d'ampleur, le voici en article. Une analyse critique juste du fonctionnement de l’Europe de la finance ne débouche pas nécessairement sur une analyse politique aussi solide. D’abord le flou : « l’émergence de nouveaux mouvements politiques dans différents pays (à préciser)... la périphérie européenne... » (c’est-à-dire les PIIGS) ? Il y a 28 pays membres. Cinq pays, dont trois très petits, (…)
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Quand la tragédie grecque occulte le secret des banques privées (où comment les banques privées ont refourgué leurs actifs toxiques à la Banque de (…)

Maria Lucia FATTORELLI
« Il est nécessaire de chercher les raisons pour lesquelles la Grèce a été choisie pour se retrouver dans l'œil du cyclone, soumise à des accords et des memoranda illégaux et illégitimes, servant d'écran de fumée pour couvrir le scandaleux sauvetage illégal de banques privées depuis 2010 » écrit Maria Lucia Fattorelli [1], auditrice du Fisc brésilien à la retraite et fondatrice du mouvement « Auditoria Cidadã da Dívida – Audit Citoyen de la Dette » au Brésil. Voici son article (…)
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Sur la sortie de l’euro comme panacée

John Milios
Voici un court extrait de l'entretien avec John Milios, membre du Comité central de Syriza, professeur d’économie politique à l’Université technique d’Athènes, réalisé le 20 juillet 2015 par Michal Rozworski, écrivain et chercheur qui vit à Vancouver, Canada. Il traite exclusivement de la question d'une « sortie de l'euro » .M.D. L’austérité et le néolibéralisme ne sont pas une question liée seulement à l’euro. Si un pays change de monnaie, la classe laborieuse de ce pays (…)

En attendant la sotie de l’euro...

Mauris DWAABALA
... dont les personnages principaux seroient la Chancelière des Sots et son allié le Sot-Président dirigeants des Sots Caducs et des Sots Débutants de la Mère-Sotte, voici ce que le député européen communiste Patrick Le Hyarick a posté le 24 juillet : il interroge la Commission européenne sur le plan d’urgence humanitaire pour la Grèce. Les effets conjugués de la crise, puis des politiques d’austérité ont mené à une réduction du quart du PIB de la Grèce. Pour la population grecque cela se (…)

Christophe Alévêque et Vincent Glenn. On marche sur la dette.

Bernard GENSANE
De même que la guerre est une affaire tellement sérieuse qu’il ne faut pas la laisser aux mains des militaires, il est bon que les gens doués de bon sens et d’une vraie conscience politique s’emparent de l’économie (qui, comme l’affirmait régulièrement Bernard Maris, ne saurait être une science), actuellement aux mains d’économètres qui ne jurent que par la fin de l’histoire et la domination du capitalisme financier. Après la cinglante Horreur économique (1996) de l’écrivaine Viviane (…)

Une Europe de solidarités

Anastase ADONIS
J’ai mis quelque temps à écrire cet article, préoccupé par les événements que j’observais en silence, pour comprendre ce qui se passait, pour séparer l’information dans le nuage de spéculations et propos informatifs souvent diffamatoires lorsqu’ils ne sont pas exagérés. L’affaire grecque prend une tournure de gestation de quelque chose de terrible, quelle que soit l’issue. Nous serons témoins. Actifs ? Passifs ? A chacun de voir malgré la véracité du dicton « l’union fait la force ». Ne (…)
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Après « l’accord » insoutenable de l’Eurogroupe : un protectorat en Europe et une nouvelle ère sous domination de l’Allemagne

Christophe VENTURA
Après « l’accord » insoutenable de l’Eurogroupe : un protectorat en Europe et une nouvelle ère sous domination de l’Allemagne Il existe un proverbe brésilien qui dit quelque chose comme « si tu restes à côté de la bête, elle te mange. Et si tu t’éloignes, elle te rattrape »... et te mange. Voici qui s’applique à la pauvre Grèce aujourd’hui. « Grexit » non préparé de dernière minute ou poursuite de sa participation dans l’euro d’acier, la Grèce n’avait plus que des mauvaises solutions (…)
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Pourquoi j’ai voté contre, pourquoi j’ai voté pour

Yanis VAROUFAKIS
LGS donne à lire ici deux textes (apparemment contradictoires, mais cohérents) par lesquels l’ancien ministre des finances grec, Yanis Varoufakis, explique les raisons de son vote contre le nouveau mémorandum, puis de son vote pour sa mise en oeuvre. POURQUOI J’AI VOTÉ CONTRE J’ai décidé d’entrer en politique pour une raison : pour être aux côtés d’Alexis Tsipras dans la lutte contre la servitude de la dette. De son côté, Alexis Tsipras me fit honneur en me mobilisant pour une raison (…)
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La gauche et l’euro : liquider, reconstruire

Frederic LORDON
1. L’euro interdit radicalement toute politique progressiste possible. 2. S’il en était encore besoin, le traitement criminel infligé à la Grèce en six mois de brutalisation (rebaptisée « négociation ») prouve que l’entreprise de « transformer l’euro », ou l’hypothèse d’un « autre euro possible », sont des chimères qui, par désillusions successives, ne mènent qu’à l’impasse et à la désespérance politiques. 3. Abandonner aux extrêmes droites (qui au demeurant n’en feront rien [1]…) toute (…)
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Leçons de la crise grecque sur l’Euro

Jacques SAPIR
Le drame que vit la Grèce nous aura au moins appris deux choses : le lien qui existe aujourd’hui entre l’Euro et l’austérité et l’attachement d’une partie de la gauche à l’Euro, un attachement qui la conduit, maintenant de plus en plus rapidement, à sa perte. La première de ces choses permet de comprendre pourquoi les autorités de la zone Euro se sont montrées à ce point inflexibles. Le second nous explique pourquoi Alexis Tsipras s’est laissé poser la tête sur le billot et n’a pas choisi de (…)

Les invisibles

Jean-Marc GARDES
Pour nombre d’entre eux, les sans papiers qui affrontent tous les dangers pour venir en Europe ne sont pas des profiteurs. Ce sont des émigrés de la faim, chassés de leur pays par la misère consécutive aux désordres, aux dérèglements économiques qu’ont provoqué, chez eux, les différents pays d’Europe à la recherche de pétrole, de matière première, de terres agricoles, de main d’œuvre bon marché, de nouveaux débouchés… pour leurs firmes multinationales, ou bien de positions géo-stratégiques (…)