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Mélenchon en prison !

« On a gagné ! » Ils jubilent tous. L’objectif est atteint. Il fallait « se payer Méluche », l’empêcher d’agresser continuellement les journalistes, ses adversaires, de refuser le politiquement correct de la plupart des petits coquins, « pardon : pouvez-vous avoir l’extrême obligeance de me faire entrer », au lieu d’enfoncer les portes sous l’œil de caméras neutres, objectives, bien intentionnées, indépendantes.

Depuis longtemps nous savons que justice et police ne sont plus en France inféodées au pouvoir. Il est loin le temps où l’on cirait le parquet pour qu’il glisse mieux. Aujourd’hui, on dispose de parquets antidérapants dernier cri, non politiques... Le soupe au lait de Mélenchon s’en fiche. En tant que « marxiste », il devrait pourtant savoir qu’il faut partir des réalités telles qu’elles sont et non telles que nous les voudrions.

MELENCHON, socialiste « converso » « converti », lancé par Mitterrand, ne fait pas toujours dans les bonnes manières. Or, or... pas celui d’élus empêtrés dans des affaires de corruption, de détournements, d’emplois fantasmés, d’yeux estropiés, de violences de manifestants manipulés par le Qatar et l’Arabie Saoudite. Lorsque l’on est un homme public, on ne pète pas les plombs en public, mais en privé. Double morale ! Imaginez Méluche recevant Trump et lui faisant une crise d’insoumission... NON, pour être président, il faut savoir se tenir, mentir, tromper le peuple, le soumettre aux « States », adhérer au « monde libre », terminer son master « politique et éthique » ! Voilà ce qui est correct. Et puis si cela ne suffit pas, il y a la correctionnelle, l’examen terminal (ça, c’est pour les étudiants) pour corriger Ferrand, Benalla, il en faut moins. Et le jeune Mélenchon apprendra.

Tous ensemble ! D’ici là (aux prochaines élections), il va acquérir la dimension de « présidentiable ». Il y en a pléthore à gauche... Faut aider Mélenchon à ne plus jamais déambuler à la fête de « L’Huma »...

Fin du second degré. Si l’on veut révolutionner, on a besoin de Mélenchon, des siens, et de bien d’autres. La conception mélenchonnienne de l’unité, du rassemblement, me pose souvent question. Débattons ! Mais d’abord la solidarité ! Je comprends que le charisme et la vivacité d’esprit du personnage puissent complexer beaucoup de politiciens « sardines ».

Jean ORTIZ

P.S. : L’auteur de ce cri du peuple préfère les politiques qui oublient qu’une porte est fermée à ceux qui s’agenouillent devant les puissants.

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