En maître des lieux, au 15ème sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), prenant à son compte l’insurrection des Burkinabés, le président français, François Hollande, a fait la leçon aux présidents africains et leur a adressé des avertissements (contre la tentation de s’accrocher au pouvoir).
Les horribles vidéos d’exécutions d’otages, par les groupes islamistes armés, pour odieuses qu’elles sont, s’inscrivent dans une stratégie qui ne peut connaître de succès que par l’écho médiatique escompté.
L’armée sioniste peut féliciter la chaîne de télévision France 24 et lui accorder la médaille du mérite. Elle lui doit bien ça, même si la chaîne ne fait que le travail pour lequel elle est payée, en tant que pièce de la machine de propagande de la Barbarie.
Les 14 mars et 30 juin 1960, un jeune français refuse à deux reprises de se présenter aux conseils de révision. Il devait être envoyé en Algérie faire la guerre à un peuple en lutte pour sa libération. Communiste, il finira par suivre les orientations de son parti aux appelés sous les drapeaux, « militer au sein de leur unité contre la guerre ». De son expérience sortira un poignant témoignage « Souvenirs d’un appelé anticolonialiste ».
Il y a des êtres qui font que notre monde ne soit pas aussi ignominieux que les puissants voudraient qu’il soit. Des êtres que la vie façonne et qui sèment l’espoir de jours fraternels. Dans l’adversité, dans la souffrance, par le prix à payer de leur confort, de leur liberté ou de leur vie, ces êtres font, depuis toujours, que la barbarie n’a pas dévoré tous les espaces et que les horizons restent ouverts pour ceux qui subissent les dénis d’un ordre fait pour asservir.