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Venezuela - réforme agraire : La terre pour le peuple, pas pour le profit, par Gregory Wilpert.





21 avril 2006.


Le gouvernement vénézuélien, sous la présidence de Hugo Chávez, est le seul gouvernement d’Amérique latine, et peut-être même du monde, à essayer de mettre en oeuvre actuellement un ambitieux projet de réforme agraire.

Le gouvernement a également introduit de nouveaux principes en matière de politique agricole tels que la souveraineté alimentaire et la primauté donnée à l’utilisation de la terre sur la propriété de celle-ci.

De ce fait, et en dépit d’un secteur agricole relativement restreint, la réforme agraire est devenue l’une des initiatives les plus controversées de la politique du gouvernement Chávez. Pourquoi cette réforme agraire est-elle si controversée ? En quoi consiste-t-elle ? Quels sont les problèmes et les perspectives auxquels elle doit faire face ? Voici quelques questions auxquelles nous allons tenter de répondre.

A LIRE sur RISAL : La terre pour le peuple ! <BR>
http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1718


Lire aussi : Un fantôme d’ improvisation plane sur le réforme agraire au Venezuela, par Humberto Marquez.<BR>
http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1670


Venezuela : Le danger du succès de la révolution d’Hugo Chavez, par Ted Rall.


Démocratie et contrôle des changes : L’exemple vénézuélien, par Benoît Borrits.

Le Venezuela dans la ligne de mire de Washington, par Salim Lamrani.

Voisinage dangereux, par Noam Chomsky.




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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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