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Thème : Algérie

Que se passe-t-il entre la France et l’Algérie ?

Adel DJAZIRI

Synthèse de cette tension durant les vingt dernières années

Pour ceux qui connaissent bien l’Algérie, le contraste est frappant entre ce qu’elle est aujourd’hui depuis les quarante dernières années et ce qu’elle fut auparavant depuis son indépendance jusqu’au décès de celui qui fut son seul véritable président, despotique certes mais assumant pleinement toutes ses responsabilités à la fois de chef d’Etat, chef suprême des forces armées, ministre de la défense, chef de gouvernement, et dont le moins qu’on puisse dire quant à l’orientation du pays sous sa direction, aussi bien en politique étrangère qu’intérieure, est qu’elle était cohérente et claire, du fait de cette unicité du centre de décision, aucun écart n’était toléré ni en direction de l’islamisme ni en celle du berbérisme, aucune présence d’oligarchie politico-financière tentaculaire, et autres aspects indéniables qui faisait que l’Algérie était respectée, et pas seulement par la France... Avec le virage radical et improvisé, opéré à partir de 1979, la chute libre allait (…) Lire la suite »

Kamel Daoud, le BHL de Macron, a une femme : une émigrée chanceuse.

Jacques-Marie BOURGET

Depuis la naissance de sa renommée sur le dos d'une fake news, celles des "Viols de Cologne", Kamel Daoud vit sa carrière sur le mode de "Thomas l'imposteur". Arabe détestant les Arabes, défenseur des femmes alors qu'il a été condamné pour violences, il vogue d'un avatar l'autre. C'est un homme précieux pour les néo-coloniaux qui ont besoin de sa bouche pour exprimer leur propre dégout d'un monde hâtivement qualifié "d'arabo-musulman".

Dans un pays guidé par le grand panseur Retailleau - l’homme qui étrille, l’éradicateur ventre à chou – nous savons que tout cheveu trop frisé est maintenant coupé en quatre. Le parcours exemplaire d’une jeune émigrée, assez forte pour échapper aux pièges tendus par un pays dont la patron s’appelle Bruno, est donc exemplaire. Nous avons découvert cette vertu vivante capable d’un tel courage, de grimper son Everest à mains nues. Elle nous vient d’Oran, heureusement sans avoir eu à traverser la Méditerranée à la nage. Son nom est Aïcha Dahdouh-Daoud. Comme un bonheur ne voyage jamais seul, son mari, Kamel, vient d’obtenir le Prix Goncourt. Pour les égarés, précisons Prix de « littérature ». Et l’égérie du lauréat de chez Drouant vient d’obtenir en France le statut de « réfugiée politique ». Elle le mérite bien. Son dossier a été bouclé le temps de quelques claquements de doigt. Déjà, par une grâce tombée du ciel de Saint Honoré, patron de ceux qui roulent dans la farine, Kamel a (…) Lire la suite »

La jubilation du "traître"

Djamel LABIDI

Ces derniers temps, en plein génocide à Gaza, on a pu remarquer sur les médias français la présence intense de deux écrivains d'origine algérienne, connus pour leur francophilie exacerbée et qui ont pour traits communs l'islamophobie, l'arabophobie et une sympathie affirmée pour Israël.

Leur discours est, en fait, composé de clichés bien connus malgré les efforts pour leur donner une tournure littéraire. Ces personnes sont appréciées par leurs interlocuteurs médiatiques parce qu'elles tiennent le langage qu'ils attendent, qu'ils souhaitent : "la menace islamiste, les zones sans droit, les quartiers perdus de la république, l'islamo-gauchisme, le voile de la soumission, la violence, la menace terroriste, le prosélytisme musulman, la menace du grand remplacement" etc... Mais elles le disent d'une voix supposée plus crédible que le discours récurrent en France sur ces thèmes car elles viennent du camp d'en face, celui-là même qu'elles dénoncent. Leur discours est sur le mode : "moi je les connais bien " "je sais ce qu'ils pensent. Méfiez-vous d'eux. Attention ne vous laissez pas tromper par ce qu'ils disent devant vous. Moi je sais ce qu'ils disent entre eux. Il n'y a rien de bon chez eux, aucune intégration, ils sont très peu ceux qui sont français avant d'être (…) Lire la suite »
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Je suis conscient et j’ai voté Abdelmadjid Tebboune

Omar CHAALAL

J’ai voté Tebboune car je crois à la nouvelle Algérie. La nouvelle Algérie est notre espérance parce qu’elle est notre seul abri. Pour préserver cet abri sous l’ordre et la loi et aller vers le chemin recherché, la sagesse doit chasser du théâtre politique les corrompus qui incarnent la démence. Quel que soit le taux de participation et quel que soit le résultat des urnes nous resterons fidèles à l’Algérie républicaine et nous respecterons ses principes

Après la guerre, deux choix s’offraient à moi : finir ma vie comme député, ou la finir comme alcoolique. Je remercie Dieu d’avoir si bien guidé mon choix : je ne suis plus député ! Winston Churchill. Monsieur Tebboune est président de République et le sera pour les cinq années prochaines. Je suis de Sougueur, willaya de Tiaret. Le président Tebboune connait bien les réflexions des habitants de cette willaya. Je continu mon texte par les paroles d’un grand homme révolutionnaire que j’ai connu quand j’étais élevé au lycée Ibn Rostoum de Tiaret. A l’occasion de la « ouaâda » de Sidi Belgacem dans la capitale des Rustumides Tiaret en 1976, le commandant Slimane disait : En Algérie, les applaudissements et le couscous bien roulé ne certifient pas nécessairement une bonne nouvelle ou un succès politique durant une campagne électorale. Les youyous de nos femmes n’annoncent pas souvent la joie. Ils peuvent parfois traduire un grand chagrin ou graver une perte ou une déception. Chez nous (…) Lire la suite »

Kamel Daoud, le néocolonisé chéri, intime de Macron et de BHl, réactive sa fabrique à gros mensonges.

Ahmed BENSAADA

En 2016, Ahmed Bensaada, essayiste Algérien, a publié un livre un livre sur l’idéologie véhiculée par les écrits de Kamel Daoud [1]. En les analysant sous la grille précise d’Albert Memmi [2], il devenait évident que cet écrivain disciple de BHL et confident de Macron, était l’archétype du néocolonisé qui cherche à « ressembler du plus près au Blanc ».

Plus encore, selon Memmi, « l’amour du colonisateur est sous-tendu d’un complexe de sentiments qui vont de la honte à la haine de soi » [3]. Mohamed Bouhamidi, mon ami philosophe, est plus explicite : « Le complexe du néocolonisé [...] se traduit par l’obsession de s’extraire de l’indigénat, de se distinguer de son peuple »[4]. Après la sortie de mon livre, qui m’a valu moults attaques nauséabondes de la part du fan club de l’écrivain et de quelques corniauds en mal de notoriété, je pensais réellement que le processus décrit par Bouhamidi ne pouvait être atteint que de manière asymptotique. Je dois reconnaitre que je me suis lourdement trompé car le cas Daoud montre qu’il peut être atteint et assumé plus vite que l’on ne pense. Rappelons, pour les oublieux, que Daoud s'est rendu célèbre un publiant un article qui a provoqué un tsunami dans le monde entier. Son sujet, les femmes violées à Cologne la nuit du Nouvel an. Par des maghrébins bien entendu. Sauf que ces "viols" n'ont (…) Lire la suite »
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Liberté pour Sonia Dahmani, Mohamed Bouallegue, Borhane Bsaïes et Mourad Zeghidi

Salah HORCHANI
Lorsque les chroniqueurs seront interrogés Pour quels crimes ils ont été incarcérés Ils répondront, en chœur, à l’unanimité : « Pour vouloir exprimer, librement, nos idées Acquis pour lequel nos martyrs se sont sacrifiés Qu’un liberticide décret essaye d’enterrer [1] Où un emprisonnement de cinq ans est réservé À quiconque - pour produire, répandre, diffuser Ou rédiger de fausses nouvelles et données - Utilise les TIC ; condamnation accompagnée [2] D'une amende de quinze mille euros, à peu près De même, est passible des mêmes peines précitées Toute personne qui utilise les TIC pour diffamer Autrui ; les peines prévues sont, au double, portées Si, un agent public, est la personne visée » [3] Salah HORCHANI [1] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/240922/tout-sur-kais-saied-en-plus-de-8000-vers-qui-pourraient-me-condamner-aux-galeres [2] TIC = Technologies de l'information et de la communication. (…) Lire la suite »

Rêves au Palais Présidentiel : Zoubida, Louiza et les Autres

Omar CHAALAL
Le docteur Jeffrey Pfeffer, professeur à l’université Stanford classe les aspirants au pouvoir : Il y a ceux qui courent après le pouvoir mais ne l’obtiennent jamais. Ceux qui le reçoivent en héritage mais qui n’en font rien. Ceux qui se sont battus pour l’avoir mais qui le perdent faute de combativité. Et enfin ceux qui s’y accrochent jusqu’à leur dernier souffle. Ce classement est valable chez nous. Nous sommes vraiment emportés par un vortex d’évènements qui nous fait oublier le sens de ce que nous disons. Ce tourbillon brouille et déséquilibre nos idées. Les instructions civiques et religieuses n’ont plus d’impact sur des robots sans cœur. Toute notre vie se transforme en une immense accumulation de dires et d’écoutes. Le vrai se mélange au faux. Nous n’avons pas le droit aux erreurs. Le choix d’un mauvais candidat va transformer nos enfants en robots sans âme et sans conscience. Il suffit de piocher au hasard parmi les messages des Algériens sur les réseaux sociaux pour voir (…) Lire la suite »

Cauchemar d’une journaliste : 2025, des militaires algériens ciblent Toulon

Omar CHAALAL

Notre histoire avec le Makhzen est connue. Alexandra Saviana vous êtes comme certains français qui se posent la question : la Chine deviendra-t-elle vraiment la première puissance économique mondiale et oublient leur recule dans un espace français détruit par la philosophie printanière de BHL en Afrique. Nous reconnaissons nos limites mais cela ne nous empêche guère de reconnaitre nos atouts qui nous permettent de devenir une puissance en Afrique et dans le Monde Arabe sans aucune ambition expansionniste.

Les domaines du rêve et de la réalité sont bien différents mais la journaliste Alexandra Saviana veut brouiller les frontières entre la zone du honteux inconscient et la bande de la conscience adéquate. Le mouvement des idées entre ces deux zones n’est pas étanche dans sa petite cervelle. Dans ce lieu désordonné elle ne peut plus distinguer la réalité de la fiction. Qui est Alexandra Saviana ? Elle est l’auteur du livre Les Scénarios noirs de l'armée française. Dans ce livre elle nous informe comment l’armée française se prépare aux conflits des cinq prochaines années. Elle se pose les questions suivantes : Qu’adviendrait-il si la Russie envahissait les pays baltes ? Si Alger et Rabat entraient en conflit ? Ou si le Mali tombait en juin prochain aux mains des djihadistes ? Si la Chine faisait un blocus de Taïwan ? Ou qu’Israël bombardait Téhéran, motivé par un Iran proche d’atteindre la bombe nucléaire ? Sur ses 5 questions les quatre premières commencent par un si conditionnel (…) Lire la suite »

L’Algérie et le Vietnam : deux pays frères

Tayeb CHERFAOUI

À l’occasion de ce 60ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Vietnam et l’Algérie, je voudrais rappeler l’importante similitude du combat de nos deux peuples pour la conquête de leur indépendance respective. Cette similitude est à considérer sur les plans historiques, socio-économiques et militaires.

À l’occasion de ce 60è anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Vietnam et l’Algérie, je voudrais rappeler l’importante similitude du combat de nos deux peuples pour la conquête de leur indépendance respective. Cette similitude est à considérer sur les plans historiques, socio-économiques et militaires. D’abord, on dira qu’à l’époque, le monde était partagé entre les grandes puissances coloniales à savoir le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis. Les populations colonisées étaient réduites pratiquement à l’esclavage au service du colonisateur et utilisées à l’exploitation intensives des ressources des pays occupés au profit du conquérant. Les Etats-Unis imposaient quant à eux des gouvernements fantoches à leur solde. Néanmoins, cette donnée a vu un début de changement avec la Deuxième Guerre mondiale. Les victoires fulgurantes des fascistes allemands en Europe ont démontré la fragilité du colonialisme franco-britannique, et ont encouragé les peuples (…) Lire la suite »

SMS d’un ami français : L’eldorado de Philippe

Omar CHAALAL

Pour connaître ses amis, il est nécessaire de passer par le succès et le malheur. Dans le succès, nous vérifions la quantité et dans le malheur la qualité. Je propose à Philippe Gautier un marché gagnant-gagnant entre l’Algérie et la France. L’Algérie peut vendre quelques tonnes de terres rares à la France et c’est aux français qui maitrisent la technologie de faire l’extraction chimique chez eux.

La citation du célèbre philosophe chinois Confucius est valable pour les personnes en général mais parfois elle trouve un espace d'application dans les relations entre les nations. L'expérience nous apprend que les leaders des nations naissent honnêtes mais la politique les corrompt. Pour cette raison, la volonté politique de bien faire ou de faire le bien aboutit des fois à des conséquences antagonistes aux résultats souhaités. Ces résultats sont des repères dans l'histoire. En 2017 Macron le Candidat disait « la colonisation est un crime contre l'Humanité ». Quatre ans après cette déclaration, Macron le Président change son costume de financier et s'improvise historien et nous annonce « Est-ce qu'il y avait une nation algérienne avant la colonisation ? ». Aujourd'hui, Macron le Réélu dans une crise énergétique et Président du Conseil de l'Union européenne oublie sa déclaration irréfléchie et résume notre histoire en « une histoire d'amour qui a sa part de tragique ». Macron (…) Lire la suite »