RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Sur quelle galère sommes nous embarqués ? Le Libéralisme du Président Sarko

Ca fait des lustres que nous naviguons sous le pavillon du "Libéralisme" et les galères sur lesquelles nous voguons n’en peuvent plus d’heurter les récifs et d’essuyer les tempêtes. Mais comment faire autrement quand on navigue dans le seul sillage du bateau Libéral. Au gré des escales notre travail consiste a charger des frets (sur lesquels on peut lire "Profits"). De plus en plus souvent, il nous arrive que l’on soit obligé de délester le bateau faute de place pour ces volumineux colis : d’abord les femmes, ensuite les hommes, sont largués par dessus bord, il parait qu’ils nuisent au Profit, cette opération s’appelle "Pertes et Profits". Dans la cabine du commandant, il y avait des dossiers sur lesquels on pouvait lire : "Loi 1936", "Loi 1945" avec des titres comme "Santé solidaire et sociale", "Retraite solidaire", "Chômage solidarité", "Justice sociale"... on en jette tellement a la mer que l’on a plus le temps de lire les intitulés sinon que le mot"solidarité", reviens souvent .

Après avoir essuyé une tempête anti-sociale plus forte que les autres, qui fit de nombreuses victimes parmi l’équipage, nous nous sommes enfin aperçu que nous étions les seuls à ne pas posséder de gilet de sauvetage, les libéraux par contre, individuellement en possédaient plusieurs. Nous avons alors décidé de nous mutiner, quelque part en Mer Noire ou en Mer Rouge. Nous avons demandé à tous de se positionner sur deux questions : pour un "monde libéral" ou un "monde solidaire".

Aucune difficulté pour le "monde libéral" : de la Droite à l’extrême droite, ils s’affirment comme appartenant au camp Anti-social. Paradoxalement pour la gauche plurielle ce ne fut pas si simple le débat porta sur : Un "monde plus solidaire" devait se substituer à un" monde solidaire." Le" plus"en réalité était un moins et nous maintenaient dans la case départ. L’éclairage nous est venu ,quand la phrase fut prononcé "enfin c’est simple par un "monde plus solidaire" il faut entendre un "libéralisme plus humain" que voulez vous de mieux ? votre "monde solidaire"cela fait trop concept"... ce fut la rupture...leurs promesses… ont en avaient « soupé » ...les libéraux leurs firent un brillant accueil .OUF c’était pas trop tôt . Enfin il n’était plus question pour nous de naviguer même sous pavillon de complaisance. J’avoue que j’ai déchanté quand la sonnerie ma tiré de mon rêve .

Demain 19 mars 2009 les manifestations vont nous donner un aperçu du degré de combativité et peut être même du potentiel de résistance sur lequel nous pouvons compter et qui sera déterminant pour la suite à donner … prendre conscience de notre force et en user pour bannir durablement ce système libérale qui ronge le monde ( Nature et humains confondus) comme un cancer…Et pour faire court, tout de même nous n’allons pas rester dupes devant le pas de deux des deux intrigants de la République le Président Sarkozy et sa consoeur Présidente du MEDEF la patronne des patrons qui continuent à nous berner avec leur credo « Poker menteur » des réformes comme solution à la crise mondiale. Et l’indécence de madame Parisot à défendre l’intérêt des nantis pour qui une faible augmentation de SMIG et c’est la clé sous porte la faillite assuré. Déjà depuis le début de son Histoire le capitalisme professe que le mal vient de l’aspiration des travailleurs à vivre mieux ? et par conséquent les libéraux ont besoin de notre passivité pour nous reprendre un à un les droits sociaux pour lesquels les anciens ont tant lutté pour les obtenir… La vérité ils nous la cachent mais la réalité nous renvoi à l’état catastrophique de la vérité de ces familles qui face à la précarité dû au chômage endémique,à la flagrance des inégalités qui rapidement submergent des familles entière qui ne voient aucune issues même à long terme pour stopper cette incongrue « fatalité » . A nous de décider manifester tous ensemble demain pour se compter.Mais pas sans donner suite à ce qui espérons le, sera à notre porté . Demain tous à la manifestation !!

luis lera

URL de cet article 8246
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Michel Boujut : Le jour où Gary Cooper est mort.
Bernard GENSANE
Le jour de la mort de Gary Cooper, Michel Boujut est entré en insoumission comme il est entré dans les films, en devenant un cinéphile authentique, juste avant que naisse sa vocation de critique de cinéma. Chez qui d’autre que lui ces deux états ont-ils pu à ce point s’interpénétrer, se modeler de concert ? Cinéma et dissidence furent, dès lors, à jamais inséparables pour lui. Il s’abreuva d’images « libératrices », alors qu’on sait bien qu’aujourd’hui les images auraient plutôt tendance à nous « cerner ». (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(CUBA) "Tant qu’il y aura l’impérialisme, nous ne pouvons nous permettre le luxe du pluri-partisme. Nous ne pourrions jamais concurrencer l’argent et la propagande que les Etats-Unis déverseraient ici. Nous perdrions non seulement le socialisme, mais notre souveraineté nationale aussi"

Eugenio Balari
in Medea Benjamin, "Soul Searching," NACLA Report on the Americas 24, 2 (August 1990) : 23-31.

Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.