J.J.vous vous êtes fait avoir comme beaucoup, coincé dans un choix cornélien qui n’a fait que se reproduire après les présidentielles de 2002 et les électeurs de gauche pris en otages entre Chirac et Le Pen. Perso ce triste épisode (avec également "mon programme n’est pas socialiste" de Jospìn) m’a servi de leçon et de repoussoir au "vote utile". L’idée n’étant pas de faire culpabiliser ceux qui ont voté Macron en 2017, car concernant Chirac, pour lequel j’ai voté contraint au deuxième tour, j’étais au moins satisfait de sa prise de position courageuse dans la non-participation de la France dans la coalition USA-GB en Irak, du moins au début en 2003 et jusqu’au rattachement des forces militaires fr. à l’OTAN sous Sarkozy, avec les conséquences désastreuses que l’on connait aujourd’hui et qui ne sont toujours pas finies.
J’avoue que pour Macron, je ne sais pas de quoi il y a à être fier d’avoir donné sa voix pour cette image publicitaire qui se dèlite chaque jour un peu plus ! Mais ce débat a agité tout "le peuple de gauche" en 2017 et il apparaissait que l’abstention, non seulement ne laisserait pas passer Le Pen, dont le rôle premier n’est pas de gouverner mais de faire peur (avec quelle équipe de bras cassés, quand déjà les élus FN mettent en faillite les municipalités qui leur sont confiées ?) mais encore est plus significative qu’un vote blanc, en laissant une légitimité dérisoire à ce commis de banque. Car l’abstention apparaît immèdiatement avec les premiers résultats, tandis que les votes blancs, sont au final et malgré une petite disposition législative, complètement minimisés. Et MLP n’avait même pas les réserves de voix nçecessaires, ni contre la droite conservatrice encore moins contre le centre droit. Difficile de s’être fait manipuler à ce point, je sais ce que c’est..
Mais qu’avez-vous sauvé de la République, en participant à l’élection du principal artisan de sa démolition systématique ?? De plus on sait pertinemment que l’élection des députés à l’AN suit voire amplifie la dynamique de la présidentielle, depuis que le gouvernement Jospin a coupé toute possibilité de cohabitation politique façon Mitterrand/Chirac, en alignant les dates des 2 élections essentielles et emblèmatiques pour la vie démocratique française : la présidentielle, puis les représentants de l’Assemblée Nationale (et même ensuite du Sénat).