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Trump ne peut rien refuser aux faucons anti-russes

L’accusation portée contre Donald Trump par une partie de l’establishment des Etats-Unis d’avoir sollicité l’ingérence russe dans la campagne électorale de la présidentielle au détriment d’Hillary Clinton. sa compétitrice démocrate a empoisonné la première année de son mandat et risque de valoir aux candidats républicains qui lui conservent leur soutien dans l’épreuve l’humiliant désaveu de leur électorat dans les élections législatives de la mi-mandat de novembre prochain qui se traduirait par des changements de majorité dans les deux chambres législatives américaines au point de rendre possible pour ses adversaires politiques la procédure d’impeachment.

Cette mauvaise passe dans laquelle le président des EU est empêtré depuis son entrée à la Maison Blanche est due au fait qu’il a graduellement durci le ton à l’égard de la Russie avec laquelle il déclarait durant sa campagne électorale qu’il lui serait possible de s’entendre en nouant un dialogue et une concertation responsables avec Vladimir Poutine. Ses bonnes dispositions à l’endroit de ce pays et de son président, il les a toutefois rapidement remplacées par une attitude agressive et même provocatrice à leur encontre sur tous les points de friction existant dans les relations avec la Russie. De ce revirement, Donald Trump a escompté un effet neutralisant de l’accusation de collusion avec les Russes qui lui colle à la peau avec le sous-entendu suggéré par certains que les Russes détiendraient des dossiers compromettants pour lui.

Pour que la parade qu’il déploie dans ce sens soit efficiente, il a appelé à ses côtés à la Maison Blanche et aux postes les plus névralgiques, s’agissant de la conduite de la politique étrangère des Etats-Unis, des personnalités communiant dans une russophobie qui confine à la paranoïa et dont il ne faut pas attendre qu’ils lui prêchent la retenue sur une confrontation avec un pays qui est tout de même une superpuissance nucléaire. Deux d’ente elles, Mike Pompeo et John Botton, le premier nommé à la tête du secrétariat d’Etat et le second en qualité de conseiller de la Maison Blanche pour les affaires de sécurité nationale dont la prétendue menace que représenteraient pour celles-ci les agissements de la Russie sur la scène internationale, ont très vite radicalisé la position de Washington à l’égard de ce pays au point que le monde n’exclut plus l’éventualité d’une confrontation entre les deux grandes superpuissances militaires de la planète. Ce qui n’est plus du tout improbable au constat de la montée de tension à laquelle l’on assiste dans leurs rapports suite aux échanges entre Washington et Moscou d’accusations supposées et de menaces quant à leurs intentions respectives en Syrie.

L’incernable président étasunien ne semble pas prêt, pour la raison invoquée plus haut, à freiner les instincts belliqueux de ces deux faucons d’entre les faucons d’autant qu’en envenimant les relations avec la Russie ils créent une situation qui lui permet d’espérer recoller l’alliance occidentale sous leadership des EU qu’il a quelque peu fracturée en malmenant économiquement ses piliers et en agissant à leur endroit avec une arrogance humiliante qui les fait s’interroger sur la fiabilité du maintien de leurs Etats sous l’ombrelle protectrice des Etats-Unis au prix d’une soumission aux volontés de ces derniers qui ignorent leurs intérêts nationaux respectifs tant économiques que géopolitiques.

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Ernesto "Che" Guevara

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