C’est un procédé vieux comme le capitalisme : faire appel aux idéaux les plus chers à l’homme (liberté, paix, solidarité...) pour camoufler leurs pires actions. Ainsi l’ancêtre capitaliste justifie l’exploitation de l’ouvrier en clamant la main sur le coeur que sans lui, il n’ y aurait que chômage et misère (cette argumentation a toujours cours). De la manière la plus cynique, les services de communication du capitalisme moderne pro sioniste, ont trouvé une méthode très simple : jouer de la règle des contraires, ainsi pour une action d’asservissement on agitera l’idéal de liberté, pour le pillage des richesses on parlera de coopération économique et pour la colonisation on prétendra apporter civilisation et démocratie à un peuple. Donc, c’est tout à fait logiquement que les grandes puissances transforment en « révolution » ce qui n’est que contre-révolution. C’est d’autant plus facile pour eux qu’elles disposent d’un système informationnel complètement à leur botte.
Le plus étrange dans l’affaire syrienne est ce fait extraordinaire : y compris ceux qui sincèrement rejettent cette agression de la Syrie, personne ne parle d’Israël qui a un grand intérêt dans la casse de ce pays, ni du Golan enjeu stratégique pour lui, ni du, sans doute, le deuxième objectif, l’encerclement de l’Iran, dans la perspective de l’attaque de ce pays… Pour le reste, si les Occidentaux avaient à coeur le besoin de liberté, de droits, de démocratie réelle ou seulement de considération humaine, cela se saurait…