RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

SVP qui s’oppose à quoi, pourquoi et pour quoi ?

Alors que la Tunisie et l’Égypte produisent des décantations salutaires en fulgurances populaires, chez nous, le ronron soporifique, loin du peuple et de la vie réelle, continue. Certains en marge, envers et contre tout, portent toujours l’agenda du " printemps " et trépignent de dépit qu’il n’y ait plus de " pressions étrangères sur le régime " ou que les puissances atlantistes préfèrent composer avec lui et ailleurs que chez eux, nous ne sommes pas près de savoir de sitôt qui s’oppose à quoi en Algérie et, surtout, pourquoi et pour quoi ?

Les " printaniers ", en perte de vitesse, pensent que " le régime algérien sait comment jouer sur les peurs ", car ils ont dû, par exemple, par le directeur général de l’Afrique aux services des relations externes à l’Union européenne, s’entendre dire :

"L’Algérie est, pour le moment, l’un des rares pays à être resté stable dans la région du Moyen-Orient et du Sahel. Elle joue un rôle fondamental pour la stabilité de la région. C’est d’ailleurs pourquoi nous hésitons à mettre la pression. …" (El Watan).

Ils s’attendent, de plus, le reproche affiché à ce que John Kerry, le chef de la diplomatie étatsunienne, va venir parapher les dires de l’Européen. Sinon, sur le terrain, à deux ou trois voix près qui laissent, à l’occasion, péniblement deviner la couleur de ce qui peut ressembler à un projet de société, le vacarme médiatique n’offre que le spectacle d’une agitation contre ce qu’il est communément appelé le " pouvoir ", ce concept qui attend toujours d’être défini.

Avec des déclinaisons selon les chapelles, sans que nous soyons éclairés le moins du monde, même que nous sommes déboussolés. Attardons-nous sur le courant dominant.
Celui qui focalise toute son énergie contre un supposé " quatrième mandat ". Celui-là est bien sûr, tel qu’il le prétend, mobilisé contre le "pouvoir", mais en termes d’alternatives proposées, il n’est question que de changer d’homme, dont les " remplaçants " pointent du nez. Contre le " pouvoir " devions-nous comprendre, mais las !
Les choses sont plus compliquées qu’il n’y paraît. Inutile d’arguer qu’un pouvoir quel qu’il soit, n’est pas une question d’homme, encore moins d’un seul, et encore plus inutile de compliquer la donne par des analyses sur la nature du système économique et social, sur les rapports de force sociaux ou sur les lignes de force qui traversent la formation sociale algérienne et les intérêts qu’elles portent.

Nous nous rendons compte qu’il n’est pas, du tout, question de débattre de l’état des lieux et des enjeux nationaux et internationaux qui engagent le pays. Y compris les Frères ne parlent plus de leur "solution" et entonnent le discours en vogue, et font des rapprochements paradoxaux en apparence, avec les ennemis d’hier, empressés eux-aussi de s’allier à qui veut bien. Ainsi, à quelques mois des prochaines élections présidentielles, il n’y a pas le moindre soupçon d’une éclaircie politique.

Préparons-nous donc à un remake des gesticulations électoralistes qui ne manqueront pas de renforcer la conviction des électeurs que la classe politique reste encore à naître, dans ce qu’on attend de consistance.

Et le cirque se poursuivra des années encore.

Ahmed Halfaoui

Par Ahmed Halfaoui

»» lesdebats.com
URL de cet article 23110
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Les Etats-Unis de mal empire : Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud
Danielle BLEITRACH, Maxime VIVAS, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur Au moment même où les Etats-Unis, ce Mal Empire, vont de mal en pis, et malgré le rideau de fumée entretenu par les médias dits libres, nous assistons à l’émergence de nouvelles formes de résistances dans les pays du Sud, notamment en Amérique latine. Malgré, ou grâce à , leurs diversités, ces résistances font apparaître un nouveau front de lutte contre l’ordre impérial US. Viktor Dedaj et Danielle Bleitrach, deux des auteurs du présent livre, avaient intitulé leur précédent ouvrage (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.