Combien de temps encore a ne rien voir venir
Déterrons les colères des sans voix des sans terres
Esclaves prisonniers d’une modernité piégée
Enterrons nos scrupules de p’tit bourgeois navrés
De compatir à p’tit pas et encore du bout des doigts
Des fois que çà s’attrape, au regard de la loi
Rien n’est plus vulgaire quand surgit la colère
de ne penser qu’à soi alors que les précaires
un genou à terre subissent le contre poids
sans qu’aucune justice ne s’en alarme plus que ça
Un passé et un avenir un temps rafistolés
Un temps sans toit pour me perdre et finir hors la loi
Le monde est devenu fou, les droits de l’homme
S’étiolent, foulés du pied par un libéralisme outrancier
et tous ces milliards d’hommes que le monde a comptés
est-ce par cupidité, pour vivre dans des homes,,
les poches remplis de sommes, gagnées à exploiter
là où les besoins sont « libres » sans système régulé
là où l’argent de poche dépasse toute une vie à trimer
pour des minorités habituées à vivre sans aucune équité
Luis lera