Liberté pour Sonia Dahmani, Mohamed Bouallegue, Borhane Bsaïes et Mourad Zeghidi

Lorsque les chroniqueurs seront interrogés
Pour quels crimes ils ont été incarcérés
Ils répondront, en chœur, à l’unanimité :
« Pour vouloir exprimer, librement, nos idées 
Acquis pour lequel nos martyrs se sont sacrifiés
Qu’un liberticide décret essaye d’enterrer [1]
Où un emprisonnement de cinq ans est réservé
À quiconque - pour produire, répandre, diffuser
Ou rédiger de fausses nouvelles et données -
Utilise les TIC ; condamnation accompagnée [2]
D’une amende de quinze mille euros, à peu près
De même, est passible des mêmes peines précitées
Toute personne qui utilise les TIC pour diffamer
Autrui ; les peines prévues sont, au double, portées
Si, un agent public, est la personne visée » [3]

Salah HORCHANI

[1] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/240922/tout-sur-kais-saied-en-plus-de-8000-vers-qui-pourraient-me-condamner-aux-galeres

[2] TIC = Technologies de l’information et de la communication.

https://uis.unesco.org/fr/glossary-term/technologies-de-linformation-et-de-la-communication-tic

[3] Les deux premiers vers de ce poème sont inspirés des versets 8-9 de la Sourate 81.

 https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/030624/liberte-pour-sonia-dahmani-mohamed-bouallegue-borhane-bsaies-et-mourad-zeghidi
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