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Qui veut la guerre ? Bilan de 20 ans de « lutte antiterroriste » au Moyen-Orient

Lancé en 2010 à l’université Brown de Providence aux États-Unis, le projet de recherche Costs of War se donne pour mission de documenter et d’évaluer les coûts humains, sociaux, financiers et environnementaux des guerres menées au Moyen-Orient depuis les attentats du 11 septembre 2001, liées aux politiques antiterroristes et opérations militaires des EU.

Impliquant des économistes, anthropologues, avocats, humanitaires et politologues, le programme Costs of War s’efforce, en un travail interdisciplinaire non partisan, de fournir des données précises et indépendantes en vue de sensibiliser les médias, les acteurs politiques et les législateurs aux dégâts colossaux, massivement criminels, de la tradition impérialiste et militariste étasunienne.

Ainsi, on estime que les guerres engagées par les États-Unis en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, en Syrie, en Libye et au Yémen depuis 2001, ont tué directement 905 000 à 940 000 personnes, et indirectement 3 600 000 à 3 800 000 personnes (décès liés entre autres à l’extrême précarité, à la malnutrition et aux maladies engendrées), en plus d’avoir déplacé 38 millions de personnes. Ce qui porte le total à au moins 4,5 millions de morts, dont une large majorité de civils innocents. Pour « combattre le terrorisme »...

Un bilan humain monstrueux (sans parler du bilan social et culturel, des destructions aveugles de sites naturels, historiques et industriels) devant lequel devront s’expliquer tous les responsables, publics et privés, et tous ceux qui ont laissé faire, avec la complicité des médias de masse et leurs auxiliaires corrompus. La justice est en marche et, d’une façon ou d’une autre, n’épargnera personne.

PS (LGS) : Pour plus de détails : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_guerres_des_États-Unis

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